Rencontre Régis DEBRAY, Philippe MARTINEZ à la Fête de l’Huma

Le poing tendu, les bras ouverts !

Le

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Quelle différence entre un intellectuel et un ouvrier ? À la Fête de l’Huma, rencontre Régis DEBRAY, Philippe MARTINEZ.


Quelle différence entre un intellectuel et un ouvrier ?

L’ouvrier se lave les mains avant de pisser, l’intellectuel se les lave après. C’est Jacques Prévert qui fait cette différence. Elle avait son utilité au temps où les ouvriers étaient autre chose que des chômeurs et où les intellectuels étaient autre chose que des BHL. Au temps où l’on parlait des « travailleurs manuels et des travailleurs intellectuels » et où le Parti recommandait à ces derniers d’avoir « un pas en avant sur les masses, mais pas deux ».

La défiance est ancienne et non sans fondement. La bourgeoisie culturelle a fait de l’ouvrier un héros soviétique avant d’en faire quelques années plus tard un salaud lepéniste. Tant que les riches eurent besoin des pauvres, la classe populaire avait des armes et des charmes. Avec les délocalisations et le chômage de masse, la force ouvrière perdait sa force et sa grâce. Il faut le reconnaître, c’était malin de la part des « Gros », ainsi qu’on nommait la bourgeoisie au temps du Front Populaire.

Les intellectuels furent à l’avant-garde pour quitter un navire qui ne leur rapportait plus rien, ni place, ni médaille. Ils revinrent au giron natal. Et on vit tout ce clergé retourner sa soutane du côté néo-libéral, nouvelle philosophie, nouvelle gauche, et ne plus avoir le temps de se démaquiller d’un plateau de télé à l’autre. Rares furent les récalcitrants. Ronchon, grinçant, vieille France, Debray en fut. Un cas assez rare. Non pas qu’il alla à contre-courant, le bonhomme, non, mais il poursuivait son long sentier pas toujours lumineux, alors que les autres, eux tout en paillettes, faisaient les hardis rebelles du 20 heures, les guérilleros de Balladur, les Guy Môquet de Sarkozy, les grands déçus de Hollande, sans oublier leur mémorable soutien à l’Otan dans la « guerre humanitaire » au Kosovo.

Le profond mouvement de luttes de cette année ont redonné des couleur à la lutte des classes. Preuve en est, la grande presse qui a déversé son mépris sur Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT. Quant aux intellectuels, ils se sont prudemment tenus le plus loin possible de cette agitation. Régis Debray n’est pas prudent. Des geôles de Bolivie au bureau de Mitterrand qu’il confondait avec de Gaulle, c’est un familier des impasses. Il connaît les murs.

Mais voilà qu’avec toutes ces manifs du printemps, le vieux bougon érudit a eu envie d’offrir un coup de rouge, il ne désespère plus de les voir tomber ces murs, ou de les escalader ou de creuser dessous des souterrains assez vastes pour que l’humanité entière puisse se libérer. Philippe Martinez ne doit pas faire des rêves très différents. Rien de nouveau, l’humanité fait ces rêves depuis toujours. L’Humanité aussi — je parle du journal — et comme c’était la Fête (du journal), ils se sont rencontrés, histoire de lui redonner des couleurs ; poing tendu, bras ouverts ! Et LÀ-BAS était là…

Daniel MERMET

Une vidéo réalisée en partenariat avec Les Amis de l’Humanité :

La société des Amis de l’Humanité a été fondée il y a vingt ans. L’historien Michel Vovelle, l’écrivaine Edmonde Charles-Roux l’ont présidée, et le plasticien Ernest Pignon-Ernest assure, aujourd’hui, cette présidence. Leur première manifestation s’est déroulée le 1er mai 1996, à Paris, Maison de la chimie. Elle a confronté, déjà, le syndicalisme qui sortait de la grande grève de 1995, représenté par les cinq fédérations de cheminots, dont le leader du mouvement, Bernard Thibault, et des philosophes, cinéastes, écrivains, notamment Régis Debray, Robert Guédiguian, Gérard Mordillat, Jean-Claude Guillebaud.

L’association n’a cessé, depuis vingt ans, de cultiver cette relation du mouvement ouvrier et du mouvement intellectuel, dans le sillage du Front populaire dont on a fêté les quatre-vingt ans cette année. Avec le même objectif, ils ont initié, organisé, animé, le dialogue inédit du 9 septembre 2016, après le mouvement du printemps précédent, entre le philosophe Régis Debray et le syndicaliste, secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez, qui n’excluent pas des « suites ». www.amis-humanite.com

Merci à Charles SILVESTRE, Philippe MARTINEZ et Régis DEBRAY.

