Une sélection de films courts à voir impérativement

Séance spéciale : quatre courts métrages venus du Brésil Abonnés

1

Le

Ce film était disponible pour les abonnés jusqu'au 4 mai 2019. Retrouvez un nouveau film chaque 1er samedi du mois avec votre abonnement à Là-bas si j'y suis. Voir le film du mois.

Ce mois-ci, Là-bas si j’y suis propose une visite du Brésil à travers une série de quatre courts métrages à la fois drôles, percutants et engagés.
À découvrir, un pamphlet grinçant et culte contre l’économie de marché (L’Île aux fleurs, 1989) ; une comédie sur le pouvoir de la lecture et de la philosophie (Mon ami Nietzsche, 2013) ; un documentaire montrant le foot comme on ne l’a jamais vu (L’Enflammeur, 2017) ; la chronique glaçante du jour où le Brésil a basculé dans le plomb (Jour d’élections, 2018).
Bon visionnage !


L’Île aux fleurs (Ilha das flores)

Le réalisateur suit la trace d’une tomate, de sa culture à la vente en supermarché avant de finir dans la décharge de l’île aux fleurs. Quels rapports entre le libre marché économique brésilien, le marché mondial et le destin de ce plant de tomate ? Ce film l’illustre avec un humour absolument décapant et pose la question des rapports de la société de consommation avec la nature, et finalement avec les hommes, surtout les plus démunis d’entre eux.

L’Île aux fleurs (Ilha de flores) - bande-annonce
par Là-bas si j'y suis
Un film de Jorge Furtado

Brésil / 1989 / Court métrage / Documentaire / Comédie / 13’00


Mon ami Nietzsche (Meu amigo Nietzsche)

La rencontre improbable entre Lucas et Nietzsche marque le début d’une révolution dans l’esprit du jeune garçon, au sein de sa famille et dans la société. Au final, ce n’est plus un petit garçon, c’est une bombe !

Un film de Fáuston Da Silva

Brésil / 2013 / Court métrage / Fiction / Comédie dramatique / 15’00


L’Enflammeur (Boca de Fogo)

Ville de Salgueiro, au coeur de Pernambuco, au Brésil. Dans les tribunes, la chaleur plombe les supporters. À la radio, Boca de fogo enflamme les ondes. Il n’existe aucun commentateur sportif comme lui. Le foot comme on l’entend, mais tel que nul ne l’a jamais vu…

Un film de Luciano Pérez Fernández

Brésil / 2017 / Court métrage / Documentaire / 09’10


Jour d’élections (Dia de Eleição)

Le jour où le Brésil a basculé. La chronique urbaine et très personnelle d’un brésilien qui va voter le jour de l’élection de Bolsonaro. C’est court, percutant, et surtout… glaçant.

Un film de Nereu Afonso Da Silva

Brésil / 2018 / Court métrage / Documentaire / 08’00

Abonnez-vous pour accéder à tous nos contenus, c’est très simple !

Depuis 1989 à la radio, Là-bas si j’y suis se développe avec succès aujourd’hui sur le net. En vous abonnant vous soutenez une manière de voir, critique et indépendante. L’information a un prix, celui de se donner les moyens de réaliser des émissions et des reportages de qualité. C’est le prix de notre travail. C’est aussi le prix de notre indépendance, pour ne pas être soumis financièrement aux annonceurs, aux subventions publiques ou aux pouvoirs financiers.

Je m'abonne J'offre un abonnement

Déjà abonné.e ?
Identifiez-vous

C'est vous qui le dites…Vos messages choisis par l'équipe

Les bouquins de LÀ-BASLire délivre

  • Voir

    La bibliothèque de LÀ-BAS. Des perles, des classiques, des découvertes, des outils, des bombes, des raretés, des bouquins soigneusement choisis par l’équipe. Lire délivre...

    Vos avis et conseils sont bienvenus !

Une sélection :

Le 13 mars 2010 Jean Ferrat prenait le dernier train. On n’oublie pas... FERRAT, C’EST NOUS TOUS ! Des chansons, des archives, des inédits… Accès libreVoir

Le

Il y a 13 ans, le 13 mars, Jean Ferrat prenait le dernier train. On n’oublie pas, car Ferrat, c’est nous tous. La montagne, c’est chez nous, les marins de Potemkine, c’est nos frères, ma môme, c’est la mienne, la nuit et le brouillard, c’est en nous, c’est nous qui ne guérissons pas de notre enfance, c’est nous qui aimons à perdre la raison.

Une série d’histoires dans les luttes pour l’émancipation, racontées par Olivier Besancenot Qui a inventé le 8 mars ? AbonnésVoir

Le

C’est maintenant à peu près acquis pour tout le monde, le 8 mars n’est pas la journée « de la femme », mais la « journée internationale des droits des femmes ». Un jour de manifestations et de grèves qui semble connaître un nouveau souffle avec le mouvement féministe récent, qui lutte autant contre les violences sexistes et sexuelles que pour réduire les inégalités salariales et améliorer les conditions de travail des métiers majoritairement exercés par des femmes. Mais saviez-vous qu’aux origines de cette journée du 8 mars se trouvait l’Internationale socialiste des femmes ?