400 collectifs et personnes lancent un appel

Se fédérer

Le

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Une barricade pendant la Commune de Paris

Depuis plusieurs semaines, des textes, des initiatives, des projets se sont multipliés, mais de manière éparse. C’est pourquoi plus de 400 collectifs et personnes lancent un appel à « se fédérer » face à la guerre sociale exacerbée par l’épidémie. Nous reproduisons cet appel ici.

Nous sommes nombreuses, nous sommes nombreux : nous sommes tant et tant à penser et éprouver que ce système a fait son temps. Mais nos voix sont dispersées, nos appels cloisonnés, nos pratiques émiettées. Au point que, quelquefois, nous doutons de nos forces, nous succombons à la détresse de l’impuissance. Certes, parfois, cette diffraction a du bon, loin des centralisations et, évidemment, loin des alignements. Il n’empêche : nous avons besoin de nous fédérer. Sans doute plus que jamais au moment où une crise économique, sociale et politique commence à verser sa violence sans faux-semblant : gigantesque et brutale. Si « nous sommes en guerre », c’est bien en guerre sociale. D’ores et déjà, les attaques s’abattent, implacables : le chantage à l’emploi, la mise en cause des libertés et des droits, les mensonges et la violence d’État, les intimidations, la répression policière, en particulier dans les quartiers populaires, la surveillance généralisée, la condescendance de classe, les discriminations racistes, les pires indignités faites aux pauvres, aux plus fragiles, aux exilé-es. Pour une partie croissante de la population, les conditions de logement, de santé, d’alimentation, parfois tout simplement de subsistance, sont catastrophiques. Il est plus que temps de retourner le stigmate contre tous les mauvais classements. Ce qui est « extrême », ce sont bien les inégalités vertigineuses, que la crise creuse encore davantage. Ce qui est « extrême », c’est cette violence. Dans ce système, nos vies vaudront toujours moins que leurs profits.

Nous n’avons plus peur des mots pour désigner la réalité de ce qui opprime nos sociétés. Pendant des décennies, « capitalisme » était devenu un mot tabou, renvoyé à une injonction sans alternative, aussi évident que l’air respiré – un air lui-même de plus en plus infecté. Nous mesurons désormais que le capitalocène est bien une ère, destructrice et mortifère, une ère d’atteintes mortelles faites à la Terre et au vivant. L’enjeu ne se loge pas seulement dans un néolibéralisme qu’il faudrait combattre tout en revenant à un capitalisme plus « acceptable », « vert », « social » ou « réformé ». Féroce, le capitalisme ne peut pas être maîtrisé, amendé ou bonifié. Tel un vampire ou un trou noir, il peut tout aspirer. Il n’a pas de morale ; il ne connaît que l’égoïsme et l’autorité ; il n’a pas d’autre principe que celui du profit. Cette logique dévoratrice est cynique et meurtrière, comme l’est tout productivisme effréné. Se fédérer, c’est répondre à cette logique par le collectif, en faire la démonstration par le nombre et assumer une opposition au capitalisme, sans imaginer un seul instant qu’on pourrait passer avec lui des compromis.

Mais nous ne sommes pas seulement, et pas d’abord, des « anti ». Si nous n’avons pas de projet clef en main, nous sommes de plus en plus nombreuses et nombreux à théoriser, penser mais aussi pratiquer des alternatives crédibles et tangibles pour des vies humaines. Nous avons besoin de les mettre en commun. C’est là d’ailleurs ce qui unit ces expériences et ces espérances : les biens communs fondés non sur la possession mais sur l’usage, la justice sociale et l’égale dignité. Les communs sont des ressources et des biens, des actions collectives et des formes de vie. Ils permettent d’aspirer à une vie bonne, en changeant les critères de référence : non plus le marché mais le partage, non plus la concurrence mais la solidarité, non plus la compétition mais le commun. Ces propositions sont solides. Elles offrent de concevoir un monde différent, débarrassé de la course au profit, du temps rentable et des rapports marchands. Il est plus que jamais nécessaire et précieux de les partager, les discuter et les diffuser.

