La lettre hebdo de Daniel Mermet

Macron antisémite !

Le

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Jean-Luc Mélenchon va pouvoir souffler, un nouvel antisémite vient d’être démasqué : Emmanuel Macron ! Oui, ce traître vient de lancer un appel à un embargo sur les livraisons d’armes à Israël [1] alors même que Nétanyahou en a un besoin urgent pour sauver l’Occident et poursuivre sa guerre pour la civilisation judéo-chrétienne, car c’est pour nous aussi qu’il fait cette guerre à Gaza, c’est pour notre bien.

Une guerre qui consiste depuis plus d’un an à massacrer le plus possible de gens, de préférence des femmes et des enfants, à affamer, à détruire Gaza à 80 % en bombardant des hôpitaux, des écoles, des marchés, des mosquées, des camps de réfugiés, des zones humanitaires avec une préférence pour les journalistes, 130 ont été tués jusque-là. Tout ça pour, à la fin, chasser les survivants dans un nouvel exode, le « transfert », et enfin revenir sur cette terre promise par Dieu et « rejudaïser » Gaza pour toujours.

Et pour cela, il faut des armes !

Mais que l’industrie de l’armement se rassure, Emmanuel Macron n’est pas du genre à nuire à une industrie aussi florissante qui distribue d’aussi juteux dividendes à ses actionnaires grâce à ces guerres qui fleurissent ça et là. Un chiffre total de 2 234 milliards de dollars en 2023, la France étant le troisième exportateur mondial d’armement.

« J’ai été extrêmement déçu », a déclaré tristement le premier ministre Benyamin Nétanyahou.

Bien sûr l’opportuniste Macron ne pèse pas lourd, mais il a quand même bien déçu « l’ami Bibi » comme Macron le surnommait tendrement le 16 juillet 2017 en dénonçant devant lui l’antisionisme, « car il est est la forme réinventée de l’antisémitisme ».

Or l’antisioniste aujourd’hui, c’est Macron. Lui qui ose critiquer l’inflexible leader sioniste Nétanyahou dans son combat contre la barbarie et pour la civilisation. Or que dit Macron le renégat ? « Je ne suis pas sur qu’on défende une civilisation en semant soi-même la barbarie » [2].

Propos « inacceptables » et « outranciers », s’est indigné le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF), « jamais en France un Président de la République n’a eu de tels mots ». Macron avait déjà été sifflé lors de la commémoration du massacre terroriste du 7 octobre 2023. Pour le CRIF, défenseur influent du gouvernement israélien en France, ce que beaucoup à travers le monde qualifient de génocide dirigé par un Nétanyahou qui ferait l’objet d’un mandat d’arrêt international pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité délivré par la Cour pénale internationale, tout cela n’est en vérité que « la riposte d’une démocratie attaquée ». Sanglante riposte : 42 000 morts, 105 000 blessés, en majorité des femmes et des enfants, des conséquences incalculables dans une guerre sans fin, c’est pour le CRIF une riposte démocratique.

Mais soyons confiants, ceux qui ont courageusement dénoncé l’antisémitisme de Jean-Luc Mélenchon vont dénoncer à son tour l’antisémite Emmanuel Macron, n’en doutons pas, Raphaël Enthoven, Pascal Perrineau, Michel Onfray, Christophe Barbier, Philippe Val, Manuel Valls et tous nos éclaireurs engagés vont dénoncer Macron l’antisémite, dans un nouveau « J’accuse » !

Ces dignes descendants de Sartre ou de Zola, on les retrouve dans notre émission à ne pas manquer cette semaine, « Comment l’antisémitisme est instrumentalisé pour disqualifier la gauche », où l’on voit que nos experts sont tout à fait dignes des bobards qu’ils dénoncent chez Donald Trump.

Mais aussi à voir et à revoir les émissions et les vidéos de la semaine, de quoi préparer le Grand Soir qui n’est plus qu’une question de temps. Au sens de la durée comme des intempéries, de la pendule comme du climat.

Il est vrai qu’on n’a pas le cul sorti des ronces mais profitons-en tant qu’il y a encore des ronces !

Daniel Mermet

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Notes

[1Etcetera, France Inter, 5 octobre 2024.

[2Conférence internationale de soutien à la population et à la souveraineté du Liban, Paris, 24 octobre 2024.

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    Pourquoi les pauvres votent à droite. Pourquoi les riches votent à gauche. Avec ces deux livres fameux, le journaliste américain Thomas Frank a montré ces puissants phénomènes d’abandon et de mépris de la classe populaire par la bourgeoisie culturelle de gauche ou d’extrême gauche. Nous l’avions reçu en 2018 avec Serge Halimi et Benoît Bréville. Une excellente façon de comprendre comment Donald Trump en est arrivé là et de mettre au point la meilleure façon d’en soulager cette planète sans tarder.

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    En France, qui a peur du grand méchant Trump ?

    Macron s’est empressé de féliciter son ami Donald Trump, mais les Français montrent-ils autant d’entrain ? Pas vraiment, à en croire un sondage BFMTV, média qu’on ne saurait accuser de wokisme : 80 % en ont une mauvaise image, 60 % se disent inquiets.

