LÀ-BAS Hebdo n°18

Jean Zay au Panthéon

Le

Cet article est en accès libre grâce aux abonnés modestes et géniaux, mais…

…sans publicité ni actionnaires, Là-bas si j’y suis est uniquement financé par les abonnements. Sans les abonnés, il ne nous serait pas possible de réaliser des émissions et des reportages de qualité. C’est le prix de notre indépendance  : rejoignez-nous  !

Je m'abonne J'offre un abonnement


Jean Zay, par Ernest Pignon-Ernest

Le 27 mai, Jean Zay entrera au Panthéon, accompagné de trois autres figures de la Résistance, Germaine Tillion, Geneviève de Gaulle-Anthonioz et Pierre Brossolette.

On connaît un collège, une rue Jean Zay, mais guère plus. Depuis des années, des fidèles, des chercheurs, des enseignants s’efforçaient de faire connaître et reconnaître Jean Zay, assassiné à 40 ans, en 1944, par la milice de Vichy. Leur travail a porté ses fruits, maintenant que « la patrie reconnaissante » va rendre hommage à un homme constamment attaqué par l’extrême droite, jusqu’à aujourd’hui encore où certaines associations d’anciens combattants condamnent son entrée au Panthéon. Il aurait "insulté" le drapeau, symbole national, dans un poème jamais publié... argument déjà utilisé dans les années 1930 par les violents détracteurs antisémites de Jean Zay, dans leur combat contre l’« anti-France ».

Jean Zay fut le très jeune ministre de l’Éducation Nationale et des Beaux Arts du Front Populaire, en 1936, à 32 ans. En l’espace de trois ans (1936-1939) il allait non seulement créer le festival de Cannes, mais aussi le Musée de l’Homme, le Musée d’Art Moderne, il allait organiser l’Exposition Universelle de 1937, lancer la Cinémathèque Française, rénover la Bibliothèque Nationale, restaurer le château de Versailles et la cathédrale de Reims, fonder le CNRS et même l’ENA, instaurer l’obligation scolaire jusqu’à 14 ans, imposer l’éducation physique à l’école, la médecine préventive scolaire...

Jean Zay au Panthéon (21-05-2015)
Là-bas si j’y suis

De Gringoire à Je suis Partout, la presse de droite et d’extrême droite s’est acharnée sur « Zay le franc-maçon », le « bolchévique » mais surtout sur « le juif Zay ». En 1940 il est arrêté par Vichy, emprisonné jusqu’en 1944. Le 20 juin des miliciens viennent le chercher dans sa prison, l’abattent et le jettent dans un ravin. Son corps ne sera identifié qu’en 1948.

À quelques jours de son entrée au Panthéon, une évocation de Jean Zay avec ses deux filles, l’une née en 1936 dans l’effervescence du Front populaire, l’autre en 1940, lorsque son père est emprisonné. Le parcours d’un homme de gauche au temps où « la gauche essayait ».

Une nouvelle diffusion d’un reportage d’Anaëlle Verzaux (du 23 mai 2013).

Jean Zay, avec les spectateurs d’un théâtre de marionnettes


Merci à Hélène et Catherine Zay, à l’INA, à Christian de Montlibert, sociologue et enfin merci à Gérard Boulanger, avocat et essayiste.

Programmation musicale
 La voix du Front Populaire, par Julien Porret
 Nous sommes deux, par Georges Moustaki
 Wintermezzo, par Chilly Gonzales

Archives sonores
 Jean Zay et le festival de Cannes (1er janvier 1939)
 Louis Jouvet, lecture de "Souvenirs et solitudes" de Jean Zay (juin 1947)
 Hommage de Léon Blum à Jean Zay, à la Sorbonne (juin 1947)


N’oubliez pas que le répondeur attend vos messages au 01 85 08 37 37.

Présentation : Daniel MERMET
Reportage : Anaëlle VERZAUX
Réalisation : Lucie AKOUN et Chloé SANCHEZ
Répondeur : Stéphanie FROMENTIN
Préparation : Jonathan DUONG

(vous pouvez podcaster cette émission en vous rendant dans la rubrique "Mon compte", en haut à droite de cette page)

Voir aussi

À lire

 Souvenirs et solitude, de Jean Zay (2011, aux éditons Belin)
 Jean Zay, l’inconnu de la République, d’Olivier Loubes (2013, aux éditions Armand Colin)
 Jean Zay et la gauche du radicalisme, d’Antoine Prost (2003, Les Presses de Sciences Po, dans la collection Académique)
 L’Affaire Jean Zay : la République assassinée, de Gérard Boulanger (2013, aux éditions Calmann-Lévy)

