6 courts métrages de Frédéric Pelle

Séance spéciale : rentrée en courts Abonnés

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A découvrir ce mois-ci, 6 courts métrages de Frédéric Pelle.


Des morceaux de ma femme (2000, 8’59)

Un homme décide de faire table rase de son passé.

Récompenses : 26 prix dont les Grand Prix aux festivals de Clermont-Ferrand, Buenos Aires, Trevignano, Bucarest, Guanajuato, Nice, Manchester, Interfilms Berlin, Evreux et Primefilmfestival. Sélection officielle à Cannes.


Le corbeau (2001, 9’24)

Un corbeau vient perturber le quotidien d’un couple de retraités.

Nominé aux Lutins du court-métrage. Tour de France des Lutins. Grand Prix à Bristol. Meilleur film à Grenade. Prix du Public à Cork, Mention spéciale à Pescara.


Le vigile (2002, 14’07)

À la recherche d’un emploi, Gomez accepte un poste de vigile. Pas vraiment une vocation !

Récompenses : Prix d’interprétation pour Nicolas Abraham à Valenciennes. Sélection à la Semaine Internationale de la critique à Cannes.


Une séparation (2003, 6’47)

François Gomez vient rechercher ses affaires chez Magalie, qu’il a récemment quittée.


Le caissier (2004, 17’50)

Gomez quitte Paris pour revenir au pays, la Corrèze. Il sera guichetier au Crédit Corrézien. Un boulot tranquille...

Récompenses : Grand Prix du court-métrage policier à Cognac - Prix du meilleur court-métrage à Cosne-sur-Loire.


Chambre 616 (2006, 22’03)

Les conséquences immédiates du suicide raté de Monsieur Cossé sur la vie de quelques personnes du quartier.

Récompenses : Prix du syndicat de la critique du meilleur court métrage français.


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Chacun a en soi un bourgeois qui sommeille François Bégaudeau : « Je rêverais qu’une assemblée populaire administre France Inter » AbonnésVoir

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Je suis un bourgeois et j’en suis fier. Personne ne dit une chose pareille. Le bourgeois, c’est l’autre, le bobo, le faux-cul, le gras du bide. Et encore, ça se dit plus, bourgeois, c’est désuet. Depuis longtemps, le bourgeois a appris à se déguiser. Une casquette de pêcheur, une veste de paysan, un blue jean comme les ouvriers. Il a entonné des discours indignés et révoltés contre le mal, contre le fascisme et contre les cons. C’est un libertaire, le bourgeois. Contre l’impôt, contre le voile, contre les flux migratoires incontrôlés. Il proclame la révolution. C’est le titre du livre d’Emmanuel Macron, RÉVOLUTION. Il est progressiste aussi. Le mouvement qui soutient Macron se proclame « progressiste ».

C’est le printemps !!!! Accès libreÉcouter

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Musicale pour fêter l’arrivée des beaux jours...
avec Edith Piaf "Enfin le printemps", Jacques Prévert "Le temps perdu", Aznavour "C’est le printemps", Bourvil, Lester Young "Two to tango" et les Fabulous troubadours "Y des Garçons"

Connaissez-vous Gerhard Haderer ? AbonnésLire

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On ne remerciera jamais assez le cancer et Jésus.

Oui, tout d’abord, merci au cancer. Car s’il n’avait pas eu un cancer en 1985, à 34 ans, Gerhard Haderer aurait eu la vie indigente d’un « créateur » publicitaire. Or, c’est lorsqu’il fut opéré (et guéri) qu’il a tout laissé tomber et s’est tourné à fond vers le genre de dessins que vous allez (re)découvrir, si puissants, si violents qu’ils se passent de tout commentaire, à part quelques gloussements, quelques éclats de rire et pas mal de silences dans le genre grinçant.

Ensuite, merci à Jésus. Et surtout à Monseigneur Christoph Schönborn, cardinal, archevêque de Vienne. En 2002, Gerhard Haderer publiait La Vie de Jésus, un surfeur drogué à l’encens, ce qui faisait un peu scandale dans la très catholique Autriche, si bien que le cardinal archevêque, hors de lui, crut bon de donner l’ordre à l’auteur de présenter ses excuses aux chrétiens pour avoir ridiculisé le fils de Dieu. Au passage, on le voit, l’Islam n’a pas le monopole du refus des caricatures, mais celles-ci eurent beaucoup moins d’écho chez nos défenseurs de la liberté d’expression. Et bien entendu, comme toujours, la censure assura le succès de l’album, qui atteignit 100 000 exemplaires en quelques jours.

Le capitalisme est comparable à une autruche qui avale tout, absolument tout. Mais là, quand même, il y pas mal de dessins de Gerhard Haderer qui lui restent, c’est sûr, en travers de la gorge. On peut rêver et c’est déjà beaucoup.