Solidarité ordinaire dans le quartier des Tilleuls, au Blanc-Mesnil
Dans les vrais médias, les quartiers populaires, c’est pas compliqué : un coup, c’est les horribles dealers, un coup, c’est les violences contre nos braves policiers, un coup, c’est le voile et les barbus contre notre civilisation. Rien de nouveau. Voilà bien longtemps que le pouvoir bourgeois stigmatise les « classes dangereuses ». Mais voilà aussi longtemps que la classe populaire lutte et résiste.
Et bien sûr, c’est ici que la crise du Covid-19 frappe le plus violemment les plus vulnérables. Les systèmes d’entraide ont été perturbés, voire suspendus. Les associations déjà appauvries et déstabilisées par la suppression des emplois aidés ne parviennent pas toujours à répondre à l’abandon des pouvoirs publics. Dans le 93, dans la cité des Tilleuls, au Blanc-Mesnil, deux petites structures résistent pour aider les habitants livrés à eux-mêmes. Deux associations gérées par les habitants, pour les habitants. On n’a pas d’argent, mais on a les gens !