À écouter

 20 juin 1944 : Jean Zay assassiné par la Milice, une émission de Rendez-vous avec X du 22 mai 2004

Sur notre site

Dans les livres

  • Souvenirs et solitude

    Jean Zay (1904-1944), jeune ministre de l’Éducation nationale et des Beaux arts du Front populaire, fut constamment attaqué par l’extrême droite comme républicain, juif, protestant, franc-maçon et désigné comme l’homme à abattre. En octobre 1940 il est condamné à la déportation par le tribunal de Clermont-Ferrand aux ordres de Vichy, emprisonné à Riom, jusqu’au jour où – le 20 juin 1944 – des miliciens le font sortir de prison pour aller le massacrer dans un bois.

C'est vous qui le dites…Vos messages choisis par l'équipe

Les bouquins de LÀ-BASLire délivre

  • Voir

    La bibliothèque de LÀ-BAS. Des perles, des classiques, des découvertes, des outils, des bombes, des raretés, des bouquins soigneusement choisis par l’équipe. Lire délivre...

    Vos avis et conseils sont bienvenus !

Dernières publis

  • Plus de 400 morts dont des dizaines d’enfants et des centaines de blessés. Entretien avec Daniel Ben Simon à Jérusalem. PODCAST Gaza : Nétanyahou revient massacrer Abonnés

    -

    Écouter

    Après deux mois de trêve, les bombardements israéliens ont repris sur Gaza depuis la nuit du 17 au 18 mars. Plus de 470 morts d’après le ministère de la santé de Gaza, dont 170 enfants et 80 femmes. Quatre dirigeants du Hamas auraient été tués. Un employé de l’ONU a été tué dans une explosion, l’armée israélienne rejette toute implication. Pour Nétanyahou, qui a le soutien illimité de Donald Trump, « ce qui s’est passé à Gaza n’est que le début » car c’est le seul moyen d’en finir. « Désormais les négociations ne se dérouleront que sous le feu ».

    Beaucoup de condamnations officielles à travers le monde (France, Espagne, Irlande, Norvège, Qatar, Russie, Égypte, Jordanie…) et de nombreuses manifestations. Manifs aussi en Israël contre Nétanyahou et sa responsabilité dans le 7 octobre.

  • Laurence De Cock reçoit la députée Clémentine Autain (vidéo et podcast) Clémentine Autain : l’avenir, c’est l’esprit public ! Abonnés

    -

    Voir

    Une « tournée des besoins ». Voilà la démarche de Clémentine Autain depuis plusieurs mois dans la onzième circonscription de Seine-Saint-Denis.

    La députée, qui siège désormais à l’Assemblée nationale dans le groupe écologiste et social, va à la rencontre des électeurs de Sevran, Tremblay-en-France et Villepinte pour savoir de quoi ils ont besoin. À partir de leurs réponses, elle en conclut que la proposition politique qui peut autant séduire les classes populaires des banlieues que celles des campagnes désertifiées doit miser sur la reconstruction et l’extension des services publics : l’hôpital, la SNCF, la poste, les EHPAD, les crèches… Le pouvoir public a démissionné face à la loi du marché, ce qui entraîne un profond ressentiment qui est le carburant de l’extrême droite. Elle a rassemblé ses propositions dans un livre, L’avenir, c’est l’esprit public, et pour en parler elle est l’invitée de Laurence De Cock dans ce nouveau numéro de « Si j’aurais su ».

  • Chaque mardi, Olivier Besancenot raconte les chansons de notre histoire Connaissez-vous l’hymne de l’Armée zapatiste de libération nationale ? Abonnés

    -

    Voir

    Chaque mardi, Olivier Besancenot raconte les chansons de notre histoire. Cette semaine, Olivier revient sur la lutte que mènent depuis trente ans les paysans indigènes révolutionnaires au Chiapas. Ces paysans ont une organisation militaire, l’Armée zapatiste de libération nationale (en espagnol : Ejército Zapatista de Liberación Nacional, EZLN). Et cette armée a un hymne, l’hymne zapatiste. L’occasion aussi de découvrir un genre musical mexicain emprunté par cet hymne : le « corrido ».

  • Une connerie : la deuxième couche Accès libre

    -

    Lire

    Manger son chapeau. Telle était la mission de Paul Vannier, député La France insoumise, sur le plateau de C à vous ce 14 mars : justifier et minimiser la fatale affichette. On ne sait pas s’il s’est dévoué ou s’il a été tiré au sort pour cette mission casse-gueule. Paul Vannier a expliqué que l’image a été traitée par intelligence artificielle sur le logiciel Grok, celui d’Elon Musk.

