ACTE 45 à PARIS. LÀ-BAS DANS TOUTES LES MANIFS. Reportage à Paris de Dillah Teibi

SOYEZ GENTILS, PAS DE VIOLENCES, MACRON VOUS A COMPRIS, AIDEZ-LE, ALLEZ NETTOYER LES PLAGES ! Abonnés

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[EXTRAIT] SOYEZ GENTILS, PAS DE VIOLENCES, MACRON VOUS A COMPRIS, AIDEZ-LE, ALLEZ NETTOYER LES PLAGES ! [RADIO]

C’était un samedi 21 septembre de colère. Un « acte 45 », une marche mondiale pour le climat, une manifestation contre la réforme des retraites, ça allait en faire, du monde et des couleurs.

La journée a commencé dès 9 heures du matin par un rendez-vous des « gilets jaunes » place de la Madeleine, où une déclaration de manifestation avait été déposée par le syndicat Solidaires et Attac. Mais le rassemblement n’a pas été autorisé par la préfecture de police : il y avait largement plus de policiers que de manifestants.

7 500 membres des « forces de l’ordre » étaient mobilisés pour cette grosse journée de manifestations qui coïncidait avec les Journées du Patrimoine. Les « gilets jaunes » entendaient faire de ce samedi 21 septembre une journée « historique » avec le mot d’ordre : « toute la France à Paris ».

Finalement, des manifestations sauvages ont eu lieu dans Paris jusqu’au rendez-vous de 14h, pour la manifestation climat où les « gilets jaunes », les gilets noirs du blacks block et les gilets rouges des syndicats ont rejoint les gilets verts au jardin du Luxembourg. L’enjeu de la journée était la convergence entre l’urgence sociale et l’urgence climatique.

38 000 personnes, selon les organisateurs, ont défilé à Paris contre « l’inaction climatique du gouvernement » ; 15 200 selon le comptage du cabinet Occurrence, rémunéré par plusieurs rédactions. Quant au « nombre jaune » (le compteur de manifestants des « gilets jaunes »), il dénombre 118 000 participants dans toute la France.

À Paris dans LES manifestations du 21 septembre, un reportage de Dillah Teibi.

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reportage : Dillah Teibi
réalisation : Sylvain Richard
images : Florent Michaux

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Voila quelques images de l’acte 45 des « gilets jaunes » et de la marche pour le climat à Paris, ce samedi 21 septembre :

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On ne remerciera jamais assez le cancer et Jésus.

Oui, tout d’abord, merci au cancer. Car s’il n’avait pas eu un cancer en 1985, à 34 ans, Gerhard Haderer aurait eu la vie indigente d’un « créateur » publicitaire. Or, c’est lorsqu’il fut opéré (et guéri) qu’il a tout laissé tomber et s’est tourné à fond vers le genre de dessins que vous allez (re)découvrir, si puissants, si violents qu’ils se passent de tout commentaire, à part quelques gloussements, quelques éclats de rire et pas mal de silences dans le genre grinçant.

Ensuite, merci à Jésus. Et surtout à Monseigneur Christoph Schönborn, cardinal, archevêque de Vienne. En 2002, Gerhard Haderer publiait La Vie de Jésus, un surfeur drogué à l’encens, ce qui faisait un peu scandale dans la très catholique Autriche, si bien que le cardinal archevêque, hors de lui, crut bon de donner l’ordre à l’auteur de présenter ses excuses aux chrétiens pour avoir ridiculisé le fils de Dieu. Au passage, on le voit, l’Islam n’a pas le monopole du refus des caricatures, mais celles-ci eurent beaucoup moins d’écho chez nos défenseurs de la liberté d’expression. Et bien entendu, comme toujours, la censure assura le succès de l’album, qui atteignit 100 000 exemplaires en quelques jours.

Le capitalisme est comparable à une autruche qui avale tout, absolument tout. Mais là, quand même, il y pas mal de dessins de Gerhard Haderer qui lui restent, c’est sûr, en travers de la gorge. On peut rêver et c’est déjà beaucoup.