5 courts métrages d’animation à voir en famille

Séance spéciale : courts métrages d’animation Abonnés

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Ce mois-ci, cinq courts métrages d’animation à découvrir. Bon visionnage !

Happiness (2017)

La recherche du bonheur et de l’accomplissement personnel d’un rongeur, pris dans une course effrénée, funeste et sans but.
Steve Cutts fait ici une satire délirante de notre société moderne.

Un film de Steve Cutts

Royaume Unis / 2017 / Court métrage / Animation / 4’16


Un peu de monnaie, s’il vous plait ? (2008)

Court métrage du cinéaste Ryan Larkin portant sur une série de situations comiques l’ayant marqué alors qu’il faisait la manche à Montréal. Le célèbre animateur est décédé avant d’avoir terminé son film, lequel a été complété par une amie, la productrice et auteure-compositrice Laurie Gordon, accompagnée d’une équipe de jeunes animateurs.

Un film de Laurie Gordon et Ryan Larkin

Canada / 2008 / Court métrage / Animation / Comédie / 7’00


Monsieur Cok (2008)

Monsieur COK est le propriétaire d’une grande usine de fabrication d’obus. Sa passion pour le rendement et son goût du profit le conduisent à remplacer ses employés par des automates très perfectionnés. Résignés les anciens ouvriers assistent impuissants au labeur de leurs remplaçants mécaniques. Cela va susciter la colère de l’un d’entre eux...

Trailer Monsieur COK
par Franck Dion
Un film de Franck Dion

France / 2008 / Court métrage / Animation / 10’00


Le Mont Chef (Atama Yama, 2002)

Adaptation animée du rakugo du même nom, Le Mont Chef raconte l’histoire d’un vieil homme si radin, qu’il en vient à manger des noyaux de cerises. La narration est faite par un rakugoka (Takeharu Kunimoto) donnant une ambiance particulière à ce film.
Avec Le Mont Chef, Kōji Yamamura devient le premier japonais à recevoir le Grand prix du Festival international du film d’animation d’Annecy.

Un film de Kōji Yamamura

Japon / 2002 / Court métrage / Animation / 10’03


Voisins (1952)

Le film raconte l’histoire de deux voisins vivant dans l’amitié et le respect jusqu’à ce qu’une fleur pousse à la ligne mitoyenne de leurs propriétés.
Norman McLaren est considéré comme un des grands maîtres du cinéma d’animation mondial : ses films sont ajoutés au Registre international Mémoire du monde de l’UNESCO.

Un film de Norman McLaren

Canada / 1952 / Court métrage / Animation / 8’00

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Chacun a en soi un bourgeois qui sommeille François Bégaudeau : « Je rêverais qu’une assemblée populaire administre France Inter » AbonnésVoir

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Je suis un bourgeois et j’en suis fier. Personne ne dit une chose pareille. Le bourgeois, c’est l’autre, le bobo, le faux-cul, le gras du bide. Et encore, ça se dit plus, bourgeois, c’est désuet. Depuis longtemps, le bourgeois a appris à se déguiser. Une casquette de pêcheur, une veste de paysan, un blue jean comme les ouvriers. Il a entonné des discours indignés et révoltés contre le mal, contre le fascisme et contre les cons. C’est un libertaire, le bourgeois. Contre l’impôt, contre le voile, contre les flux migratoires incontrôlés. Il proclame la révolution. C’est le titre du livre d’Emmanuel Macron, RÉVOLUTION. Il est progressiste aussi. Le mouvement qui soutient Macron se proclame « progressiste ».

C’est le printemps !!!! Accès libreÉcouter

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Musicale pour fêter l’arrivée des beaux jours...
avec Edith Piaf "Enfin le printemps", Jacques Prévert "Le temps perdu", Aznavour "C’est le printemps", Bourvil, Lester Young "Two to tango" et les Fabulous troubadours "Y des Garçons"

Connaissez-vous Gerhard Haderer ? AbonnésLire

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On ne remerciera jamais assez le cancer et Jésus.

Oui, tout d’abord, merci au cancer. Car s’il n’avait pas eu un cancer en 1985, à 34 ans, Gerhard Haderer aurait eu la vie indigente d’un « créateur » publicitaire. Or, c’est lorsqu’il fut opéré (et guéri) qu’il a tout laissé tomber et s’est tourné à fond vers le genre de dessins que vous allez (re)découvrir, si puissants, si violents qu’ils se passent de tout commentaire, à part quelques gloussements, quelques éclats de rire et pas mal de silences dans le genre grinçant.

Ensuite, merci à Jésus. Et surtout à Monseigneur Christoph Schönborn, cardinal, archevêque de Vienne. En 2002, Gerhard Haderer publiait La Vie de Jésus, un surfeur drogué à l’encens, ce qui faisait un peu scandale dans la très catholique Autriche, si bien que le cardinal archevêque, hors de lui, crut bon de donner l’ordre à l’auteur de présenter ses excuses aux chrétiens pour avoir ridiculisé le fils de Dieu. Au passage, on le voit, l’Islam n’a pas le monopole du refus des caricatures, mais celles-ci eurent beaucoup moins d’écho chez nos défenseurs de la liberté d’expression. Et bien entendu, comme toujours, la censure assura le succès de l’album, qui atteignit 100 000 exemplaires en quelques jours.

Le capitalisme est comparable à une autruche qui avale tout, absolument tout. Mais là, quand même, il y pas mal de dessins de Gerhard Haderer qui lui restent, c’est sûr, en travers de la gorge. On peut rêver et c’est déjà beaucoup.