Reprise par la plupart des médias, y compris à travers le monde, notre vidéo « VIOLENCES POLICIÈRES » fait des vagues jusque sur le bureau de GÉRARD COLLOMB. Très indigné, le ministre de l’Intérieur a suspendu le violent policier qui a été placé en garde à vue.
Vidéo tournée dans l’enceinte du Tribunal de Grande Instance de Paris : je condamne avec la plus grande fermeté ce comportement inadmissible qui vient nuire à l’image de l’ensemble des forces de sécurité.
Le fonctionnaire a été suspendu immédiatement. Une enquête est en cours.— Gérard Collomb (@gerardcollomb) 12 juillet 2018
Par ailleurs, deux enquêtes ont été confiées à l’Inspection générale de la police nationale. Dans les commentaires, vos nombreux messages montrent la diversité de vos points de vue, y compris les messages de policiers, mais les messages haineux ou racistes sont supprimés autant que possible. Il faut aussi saluer les valeureux LANCEURS D’ALERTE qui nous ont informés. Continuez, vous aussi, plutôt que de longs discours, communiquez-nous ces « RENSEIGNEMENTS GÉNÉREUX » qui nous ont mis à plusieurs reprises sur des pistes précieuses.
SUITE À LA DIFFUSION DE NOTRE VIDÉO « VIOLENCES POLICIÈRES » DU 12 JUILLET :
Deux enquêtes confiées à l’Inspection générale de la police nationale
Une enquête a été ouverte jeudi par le parquet de Paris pour « violences par personne dépositaire de l’autorité publique ». Le fonctionnaire stagiaire mis en cause a d’abord été suspendu par le ministre de l’Intérieur, Gérard Collomb, avant d’être finalement placé en garde à vue.
Selon une source proche du dossier, le détenu est un individu qui allait être jugé en comparution immédiate pour vol.
Les investigations ont été confiées à l’Inspection générale de la police nationale (IGPN), la « police des polices », ont précisé le parquet de Paris et la préfecture de police.
En outre, une enquête distincte pour « introduction frauduleuse dans un système automatisé de données » a également été ouverte et confiée elle aussi à l’Inspection générale de la police nationale, a indiqué le parquet de Paris. Cette seconde enquête concerne le fait d’avoir extrait des images du système de vidéosurveillance et de les avoir diffusées, a précisé une source proche du dossier.
Dans un exercice de transparence jusqu’ici inédit, l’Inspection générale de la police nationale avait publié fin juin des chiffres provisoires sur les personnes tuées ou blessées lors d’interventions policières au cours des douze mois écoulés. Selon ces données, ces interventions ont tué 14 personnes et en ont blessé une centaine d’autres, depuis juillet 2017.