    Certes, ce n’est qu’un sondage mais il suffit de mesurer autour de soi la stupeur, l’angoisse et le rejet. Mais alors, en France, qui donc se réjouit de cette élection ? Des journalistes qui ne cachent pas leur humide admiration, les guignols de l’info de Bolloré qui exultent sans surprise. Mais que dit-on au Rassemblement national ? Que dit Marine Le Pen en train de se débattre en justice pour détournement de fonds du parlement européen de 2011 à 2015, sachant qu’elle risque une peine de dix ans d’emprisonnement et un million d’amende, ainsi qu’une peine d’inéligibilité pendant cinq ans ?

  • Chaque mardi, Olivier Besancenot raconte les chansons de notre histoire De Lénine à Lennon, « Working Class Hero » ! Abonnés

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    Après avoir choisi leur nom définitif en 1960, après avoir trouvé leur ultime membre, Ringo Starr, en 1962, après dix années de succès planétaire absolument inédit, après des tournées mondiales devant des foules en délire et après la publication de 12 albums, les Beatles se séparent en 1970.

    John Lennon n’attend pas plus de quelques semaines pour créer son groupe suivant, le Plastic Ono Band, avec sa compagne la plasticienne Yoko Ono. La fin des Beatles ne signifie pas la fin de John Lennon puisqu’il crée, avant son assassinat en 1980, certaines des chansons qui ont marqué la culture populaire comme Imagine ou Woman. Ou encore cette chanson qui peut paraître plus politique que le reste de son répertoire : Working Class Hero. Olivier Besancenot revient aujourd’hui sur l’engagement de celui qui répondait, quand on lui demandait ce qui avait tué les Beatles : « le capitalisme ».

  • Le musicien Quincy Jones a replié sa trompette. Hommage en musique avec Henri Salvador et Miles Davis Merci Quincy Jones ! Accès libre

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    Légendaire, c’est le mot le plus utilisé dans la pluie d’hommages qui saluent le départ de Quincy Jones à 91 ans. On a toutes et tous un lien qui nous relie sur cette planète, quels que soient notre lieu, notre âge ou notre couleur, c’est les musiques et les tubes qu’il a composés, arrangés, dirigés, du jazz au hip-hop c’est une suite ininterrompue de musiques aussi savantes que populaires. Il n’est pas le seul et c’est tant mieux, mais le petit gars de Chicago a poussé le bouchon très loin à partir d’une simple trompette.

  • La lettre hebdo de Daniel Mermet Dieu reconnaîtra les chiens Accès libre

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    Gaza, situation apocalyptique. Quinze responsables des agences de l’ONU lancent un appel au monde. C’est un peuple qui meurt de violence, de maladie et de famine. Le même jour, il y a 70 ans, un autre peuple colonisé, l’Algérie, lançait sa lutte pour son indépendance, la « Toussaint rouge ». En France, dans un communiqué ce jour-là aussi, Emmanuel Macron reconnaît l’assassinat par des militaires français, le 3 mars 1957, de Larbi Ben M’hidi, héros de l’indépendance algérienne. Geste opportuniste de Macron certes, mais voilà enfin une reconnaissance officielle qui confirme les aveux du général Paul Aussaresses qui, en 2001, reconnaissait avoir pendu ce jeune chef du FLN en précisant qu’il avait fallu s’y reprendre à deux fois car la corde avait cassé la première fois.

  • Passons de bons moments en attendant la mort ! Un choix de sketches de Blanche Gardin Une joyeuse Toussaint avec Blanche Gardin ! Accès libre

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    Blanche Gardin est un obstacle à la croissance de la France. Innombrables sont en effet les salariés qui regardent ses sketches en secret sur leur écran pendant les heures de travail. Ils tombent par hasard sur un premier sketch et, à 67,4 % (selon Médiaprime Consulting), ils en cherchent un second puis un autre et ainsi de suite, ce qui affecte gravement le rendement et la compétitivité. Aussi, tel le cochon truffier du Périgord, nous avons recherché les meilleurs sketches de Blanche dans les broussailles du net et nous profitons de ce week-end pour vous proposer un choix que vous pourrez savourer sans que l’économie française en soit affectée.

  • Gérard Mordillat part en guerre contre la réécriture de l’histoire Abonnés

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    La Palestine ? « Une terre sans peuple pour un peuple sans terre » selon le célèbre slogan du mouvement sioniste. Le génocide des Indiens d’Amérique du Nord ? La « conquête de l’Ouest ». Robespierre ? Un « précurseur du lepénisme » selon Franz-Olivier Giesbert du Point. On pourrait multiplier les exemples d’expressions et de récits qui réécrivent l’histoire pour mieux l’instrumentaliser. Comme dit le directeur du Shinbone Star à « l’homme qui tua Liberty Valance » dans le film de John Ford, « quand la légende devient réalité, imprimez la légende ! ». Gérard Mordillat part aujourd’hui en guerre contre la légende.