Nous savons encore que cela ne suffira pas : nous avons conscience que la puissance du capital ne laissera jamais s’organiser paisiblement une force collective qui lui est contraire. Nous connaissons la nécessité de l’affrontement. Il est d’autant plus impérieux de nous organiser, de tisser des liens et des solidarités tout aussi bien locales qu’internationales, et de faire de l’auto-organisation comme de l’autonomie de nos actions un principe actif, une patiente et tenace collecte de forces. Cela suppose de populariser toutes les formes de démocratie vraie : brigades de solidarité telles qu’elles se sont multipliées dans les quartiers populaires, assemblées, coopératives intégrales, comités d’action et de décision sur nos lieux de travail et de vie, zones à défendre, communes libres et communaux, communautés critiques, socialisation des moyens de production, des services et des biens…

Aujourd’hui les personnels soignants appellent à un mouvement populaire. La perspective est aussi puissante qu’élémentaire : celles et ceux qui travaillent quotidiennement à soigner sont les mieux à même d’établir, avec les collectifs d’usagers et les malades, les besoins quant à la santé publique, sans les managers et experts autoproclamés. L’idée est généralisable. Nous avons légitimité et capacité à décider de nos vies – à décider de ce dont nous avons besoin : l’auto-organisation comme manière de prendre nos affaires en main. Et la fédération comme contre-pouvoir.

Nous n’avons pas le fétichisme du passé. Mais nous nous souvenons de ce qu’étaient les Fédérés, celles et ceux qui ont voulu, vraiment, changer la vie, lui donner sens et force sous la Commune de Paris. Leurs mouvements, leurs cultures, leurs convictions étaient divers, républicains, marxistes, libertaires et parfois tout cela à la fois. Mais leur courage était le même – et leur « salut commun ». Comme elles et comme eux, nous avons des divergences. Mais comme elles et comme eux, face à l’urgence et à sa gravité, nous pouvons les dépasser, ne pas reconduire d’éternels clivages et faire commune. Une coopérative d’élaborations, d’initiatives et d’actions donnerait plus de puissance à nos pratiques mises en partage. Coordination informelle ou force structurée ? Ce sera à nous d’en décider. Face au discours dominant, aussi insidieux que tentaculaire, nous avons besoin de nous allier, sinon pour le faire taire, du moins pour le contrer. Besoin de nous fédérer pour mettre en pratique une alternative concrète et qui donne à espérer.

Dès que nous aurons rassemblé de premières forces, nous organiserons une rencontre dont nous déciderons évidemment ensemble les modalités.

Pour rejoindre cet appel : appelsefederer@riseup.net
Site internet : sefederer.mystrikingly.com 