Marie GALL attend vos messages sur le répondeur de Là-bas si j’y suis au 01 85 08 37 37.

image : Jonathan DUONG et Jeanne LORRAIN
son : Franck HADERER et Sylvain RICHARD
montage : Pascale ALIBERT

(Vous pouvez podcaster cette vidéo en vous rendant dans la rubrique « Mon compte », en haut à droite de cette page.)

Télécharger la vidéo au format .mp3 :

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 Le site de la société des Amis de l’Humanité : amis-humanite.fr

 L’origine de cette rencontre, racontée par Charles SILVESTRE, vice-président des Amis de l’Humanité, à L’Humanite.fr : www.humanite.fr/videos/debat-debray-martinez-renouer-lalliance-entre-le-mouvement-social-et-les-intellectuels-615413

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    « Par milliers, les Algériennes et les Algériens furent humiliés, spoliés, déplacés, enfumés, massacrés, décapités... » Il faut connaître cette époque pour comprendre la suite de la colonisation et son dénouement tragique. Dénouement que certains n’acceptent pas et qui le ravivent comme une amputation. Pourtant recherches, témoignages et reportages au cours des dernières années semblaient avoir apporté les moyens d’un apaisement des mémoires. Mais une extrême droite revancharde et négationiste, dotée de forts moyens médiatiques, gagne du terrain. Face à la concurrence des rentes mémorielles, il est donc nécessaire de mieux connaître cette sombre sanglante histoire. Aussi ROSA MOUSSAOUI interroge ALAIN RUSCIO, un des meilleurs historiens du fait colonial qui publie une somme passionnante à La Découverte.

  • Dans les archives de Là-bas 8 mars, journée internationale des droits des femmes Abonnés

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    C’est maintenant à peu près acquis pour tout le monde, le 8 mars n’est pas la journée « de la femme », mais la « journée internationale des droits des femmes ».}} Un jour de manifestations et de grèves qui semble connaître un nouveau souffle avec le mouvement féministe récent, qui lutte autant contre les violences sexistes et sexuelles que pour réduire les inégalités salariales et améliorer les conditions de travail des métiers majoritairement exercés par des femmes. Mais saviez-vous qu’aux origines de cette journée du 8 mars se trouvait l’Internationale socialiste des femmes ? C’est en effet à Copenhague, en août 1910, lors de la deuxième conférence de l’Internationale des femmes socialistes, que les militantes Clara Zetkin et Alexandra Kollontaï proposèrent de consacrer chaque année une journée à la lutte pour les droits des femmes.

    Pour le 8 mars, redécouvrez quelques-unes de nos émissions consacrées aux luttes féministes.

Une sélection :

Cinq sketches de l’émission allemande « Browser Ballett » Les Allemands sont drôles : ça vous étonne ? Accès libreVoir

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Si ça vous étonne, c’est que vous ne connaissez pas « Browser Ballett » ! « Browser Ballett », c’est l’émission satirique de la ZDF, la deuxième chaîne de télévision publique allemande. Inconnue de ce côté-ci du Rhin, l’émission connaît depuis 2016 une grande popularité en Allemagne. Pour affronter ces temps difficiles, Là-bas si j’y suis vous a traduit quelques-uns de leurs sketches parmi les meilleurs. Comme aurait dit Coluche : « et vous trouvez ça drôle ? »

La lettre hebdo de Daniel Mermet La résistance d’un prof israélien accusé de trahison Accès libreLire

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On tue Nasrallah, on oublie Gaza, on danse à Tel Aviv, Nétanyahou exulte, BHL est de retour. Joe Biden pleure les enfants morts et fait l’indigné tout en livrant ses bombes à Bibi. Bonne nouvelle aussi pour le RN et Marine Le Pen, ses amis d’extrême droite remportent les législatives en Autriche. Le FPÖ (Parti de la liberté d’Autriche ) – qui soutient Israël – est un parti franchement nazi. Son leader Herbert Kickl veut devenir le VOLKSKANZLER, le « chancelier du peuple », titre emprunté à un autre autrichien, Adolf Hitler.

Hommage à Catherine Ribeiro (1941-2024) Catherine Ribeiro en concert aux Bouffes du Nord Accès libreVoir

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En 1995, la chanteuse Catherine Ribeiro créait au théâtre des Bouffes du Nord le spectacle « Vivre libre ». Elle y chantait ses propres chansons mais aussi celles d’Aragon, de Barbara, Brel, Ferrat, Ferré, Lluís Llach, Colette Magny, Gérard Manset, Danielle Messia, Anne Sylvestre et même, si vous allez jusqu’à la fin, une surprise à réécouter alors que nous célébrons le 80e anniversaire de la libération de Paris. En hommage, nous vous proposons de découvrir ce concert :