En France, plus de trois millions de petits patrons. Beaucoup ne roulent pas sur l’or, bossent beaucoup et galèrent pas mal. Rien à voir avec les grands requins du CAC 40 et les dirigeants du Medef qui pourtant parlent en leur nom. Écoutez Jean-Marie VIEILLE, un patron à fond contre Macron...
Exploiteurs, profiteurs, buveurs de sueur, un beau jour camarades, un beau soir, de tous ces patrons on fera du boudin, on fera des saucisses pour nourrir les veuves et les orphelins, on fumera tous leurs cigares, on baisera leurs poules de luxe, on pissera dans leurs piscines, on videra leurs Château Margaux, mais attention camarades, il faudra pas se tromper d’ennemi, les patrons, les entrepreneurs comme on dit aujourd’hui, attention, y’en a des gros et y’en a des petits, faut pas confondre Bernard Arnault avec le plombier du quartier, des milliers ils sont, même des millions, 3 millions de petits patrons avec moins de 20 salariés, c’est eux qui font tourner l’économie et souvent ils galèrent entre le dépôt de bilan et la crise de nerfs.
Depuis longtemps, la gauche a mis une frontière entre le patron et le prolétaire, entre le dominant et le dominé, mais en oubliant toujours de se demander qu’est-ce qui domine le dominant. Est-ce que la gauche n’a pas des amis à se faire de ce côté ?
Un reportage à Besançon de Dillah Teibi.
Les différentes séquences du reportage :