Premières et premiers signataires :
Nicole Abravanel, Étienne Adam, Christophe Aguiton, Omar Aktouf, Dominique Alcalde, Jean-Claude Amara, Anne-Laure Amilhat Szary, Nica Andersson, Franck Antoine, Sonia Anton, Philippe Arnaud, Arsija, Emmanuel Arvois, Sophie Asselineau, Jacky Assoun, Françoise Attiba, Claude Bailblé, Bernard Baissat, Benjamin Ball, Philippe Banka, Ludivine Bantigny, Philippe Barre, Maya Basila, Christophe Baticle, Franc Bardou, Stefan Bekier, Gilbert Belgrano, Brigitte Bellard, Olivier Belmontant, Cecilia Benevides, Rémi Bénos, Camille Besombes, Judith Bernard, Alain Bertho, Eric Beynel, Jacques Bidet, Annick Bienfait, Stéphane Bikialo, Philippe Blanchet, Elisabetta Blarasin, Évelyne Bleu, Françoise Bloch, Frédéric Bodin, Giulia Boccato, Christophe Boëte, Pascal Boissel, Françoise Boman, Thierry Borderie, Mathieu Borie, Benoit Borrits, Bernard Bosc, Claude Boucher, Guillaume Bouchon, Stephen Bouquin, Aïcha Bourad, Leila Bourad, Driss Boussaoud, Jacques Boutault, Sarah Boyé, François Brun, Pascal Buresi, Noëlle Burgi-Golub, Laurent Bussière Saint-André, Marie-Claire Cailletaud, Claude Calame, Stéphanie Calvo, Jérôme Camus, Patrice Candillon, Sébastien Canet, Cécile Canut, Pépita Car, Denis de Casabianca, Jean-Pierre Castex, Jean-Noël Castorio, Aurélien Catin, Thierry Cayot, Marc Cefallo, Christian Celdran, Dominique Cellier, Jean-Marc Cerino, Frédéric Certain, Catherine Chabrun, Gérard Chaouat, Siegfried Chapotin, Maureen Chappuit, Marie-Paule Chardon, Eric Charles, Bernard Charlot, Heidi Charvin, Luc Chelly, Nara Cladera, Charlotte Cléro, Yves Cohen, Gérald Collas, Hélène Collon, Marie-Agnès Combesque, Jean-Louis Comolli, Pierre Contesenne, Antonella Corsani, Annick Coupé, Saskia Cousin, François Coustal, Léon Crémieux, Marcel Cunin, Laurence D., Alain Damasio, Antoine Dandonneau, Daniel Davoust, Guillaume Davranche, Vincent Debierre, Marielle Debos, Hugues Débotte, Hélène de Casabianca, Laurence De Cock, Eric Decamps, Stéphanie Dechezelles, Sophia Deeg, Hervé Defalvard, Michel Defalvard, Christian Delacroix, Frédéric Delarue, Jean-René Delépine, Jean-Étienne Delerue, Christine Delphy, Bruno Della Suda, Christian de Montlibert, Robert Descimon, Pierrick Descottes, Romain Descottes, Emmanuel Dessendier, Catherine Deston-Bottin, Rom Desh, Michel Defalvard, Sophie Desrosiers, Delphine Dieu, Serge D’Ignazio, Paul Dirkx, Joss Dray, Marnix Dressen-Vagne, Jean-François Dubost, Frédéric Dufaux, Jean-Michel Dufays, William Dufourcq, Anne Dufresne, Alice Dumoulin, Hélène Duvialard, Stéphane Elmadjian, Jean-Paul Engélibert, Stéphane Enjalran, Didier Epsztajn, Annie Ernaux, Evelyne, Kévin Espinas, Ignacio Eyraud,Jean-Claude Eyraud, Laurent Eyraud-Chaume, Guillaume Faburel, Patrick Farbiaz, Dimitris Fasfalis, Jean Fauché, Daniel Faugeron, Pascale Fautrier, Mathieu Ferradou, Alexandre Ferran, Mathieu Fernandez, Renaud Fiévet, Yann Fiévet, Gérard Filoche, Sylviane Finucci, Marianne Fischman, Fabrice Flipo, Jeremie Foa, Jacques Fontaine, Paquita Franco Blanchard, Alain Frappier, Désirée Frappier, Yves Frémion, Bernard Friot, Karën Fort, Jacques Fortin, Jean-François Foussard, Fanny Gallot, Alain Gallucci, Edith Galy, Florent Gaudez, Franck Gaudichaud, Vincent Gay, Bertrand Geay, Julie Gervais, Jean-Pierre Gesbert, Denis Gheerbrant, Guy Giani, Pascale Gillot, Pierre-Eliel Girard, Marie Giudicelli, Julien Gonthier, Daniel Gostain, Renée Gramaize, Christophe Granger, Nicolas Gregori, Lena Grigoriadou, Frédéric Grimaud, Jannine Guespin, Bernard Giudicelli, Elie Haddad, Jeanne Haugoubart Bonnefoy, Jean-Marie Harribey, Samuel Hayat, Benoît Hazard, Odile Hélier, Marc Herpoux, Leila Hicheri, Thomas Hippler, Céline Hollebecq, Maryvonne Holzem, Thierry Huve, Mathias Isimat-Mirin, Magali Jacquemin, Nicole Jacques-Lefèvre, Bruno Jacquin, Daniel Jeanneteau, Sylvain Jay, Samy Johsua, Anne