Loi « sécurité globale » : dernière sommation avant le vote du Parlement Abonnés

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Plusieurs centaines de personnes ont manifesté mardi 16 mars devant le Sénat contre la loi « sécurité globale » (photo : Mathieu Dejean/LÀ-BAS SI J’Y SUIS)

Du 16 au 18 mars, la loi « sécurité globale » est examinée au Sénat. En dépit des quelques modifications qu’elle a connues, ses opposants dénoncent un texte liberticide, qui donne les coudées franches à la police et à une surveillance accrue.

La loi « sécurité globale » a eu droit à un comité d’accueil déterminé ce mardi 16 mars devant le Sénat, où elle devait être examinée en séance publique pendant trois jours (après avoir été votée par l’Assemblée nationale en décembre).

Les multiples rues bloquées par des cordons de CRS n’ont pas empêché quelques centaines de personnes (parmi lesquelles des élus – PCF, France insoumise, Europe Écologie-Les Verts –, des associations – Amnesty International, Ligue des droits de l’homme –, le philosophe Frédéric Lordon ou encore le journaliste David Dufresne) de se réunir à l’appel de la coordination « Stop loi sécurité globale ».

Cette proposition de loi concoctée par les députés La République en marche (LREM) Alice Thourot et Jean-Michel Fauvergue (ancien patron du RAID) visait au départ à assurer un « continuum de sécurité » entre la police et la gendarmerie, la police municipale et les agences de sécurité privée. Alors que sa rédaction initiale lui garantissait de ne pas faire trop de vagues, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin himself a ajouté au dernier moment une mesure polémique – l’article 24 –, qui a mis le feu aux poudres.

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Mathieu Dejean

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Dimanche 12 mai, le très médiatique Raphaël Enthoven était invité de Benjamin Duhamel dans son émission « C’est pas tous les jours dimanche » sur BFMTV. L’occasion pour le talentueux orateur d’asséner une de ces belles sentences dont lui seul a le secret : « nous périssons de la criminalisation de l’opinion d’en face ». Criminaliser l’opinion d’en face, c’est pourtant exactement ce que le philosophe a fait pendant toute l’émission, en repeignant systématiquement en odieux antisémite toute personne qui critiquerait les bombardements israéliens sur Gaza. Et ce grâce à une série d’approximations, de contre-vérités et de mensonges dont le nombre et l’ampleur – en seulement vingt-sept minutes d’entretien – forcent le respect. Extraits.

L’État d’Israël contre les juifs. Dialogue avec Sylvain Cypel (2e partie) (VIDÉO | 50:02) AbonnésVoir

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Tout un été Là-bas Alain Gresh : « Palestine, un peuple qui ne veut pas mourir » AbonnésÉcouter

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Tout un été Là-bas : réécoutez ce grand entretien, trois jours après le 7 octobre 2023, avec l’ex-ambassadrice de Palestine LEÏLA SHAHID : APRÈS LA TERREUR, LA TERREUR Accès libreÉcouter

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