Tout un été Là-bas : les bonnes feuilles du livre de Noam Chomsky, « L’Optimisme contre le désespoir » (Lux Éditeur)

Noam Chomsky : anarchisme, communisme et révolutions Abonnés

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entretien : C.J. Polychroniou

Dossier : Octobre 17

Qu’est-ce que vous préférez, l’étoile rouge ou le couteau entre les dents ? Le 20ème siècle s’est construit et s’est déchiré sur ces deux images engendrées par la Révolution d’Octobre 1917, admiration aveugle ou rejet épouvanté, espoir ou repoussoir. La page est tournée aujourd’hui, les dix jours qui ébranlèrent le monde ne mettent plus le feu aux tempes. Pour ce centième anniversaire, on entend juste le bruit des pantoufles des éditorialistes qui nous rappellent que Lénine, c’est comme Staline, et Staline, c’est comme Hitler, et Mélenchon, c’est comme Le Pen.

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À voir

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Dans les livres

  • Que faire de 1917 ?

    « Une centaine d’années plus tard, la révolution russe mérite d’être dégagée du mausolée ou de la fosse commune où l’ont respectivement enterrée le stalinisme et le capitalisme », écrit Olivier Besancenot. C’est donc à une contre-histoire de 1917, ce moment « qui a incarné un immense espoir politique », que s’est attelé le porte-parole du NPA, deux fois candidats à la présidentielle pour la LCR. Dans son livre, il a voulu redonner toute la place au véritable héros de cette période, « le peuple russe (…) qui s’est dressé contre le tsarisme et la guerre ». Il est question de liberté, d’émancipation et de l’espoir d’un affranchissement toujours aussi vifs hier qu’aujourd’hui.
  • Octobre 17, la révolution trahie

    Le centième anniversaire d’octobre 1917 est l’occasion pour les éditions Lignes de rassembler les textes de Daniel Bensaïd qui n’a cessé d’effectuer « un retour critique sur la révolution russe ». Entreprise nécessaire aux yeux de ce théoricien de trotskysme mort en 2010 qui s’est toujours intéressé à cet évènement considérable dont le vingtième siècle a dépendu. Parce que pour lui, l’avenir dépend de ce que nous faisons du passé. Parce qu’il a cherché à distinguer cette révolution de sa terrible postérité antirévolutionnaire, bureaucratique et stalinienne avec laquelle on s’est employé à la confondre. Ce livre est présenté par Sophie Wahnich.
  • Les Russes, l’esprit d’un peuple

    Historien, spécialiste de la Russie et de l’Union Soviétique, Marc Ferro a été un des premiers à avoir accès, en URSS, aux archives du Parti Communiste. Lors de ses nombreux voyages et recherches, il a vécu le stalinisme, la perestroïka, les bouleversements politiques et la vie quotidienne d’un peuple qu’il connait très bien. 2017 est l’occasion de parler de la Révolution de 1917 et du régime soviétique, apporter sa propre analyse et évoquer quelques souvenirs personnels, conversations avec les témoins de cet évènement considérable.
  • 10 jours qui ébranlèrent le monde

    « Il est temps que toi et les autres connaissiez la véritable situation politique en Russie en ce moment crucial. » écrit, en octobre 1917, John Reed à un de ses amis. Le journaliste américain qui avait parcouru le Mexique révolutionnaire et l’Europe en guerre, se trouve à Petrograd quand éclate la révolution soviétique. Il la vivra aux côtés de ceux qui la font. De retour aux États-Unis, John Reed rédigera ces 10 jours qui ébranlèrent le monde, texte qui deviendra un best-seller. Il y raconte le tourbillon révolutionnaire dans lequel on peut se perdre tant la densité des évènements est forte, les retournements de situations sont nombreux et les acteurs multiples. Le centenaire de la révolution d’Octobre est l’occasion d’une nouvelle publication de ce monument de journalisme. Avec, en prime, des textes inédits de John Reed, correspondance, articles, récits et documents iconographiques… Lire la suite

Sur notre site

Dans les livres

  • L’optimisme contre le désespoir. Entretiens avec C.J. Polychroniou

    « Nous avons deux options. Le pessimisme qui consiste à baisser les bras et, ce faisant, à contribuer à ce que le pire arrive. Ou l’optimisme, qui consiste à saisir les occasions qui se présentent et, ce faisant, à contribuer à la possibilité d’un monde meilleur ». A 88 ans, Noam Chomsky ne lâche rien, en rendant hommage à ceux et celles qui luttent avec acharnement contre les injustices qui fracturent la société. Dans cette série d’entretiens réalisés avec C.J. Polychroniou, cet intellectuel considérable réaffirme sa profonde conviction, ce qui l’a toujours animé dans ce monde en proie à mille fléaux : l’espoir est encore possible. Mieux, il est plus que jamais indispensable.

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C’est maintenant à peu près acquis pour tout le monde, le 8 mars n’est pas la journée « de la femme », mais la « journée internationale des droits des femmes ». Un jour de manifestations et de grèves qui semble connaître un nouveau souffle avec le mouvement féministe récent, qui lutte autant contre les violences sexistes et sexuelles que pour réduire les inégalités salariales et améliorer les conditions de travail des métiers majoritairement exercés par des femmes. Mais saviez-vous qu’aux origines de cette journée du 8 mars se trouvait l’Internationale socialiste des femmes ?