Jollet, Claude Kaiser, Claudine Katz, Jacques Kebadian, Hervé Kern, Marjorie Keters, Pierre Khalfa, Mohamed Khenniche, Jean-Luc Kop, Isabelle Krzywkowski, Anne Kubler, L’1consolable, Dominique Labourier, Marc Lacreuse, Jean Lafont, Floriane Lagree, Véronique Lamendour, Francis Landron, Sylvie Lange, Patrick Lao, Mathilde Larrère, Sylvie Larue, Fabienne Lauret, Ginette Lavigne, Stéphane Lavignotte, Patrick Laurenceau, Pascal Le Brun, Perrine Leclercq, Michelle Lecolle, Sylvie Le Cocq, Hervé Le Crosnier, Manu Leduc, Dominique Lefèvre, Corinne Le Fustec, Jean Le Gal, Bernard Lemann, Christophe Lemasson, François Le Méhanèze, Romain Le Meur, Alain Lenud, Yann Leredde, Benoît Leroux, Maelenn Le Roux, Michel Letté, Estelle, Lesbec, Laurent Lévy, Pascal Liberatore, Wenceslas Lizé, Louise Loubrieu, Olivier Long, Camille Louis, Michael Lowy, Agnès Lubin, Raymond Macherel, Fanny Madeline, Christian Mahieux, Chowra Makaremi, Pascal Maillard, Henri Maler, Jean Malifaud, Jean-Claude Mamet, Françoise Maquin, Rémi Marie, Philippe Marlière, Killian Martin, Gilles Martinet, Gustave Massiah, Alain Masson, Christian Maurel, Laurence Maurel, Julie Maurice, Olivier Mayer, Sylvie Mayer, Éliane Meillier, Véronique Melchior, Irène Menahem, Rémi Merindol, Denis Merklen, Henri Mermé, Jean-José Mesguen, Madjid Messaoudene, Isabelle Mestre, Valérie Mettais, Stéphane Michot, Noufissa Mikou, Sylvain Milanesi, Jacques Millet, Sylvie Monchatre, Gilles Monsillon, Ana Doldan Montiel, Bénédicte Monville De Secco, José-Luis Moraguès, Robi Morder, Corinne Morel-Darleux, Marc Moreigne, François Mortamet, Mikael Motelica-Heino, Séverin Muller, Alain Munier, Philippe Nabonnand, Claire Nancy, Corinne Nativel, Joël Nayet, Toni Negri, Olivier Neveux, Michel Noel, Jean Noviel, Gisèle Noublanche, Pierre Odin, Bertrand Ogilvie, Denis Orcel, Isabelle Ouvrard, Cléo Pace, Martine Page, Luca Paltrinieri, Anne Parisot, Do Passeri, Dominique Paturel, Frédéric Paschal, Marie-Claude Paume, Dolores Pazos, Willy Pelletier, Irène Pereira, Évelyne Perrin, Anita Perez, Elsa Peyronne, Christian Pfohl, Valerie Phelippeau, Nicole Phelouzat, Olivier Piazza, Stéphane Pichelin, Alexandre Pierrepont, Marlène Pineau, Suzanne Piot, Alain Pires, Francky Poiriez,Jacques Pompon, Raphael Porteilla, Emmanuelle Posse, Antoine Poulain, Paul Poulain, Véronique Poulain, Claude Pourcher, Stéfanie Prezioso, Pierre Prim, André Prône, Claudio Pulgar-Pinaud, Isabelle Quaglia, Yves Quintal, Makan Rafatjou, Marie Rama-Menahem, Claudine Reboux, Manuel Rebuschi, Minelle Riboni, Marie Richard, Nelly Rintaud, Jacques Rioual, Jacqueline Roche, Anne Rocher, Alice Rodrigues, Daniel Rome, Floréal Romero, Patrick Rossignol, Marc Roudet, Benoît Rougelot, Théo Roumier, Pierre Rousset, Michel Ruff, Gilles Sabatier, Isabelle Saint-Saëns, Sophie Sainte-Marie-Heim, Catherine Samary, Kahena Sanaâ, Maria Eleonora Sanna, Gaëlle Santin, Patrick Saurin, Pierre Sauve, Gabrielle Scarabino, Hélène Schneider, Edouard Schoene, Michel Seigneuret, Pinar Selek, Marie Sellier, Alexandre Siguier, Patrick Silberstein, Isabelle Sire, Frédérique Sitri, Camille Six, Alessandro Stella, Jeanne Studer, Benjamin Tauziac, François Ternynck, Jacques Testart, Edwige Thaille, Fanny Thomas, Sylvie Thomas, Lucky Tiphaine, Jean Tortrat, Vincent Touchaleaume, Jean-Marie Toupin, Véronique Tribouilloy, Julien Troccaz, François Tronche, Béatrice Turpin, Marc Tzwangue, Sixtine van Outryve, Patrick Vassallo, Sarah Vaucelle, Françoise Vergès, Francis Verne, Frédéric Verhaegen, Julien Vigouroux, Pierre Vila, Bastien Villeflayoux, Pascal Vitte, Elise Voguet, Nicolas Voisin, Christiane Vollaire, Sophie Wauquier, Louis Weber, Roger Winterhalter, Béa Whitaker, Sylvie Wolf, Catherine Wolff, Carole Yerochewski, Isabelle Yhuel, Philippe Zarka, Pierre Zarka, Olivia Zemor, Serge Zetlaoui, Jeanne Zoundjihekpon, Élisabeth Zucker 

