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« Harvey Milk », de Gus Van Sant avec Sean Penn : un combat pour la cause gay Abonnés

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C’est la vie, la lutte et les amours de Harvey Milk, premier militant politique ouvertement homosexuel, qui fait campagne contre l’Initiative Briggs qui entendait refuser la présence des homosexuels dans l’enseignement. Élu conseiller à la mairie de San Francisco, Harvey Milk sera assassiné avec le maire George Moscone, le 27 novembre 1978 par son rival au conseil municipal, Dan White.

« Un film subtilement politique qui hisse la question de la préférence sexuelle sur le plan des libertés publiques, écrivait l’Humanité [1], un film qui ne parle pas tant à une communauté qu’au reste du monde. »

Oscar 2009 du meilleur acteur et du meilleur scénario original.

White Night Riots

Reconnu coupable d’homicide volontaire, Dan White, l’assassin, sera finalement libéré au bout de 5 ans. Une clémence qui révolte la communauté gay qui organise une manifestation d’abord pacifique mais qui dégénère quand la police charge.

Dans les jours suivants, les leaders de la communauté gay refusent de se déclarer responsables des violences de cette nuit-là.

Les White Night Riots rappellent les émeutes de Stonewall du 28 juin 1969 qui marquent le début du mouvement moderne des droits des homosexuels aux États-Unis)

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Harvey Milk, de Gus Van Sant
Avec Sean Penn, Josh Brolin, Diego Luna, Emile Hirsch, James Franco
Fiction l États-Unis l vostfr l 2008 l 128 min l Couleur
Oscar 2009 du meilleur acteur et du meilleur scénario original

Notes

[1José Moure, « La douceur militante de Gus Van Sant », L’Humanité, 4 avril 2009.

Voir aussi

L’Initiative Brings

La proposition 6, connue sous le nom d’Initiative Briggs, est une proposition de loi californienne voulue par le sénateur d’État conservateur John Briggs. Cette loi visait à interdire les personnes homosexuelles dans le monde de l’enseignement. L’Initiative Briggs a finalement été rejetée. Cette victoire de la communauté LGBT en Californie a mis fin aux pressions légales contre les droits des homosexuels .

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Une sélection :

La sociologue publie « Les riches contre la planète. Violence oligarchique et chaos climatique ». Entretien Monique Pinçon-Charlot : « Dans tous les domaines de l’activité économique et sociale, les capitalistes ont toujours, toujours, toujours des longueurs d’avance sur nous » AbonnésVoir

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La sociologue Monique Pinçon-Charlot, qui a longtemps analysé avec son mari Michel Pinçon les mécanismes de la domination oligarchique, publie un nouveau livre sur le chaos climatique et elle n’y va pas avec le dos de la cuiller en bambou. Entretien.

Les riches détruisent la planète, comme l’écrivait le journaliste Hervé Kempf. On le sait. Ils le savent. Ils le savent même depuis bien longtemps ! Le nouveau livre de Monique Pinçon-Charlot risque de ne pas plaire à tout le monde. Dans Les riches contre la planète, elle raconte comment une poignée de milliardaires est en train d’accumuler des profits pharaoniques en détruisant la nature, les animaux, les êtres humains et finalement toute la planète, menacée par les émissions de gaz à effet de serre.

Mais surtout, la sociologue analyse comment l’oligarchie, qui a toujours eu une longueur d’avance, organise, encadre et finance sa propre critique et ses contestataires. Histoire que l’écologie ne soit pas un frein au business, mais au contraire l’opportunité de développer de nouveaux marchés selon une « stratégie du choc » décrite par la canadienne Naomi Klein. Le capitalisme fossile est mort ? Vive le capitalisme vert !

Alors que faire ? Arrêter de parler d’« anthropocène », ce n’est pas l’humanité tout entière qui est responsable du dérèglement climatique, mais de « capitalocène », la prédation du vivant étant consciemment exercée par quelques capitalistes des pays les plus riches. Ensuite comprendre ce que masquent les expressions « transition écologique  », « neutralité carbone » ou encore « développement durable » forgées par le capitalisme vert. Et surtout lire d’urgence le livre de Monique Pinçon-Charlot pour prendre conscience que les mécanismes de la domination oligarchique s’immiscent partout, y compris là où on ne les attendait pas…

Alain Ruscio publie « La première guerre d’Algérie. Une histoire de conquête et de résistance, 1830-1852 » aux éditions La Découverte La première guerre d’Algérie (1830-1852) AbonnésVoir

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« Par milliers, les Algériennes et les Algériens furent humiliés, spoliés, déplacés, enfumés, massacrés, décapités... » Il faut connaître cette époque pour comprendre la suite de la colonisation et son dénouement tragique. Dénouement que certains n’acceptent pas et qui le ravivent comme une amputation. Pourtant recherches, témoignages et reportages au cours des dernières années semblaient avoir apporté les moyens d’un apaisement des mémoires. Mais une extrême droite revancharde et négationiste, dotée de forts moyens médiatiques, gagne du terrain. Face à la concurrence des rentes mémorielles, il est donc nécessaire de mieux connaître cette sombre sanglante histoire. Aussi ROSA MOUSSAOUI interroge ALAIN RUSCIO, un des meilleurs historiens du fait colonial qui publie une somme passionnante à La Découverte.

Frédéric LORDON publie« Figures du communisme » aux éditions La Fabrique. Un entretien en deux parties Frédéric Lordon, le capitalisme nous détruit, détruisons le capitalisme (2/2) AbonnésVoir

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Depuis longtemps on se répète : « on sait pas ce qu’on veut, mais on sait ce qu’on veut pas ». Si Lordon reprend la formule, c’est tout d’abord pour dire que ce qu’on ne veut pas, c’est le capitalisme. Nous n’avons plus le choix, c’est lui ou nous, il n’y a plus d’arrangement possible. Comme dit un AMG, « repeindre le capitalisme en noir ne suffit plus ». Oui, c’est vrai, déplorer, dénoncer, condamner, s’indigner à longueur d’année nous conduit à l’impuissance et à la résignation, c’est-à-dire là où nous sommes aujourd’hui.