Ils étaient au chômage, ils sont devenus immensément riches en un temps record, et bien sûr, ça leur pose quelques problèmes... mais ce n’est pas l’essentiel. L’essentiel, c’est qu’entre-temps ils ont complètement bouleversé l’économie mondiale. Comment s’y sont-ils pris ? C’est ce que cherche à comprendre l’animateur vedette de Radio France Plurielle, la jeune et très populaire station de radio publique.
Au commencement, une idée simple, une simple idée... Propulsé par les énergies renouvelables de la fiction et de l’humour, Enfin des bonnes nouvelles invite chacun-e à prendre du recul par rapport à son quotidien pour mieux réfléchir aux moyens de le transformer.
La démarche originale de Vincent Glenn
Dans la décennie 2000, Vincent Glenn a réalisé une série de documentaires pour le cinéma, qui ont accompagné l’émergence du mouvement altermondialiste, très riches en idées, des films posant quelques interrogations fondamentales :
– Davos, Porto Alegre et autres batailles (2003), met en regard le forum économique mondial de Davos (Suisse) et le premier Forum social mondial de Porto Alegre qui se sont déroulés simultanément en janvier 2001 ;
– Pas assez de volume (notes sur l’OMC) (2004), sur le fonctionnement de l’Organisation Mondiale du Commerce ;
– Indices qui s’interrogeait sur la pertinence du PIB comme indicateur de mesure du « niveau de vie des nations ».
Ces trois films documentent ce qui a probablement était un des mouvements les plus encourageant dans un période où les idées anticapitalistes sont revenues en force après la torpeur des années 90 et avant l’offensive idéologique ultra-libérale très violente que nous vivons depuis des années.
Avec Enfin des bonnes nouvelles sorti au cinéma en 2016, Vincent Glenn poursuit cette démarche « altermondialiste » adaptée à la situation et pose quelques questions de notre temps : Comment produire un imaginaire positif et constructif dans ce contexte politique si pauvre en idées et si mortifère ?