Aggiornamento histoire-géo, ACU (Association des communistes unitaires), Association De(s)générations, CAPJPO-Europalestine, Cerises la coopérative, Changer de Cap, Collectif des révolutionnaires, Collectif Droit à la Belle Ville, Collect’IF paille, EcoRev’, Émancipation collective, Ensemble !-PACG 05, Fédération des syndicats SUD-Rail, « gilets jaunes » de Belleville, « gilets jaunes » enseignement recherche, « gilets jaunes » de Plaine Commune, Jardins Communs, Jarez Solidarités, La Suite du monde, Le Paria, Les infiltrés, On prend les champs, PEPS (Pour une écologie populaire et sociale), Questions de classe(s), Reporters en Colère, Réseau pour l’Autogestion, les Alternatives, l’Altermondialisme, l’Ecologie, le Féminisme, Réseau salariat Essonne, Réseau salariat Pays de Loire, SUD éducation Loiret, SUD éducation Paris, Union prolétarienne ML, Union syndicale Solidaires, Union syndicale SUD Industrie, Unité Communiste de Lyon, Union communiste libertaire

Qui sommes-nous ?

Nous sommes infirmière, cheminot, charpentier, monteuse, postier, ingénieur, professeur, ébéniste, travailleur précaire, assistant sociale, animatrice, éducateur, écrivain public, poète, enseignant, universitaire, cinéaste, retraité, interprète, photographe, journaliste, intermittent du spectacle, technicien dans l’aéronautique, astrophysicien, travailleur sous contrat de l’État, directeur de théâtre, metteuse en scène, anthropologue, ouvrier dans la conception mécanique, éditeur, organisateur de communautés, plasticienne, psychiatre, documentaliste, formatrice, conseillère syndicale, comédienne, responsable d’association, designer, pasteur et théologien, cadre associatif, enseignant-chercheur, environnementaliste, professeure des écoles, statisticien, pilote de ligne, graphiste, informaticienne, médecin, formateur, conseillère syndicale, producteur de films, artiste précaire, linguiste, travailleur social, essayiste, ingénieur de recherche, contractuel, philosphe, téléconseiller, socioéconomiste, architecte, chef de projet multimédias, étudiante, compositeur, psychologue, pédagogue, gestionnaire de contrats, réalisatrice radio…

