Des papys qui prennent le frais, bien tranquilles, sur la côte. Au menu : soleil, pastis et rigolades. Sauf que...
Sauf que ces gentils papys ont du sang sur les mains. Et qu’ils en sont fiers...
C’était il y a plus de 60 ans, l’OAS, Organisation de l’Armée Secrète. Le but ? Que l’ALGÉRIE RESTE FRANÇAISE. Ils se sont battus jusqu’au bout. Des terroristes ? Oui, le terrorisme revendiqué comme stratégie. Amnistiés en 1968, ils se voient comme des résistants et des patriotes et parlent librement. Leur ennemi juré : un certain général de Gaulle.
On aurait pu les croire ringards et balayés par l’Histoire. Mais leur NOSTALGÉRIE est devenue une composante majeure de l’idéologie du Rassemblement National (RN), surtout dans le sud de la France. La montée de l’extrême droite ravive le ressentiment colonialiste. La décolonisation n’a pas aboli le colonialisme. On le voit à Gaza et en Cisjordanie. Les nostalgiques de l’Algérie française soutiennent la politique génocidaire d’Israël contre les habitants de Gaza. Le malaise fermente et remonte à la surface. A la remorque de l’extrême-droite, le gouvernement français entrave le soutien à la cause palestinienne.
En 2013, nous avons rencontré les derniers protagonistes de cette histoire sanglante.
Non, rien de rien, les anciens de l’OAS ne regrettent rien...
Une série de reportages de Charlotte Perry de 2013 en quatre volets à suivre cet été :
Écouter la première partie du reportage :