Quand un mineur de fond construit un vrai paquebot dans son jardin. Un documentaire de Philippe Lespinasse (2008. 1h32)

L’extraordinaire histoire du paquebot de François Zanella Abonnés

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C’est l’histoire d’un mineur de fond qui construit un paquebot dans son jardin en Lorraine, à 500 kilomètres de la mer. Un paquebot de 33 mètres, réplique exacte du « Majesty of the Seas ». Tout gosse, François Zanella est passionné par le paquebot FRANCE, gloire nationale brusquement abandonnée en 1974. Il le construit d’abord en carton, puis en allumettes puis en métal, tout en répétant « un jour j’aurai mon bateau ». En 1995, il décide de construire un vrai paquebot dans son jardin.

Le film qui intègre les archives personnelles de la famille Zanella commence aux premiers jours de la fabrication et l’accompagne dans l’intimité pendant douze ans. Les plans sont sur la table, le hangar est construit, Zanella et son fils soudent la proue du bateau. Les enfants grandissent, les houillères sont en pleine activité, le bateau prend forme petit à petit. La mine ferme, des drames familiaux frappent, Zanella part en retraite mais les entreprises du secteur et une bande de copains fidèles embarquent. Un beau jour de juin 2005, enfin, le « Majesty of the Seas » est mis à l’eau...

En hommage aussi à Georges Pernoud récemment disparu, créateur de THALASSA, et ami de François Zanella.

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L’extraordinaire histoire du paquebot de François Zanella
Un film de Philippe Lespinasse
France, 2008
Produit par Via Découvertes
Distribué par Java Films

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On ne remerciera jamais assez le cancer et Jésus.

Oui, tout d’abord, merci au cancer. Car s’il n’avait pas eu un cancer en 1985, à 34 ans, Gerhard Haderer aurait eu la vie indigente d’un « créateur » publicitaire. Or, c’est lorsqu’il fut opéré (et guéri) qu’il a tout laissé tomber et s’est tourné à fond vers le genre de dessins que vous allez (re)découvrir, si puissants, si violents qu’ils se passent de tout commentaire, à part quelques gloussements, quelques éclats de rire et pas mal de silences dans le genre grinçant.

Ensuite, merci à Jésus. Et surtout à Monseigneur Christoph Schönborn, cardinal, archevêque de Vienne. En 2002, Gerhard Haderer publiait La Vie de Jésus, un surfeur drogué à l’encens, ce qui faisait un peu scandale dans la très catholique Autriche, si bien que le cardinal archevêque, hors de lui, crut bon de donner l’ordre à l’auteur de présenter ses excuses aux chrétiens pour avoir ridiculisé le fils de Dieu. Au passage, on le voit, l’Islam n’a pas le monopole du refus des caricatures, mais celles-ci eurent beaucoup moins d’écho chez nos défenseurs de la liberté d’expression. Et bien entendu, comme toujours, la censure assura le succès de l’album, qui atteignit 100 000 exemplaires en quelques jours.

Le capitalisme est comparable à une autruche qui avale tout, absolument tout. Mais là, quand même, il y pas mal de dessins de Gerhard Haderer qui lui restent, c’est sûr, en travers de la gorge. On peut rêver et c’est déjà beaucoup.