Nous habitons Ambert (63), Amiens (80), Angers (49), Apt (84), Argenteuil (95), Arradon (56), Aubervilliers (93), Auterive (31), Auxerre (89), Avignon (84), Bagnères de Bigorre (65), Batukau (Bali), Bègles (33), Berlin (Allemagne), Besançon (25), Blois (41), Bruxelles (Belgique), Cayenne (97), Cergy-Pontoise (95), Chambéry (73), Chartres-de-Bretagne (35), Chatres sur Cher (41), Clichy (92), Cossé le Vivien (53), Cotonou (Bénin), Courtry (77), Créteil (94), Diois (26), Dourgne (81), Fontaine (38), Fontenay-aux-Roses (92), Forcé (53), Gaillac-Toulza (31), Gap (05), Gennevilliers (92), Grabels (34), Ivry-sur-Seine (94), La Barque (13), La Bâtie-Neuve (05), L’Aigle (61), La Roche sur Yon (85), Le Havre (76), Le Plessis Robinson (92), L’Île Saint-Denis (93), Lyon (69), Marseille (13), Martigues (13), Metz (57), Montpellier (34), Montréal (Canada), Montreuil (93), Mordelles (35), Nancy (54), Nantes (44), Orléans (45), Paris (75), Piémont Cévenol (30/34), Poitiers (86), Pontoise (95), Rennes (35), Roanne (42), Rouen (76), Rouillé (86), Saint Affrique (12), Saint-Barthélemy-d’Anjou (49), Saint-Cosme-en-Vairais (72), Saint-Denis (93), Saint-Denis-de-la-Réunion (97), Saint-Étienne du Rouvray (76), Saint-Pierre-du-Perray (91), Sanary-sur-Mer (83), Senlis (60), Thionville (57), Toulouse (31), Tours (37), Trappes (78), Valence (26), Vanves (92), Villejuif (94), Villeneuve-Saint-Georges (94), Viry-Chatillon (91), Vitry-sur-Seine (94), Yutz (57)…

Nous nous engageons dans des associations, collectifs, organisations et syndicats divers : parmi bien d’autres, Agir pour l’Environnement, Amnesty International, ATTAC, L’aventure citoyenne, Bas les masques, Big Bang, Bloquons Blanquer, Cerises la coopérative, CGT, Collectif contre les Grands Projets Inutiles, Collectif Gilets jaunes enseignement recherche, Collect’IF Paille, Collectif Lettres Vives, Collectif universitaire contre les violences policières, Collectifs AESH, Commune Thomas Münzer du Mouvement du Christianisme social, Comité National de Résistance et de Reconquête, Comité Place des Fêtes, DécidonsParis, Éducation populaire & transformation sociale, Ensemble !, Europe solidaire sans frontière, Extinction Rébellion, Faire commune, Fondation Copernic, France Amérique Latine, France Insoumise, ICEM-Pédagogie Freinet, Ifaw, Gilets jaunes enseignement recherche, Le Monde d’Après, Le Paria, Ligue des Droits de l’Homme, Marche Mondiale des Femmes Mouvement de la Paix MRAP, Nature&Progrès, Ni guerres ni état de guerre, Nouveau Parti Anticapitaliste NPA, PEPS, Pontoise à Gauche Vraiment, Questions de classe(s), REC –Reporters en colère, Réseau féministe RUPTURES, SNESUP-FSU, SNJ-CGT, SNUipp-FSU, Solidaires étudiant-e-s, Sous-marins jaunes, SOS Villages d’Enfants, Stop nucléaire, Les stylos rouges, SUD Aérien, SUD Éducation, SUD Industrie, SUD PTT, SUD Rail, S’unir à Saint-Pierre Décidons tous de notre ville, Union communiste libertaire, Union syndicale Solidaires, Unité Communiste Lyon, Union juive française pour la paix, Union pacifiste…
(et tout cela n’est pas exhaustif !)