  • Un article de Gideon Levy publié dans « Haaretz » Humiliation, torture et viol : les forces israéliennes terrorisent un camps de réfugiés palestiniens Accès libre

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    Pendant que les massacres se poursuivent au Liban et à Gaza, la Cisjordanie n’est pas épargnée par la violence des forces israéliennes, pourtant peu relayée par la grande majorité des médias en France. C’est pourquoi nous vous proposons, en français, cet article de Gideon Levy paru le 25 octobre dans Haaretz.

  • Chaque mardi, Olivier Besancenot raconte les chansons de notre histoire « Makukuti Kanaky » : l’hymne de la lutte kanak Abonnés

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    Où en est la Nouvelle-Calédonie ? Depuis avril, treize personnes tuées. Cinq militants indépendantistes sont toujours incarcérés en métropole, à 17 000 kilomètres de chez eux. Le couvre-feu est prolongé jusqu’au 5 novembre. La vente d’alcool et de carburant est restreinte. Le port d’armes est prohibé. Les rassemblements de personnes, les défilés et les cortèges sont interdits dans les communes du Grand Nouméa. Bien que les médias français regardent ailleurs depuis que les violences ont cessé en Nouvelle-Calédonie, la lutte des Kanak pour leur indépendance continuent. Or peut-il y avoir une lutte politique sans chant ? Dans l’archipel, une chanson s’est peu à peu imposée comme l’hymne de la révolte : « Makukuti Kanaky », de Djo Bnca. Olivier Besancenot revient aujourd’hui sur la lutte du peuple kanak et sur cette chanson, dont le titre signifie : « notre drapeau Kanaky ».

  • Langage élémentaire contre éléments de langage Abonnés

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    Le langage est une arme puissante et on sait aujourd’hui comment la classe dominante bâtit méticuleusement, par la voix de son personnel politico-médiatique, une forteresse dialectique imprenable autour de ses intérêts, de ses dogmes et de son pouvoir. Il faut lire à ce sujet le très didactique La guerre des mots (Selim Derkaoui et Nicolas Framont, Le Passager clandestin, 2020) qui désamorce avec beaucoup de méthode les principales formules toutes faites de la novlangue capitaliste. On peut conseiller aussi l’excellent Boniments (François Bégaudeau, Amsterdam, 2023) qui relève dans la langue de la bourgeoisie cette fourberie de n’être jamais tout à fait mensongère, pointant ainsi sa facilité, accrue par son statut de demi-vérité, à imprégner en souplesse la pensée dominante. On pourra également se référer aux nombreux manuels d’autodéfense intellectuelle que de salvateurs îlots de presse de gauche (la vraie) publient régulièrement sur cette question. Pour alimenter encore ce débat de fond, je veux quant à moi pointer aujourd’hui une locution ordinaire qui me semble être passée un peu trop facilement entre les mailles du filet. C’est une formule hideuse qui avance pépère derrière son masque de nounours gentil, sans n’être que peu ou prou dénoncée. Elle est même parfois brandie en étendard, y compris par les militants de (la vraie) gauche. C’est pourtant un parfait monstre sémantique : je veux parler du « pouvoir d’achat ».

Une sélection :

La lettre hebdo de Daniel Mermet La résistance d’un prof israélien accusé de trahison Accès libreLire

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On tue Nasrallah, on oublie Gaza, on danse à Tel Aviv, Nétanyahou exulte, BHL est de retour. Joe Biden pleure les enfants morts et fait l’indigné tout en livrant ses bombes à Bibi. Bonne nouvelle aussi pour le RN et Marine Le Pen, ses amis d’extrême droite remportent les législatives en Autriche. Le FPÖ (Parti de la liberté d’Autriche ) – qui soutient Israël – est un parti franchement nazi. Son leader Herbert Kickl veut devenir le VOLKSKANZLER, le « chancelier du peuple », titre emprunté à un autre autrichien, Adolf Hitler.

Hommage à Catherine Ribeiro (1941-2024) Catherine Ribeiro en concert aux Bouffes du Nord Accès libreVoir

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En 1995, la chanteuse Catherine Ribeiro créait au théâtre des Bouffes du Nord le spectacle « Vivre libre ». Elle y chantait ses propres chansons mais aussi celles d’Aragon, de Barbara, Brel, Ferrat, Ferré, Lluís Llach, Colette Magny, Gérard Manset, Danielle Messia, Anne Sylvestre et même, si vous allez jusqu’à la fin, une surprise à réécouter alors que nous célébrons le 80e anniversaire de la libération de Paris. En hommage, nous vous proposons de découvrir ce concert :

L’historien Gérard Noiriel publie PRÉFÉRENCE NATIONALE (Gallimard,3.90Euros) (Vidéo et podcast | durée : 51’23) Préférence nationale : cette vieille recette facho, un sujet urgent AbonnésVoir

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« Il y a toujours un groupe qui symbolise le rejet en fonction de la conjoncture du moment », dit l’historien Gérard Noiriel. Il est urgent de démonter le système de cet apartheid dont les électeurs du RN sont souvent eux-mêmes les premières victimes.