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    Rest forever here in our hearts,
    The last and final moment is yours,
    That agony is your triumph. »

    Tout le monde ou presque connaît ces quatre vers, qui sont les uniques paroles de cette chanson répétées en boucle par Joan Baez. Ce qu’on sait moins, c’est que cette chanson a d’abord été composée par Ennio Morricone pour un film. C’est même deux chansons que Joan Baez a enregistrées en 1971 pour le film de Giuliano Montaldo, Sacco et Vanzetti, qui raconte l’histoire des deux anarchistes italiens condamnés – sans preuves – à mort et exécutés en 1927.

  • Gérard Mordillat : « Vive l’école publique ! » Abonnés

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    C’est un séparatisme qui ne dit pas son nom, mais qui est déjà à l’œuvre de manière éclatante dans la capitale : à Paris, 40 % des lycéens sont scolarisés dans un établissement privé. À l’échelle nationale, la proportion d’élèves scolarisés dans le privé est moindre, mais elle ne cesse de croître. Tout ça est la lointaine conséquence de la loi Debré, adoptée le 29 décembre 1959, qui institutionnalisa le financement public de l’enseignement privé. Durant l’année 1959 déjà, de nombreuses manifestations avaient eu lieu pour s’opposer à ce détournement de fonds publics au profit de l’enseignement privé. Et devinez : qui se trouvait parmi les manifestants ? Gérard Mordillat, bien sûr.

  • SI J’AURAIS SU ! Un nouveau rendez-vous LÀ-BAS avec LAURENCE DE COCK CONTRE LA DESTRUCTION DE L’ÉCOLE PUBLIQUE DANS LE 93 ! Abonnés

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    Laurence de Cock reçoit trois enseignantes du 93, Servanne, Louise et Amandine qui n’ont pas envie de laisser le pouvoir aux destructeurs de l’école publique. Leur but est clair : lutter à fond contre cette destruction, montrer les dégâts, et appeler toutes et tous à la castagne. Oui, entre privé et public c’est la vraie lutte des classes.

Une sélection :

Avant le grand procès de Macron, le 07 mai, un tour dans les archives de Là-bas (juin 2006) BHL : LE PROCÈS DU POMPEUX CORNICHON Accès libreÉcouter

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Attendu par le monde entier, le Grand Procès de Macron aura donc lieu le 7 mai à la Bourse du travail de Paris à 18 heures. C’est le sixième procès du tribunal de Là-bas, créé en ...2003 à l’initiative du dessinateur CABU et de l’équipe de LA-BAS. Enregistrés au théâtre Dejazet à Paris devant des salles combles, d’importantes personnalités ont comparu : CHIRAC Jacques (2003) SARKOZY Nicolas (2005), KOUCHNER Bernard (2008), DSK Dominique (2011). C’est le procès du français le plus entarté au monde, LEVY Bernard-Henri dit BHL diffusé en juin 2006 que nous vous proposons de (re)découvrir aujourd’hui.

Le 13 mars 2010 Jean Ferrat prenait le dernier train. On n’oublie pas... FERRAT, C’EST NOUS TOUS ! Des chansons, des archives, des inédits… Accès libreVoir

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Il y a 13 ans, le 13 mars, Jean Ferrat prenait le dernier train. On n’oublie pas, car Ferrat, c’est nous tous. La montagne, c’est chez nous, les marins de Potemkine, c’est nos frères, ma môme, c’est la mienne, la nuit et le brouillard, c’est en nous, c’est nous qui ne guérissons pas de notre enfance, c’est nous qui aimons à perdre la raison.

Une série d’histoires dans les luttes pour l’émancipation, racontées par Olivier Besancenot Qui a inventé le 8 mars ? AbonnésVoir

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C’est maintenant à peu près acquis pour tout le monde, le 8 mars n’est pas la journée « de la femme », mais la « journée internationale des droits des femmes ». Un jour de manifestations et de grèves qui semble connaître un nouveau souffle avec le mouvement féministe récent, qui lutte autant contre les violences sexistes et sexuelles que pour réduire les inégalités salariales et améliorer les conditions de travail des métiers majoritairement exercés par des femmes. Mais saviez-vous qu’aux origines de cette journée du 8 mars se trouvait l’Internationale socialiste des femmes ?