  • Jean Ferrat : PRÉSENT ! Hommage plein d’archives et de chansons (26.12.1930 - 13.03.2010 ) Jean Ferrat, quinze ans déjà : le temps des cerises ne devrait plus tarder Accès libre

    -

    Lire

    Il y quinze ans, juste avant le printemps, Jean Ferrat prenait son dernier train. Ma France, Ma Môme, Potemkine, La Montagne… ses chansons courent toujours dans les rues. En voilà d’autres, plus inattendues, avec plein d’archives à déguster en attendant le temps des cerises qui ne devrait plus tarder.

  • Chaque mardi, Olivier Besancenot raconte les chansons de notre histoire Anne Sylvestre : « Petit bonhomme » Abonnés

    -

    Voir

    Chaque mardi, Olivier Besancenot raconte les chansons de notre histoire. Cette semaine, inspiré par la mobilisation du 8 mars, Olivier s’est souvenu d’une des premières chansons féministes qu’il a entendue enfant : « Petit bonhomme », d’Anne Sylvestre. Hommage à celle qui ne devait pas forcément apprécier qu’on la surnomme « la Brassens en jupons » et qui a mené comme elle l’entendait une carrière musicale longue de soixante ans. Anne Sylvestre ? « La lumière sans projecteurs » avait un jour écrit L’Humanité.

  • On vise les affects et non la pensée Rima Hassan, sorcière terroriste Abonnés

    -

    Lire

    Fachos, droite et extrême droite, de Retailleau à Marion Maréchal en passant par les 94 sénateurs qui exigent la levée de son immunité parlementaire, une chasse délirante est ouverte contre la députée européenne Rima Hassan suite à son entretien avec Jean-Jacques Bourdin le 27 février.

    Voilà le pourquoi et le comment d’un lynchage ordinaire.

    Charmant dessin daté du 3 mars. Le virage réac du dessinateur Plantu ne date pas d’hier mais il a le mérite de montrer une droitisation générale de plus en plus déboutonnée. Si on suit Plantu, le « dessinateur citoyen », ces dernières années, on arrive à Gaza devenu le Auschwitz du Hamas avec LFI qui garde le camp ? (images trouvées par le site Contre Attaque)

  • Sanctionné suite à ses propos sur la colonisation de l’Algérie, il préfère quitter RTL Jean-Michel Aphatie : je quitte définitivement RTL ! Accès libre

    -

    Voir

    Écarté de la radio suite à ses propos sur les crimes de la colonisation française en Algérie, Jean-Michel Aphatie devait reprendre sa chronique. Mais pour lui, accepter cette réprimande reviendrait à reconnaître ses torts. Or il refuse et quitte définitivement RTL. Il s’en explique sur son compte X. Pour mieux comprendre, voir nos émissions avec l’historien Alain Ruscio.

  • Les crimes de l’armée française dans la conquête de l’Algérie. Questions à Alain Ruscio Pourquoi Aphatie a raison ! Abonnés

    -

    Voir

    LA FRANCE A FAIT DES CENTAINES D’ORADOUR-SUR-GLANE EN ALGÉRIE ! Voilà ce qu’il a dit sur RTL le 25 février 2025. Il parlait des crimes de l’armée française lors de la conquête de l’Algérie. La comparaison est évidemment discutable mais, depuis 1830, la conquête de l’Algérie a été une suite de crimes indéniables depuis longtemps décrits par les historiens. Une histoire toujours passée sous silence et mal connue du grand public. La sortie d’Aphatie a le mérite de pouvoir mettre la lumière sur cette période, ce qui permet de comprendre la suite jusqu’à ce ressentiment qui revient en force entre les deux rives. Voici les précisions de l’historien Alain RUSCIO.

  • Alain Ruscio publie « La première guerre d’Algérie. Une histoire de conquête et de résistance, 1830-1852 » aux éditions La Découverte La première guerre d’Algérie (1830-1852) Abonnés

    -

    Voir

    « Par milliers, les Algériennes et les Algériens furent humiliés, spoliés, déplacés, enfumés, massacrés, décapités... » Il faut connaître cette époque pour comprendre la suite de la colonisation et son dénouement tragique. Dénouement que certains n’acceptent pas et qui le ravivent comme une amputation. Pourtant recherches, témoignages et reportages au cours des dernières années semblaient avoir apporté les moyens d’un apaisement des mémoires. Mais une extrême droite revancharde et négationiste, dotée de forts moyens médiatiques, gagne du terrain. Face à la concurrence des rentes mémorielles, il est donc nécessaire de mieux connaître cette sombre sanglante histoire. Aussi ROSA MOUSSAOUI interroge ALAIN RUSCIO, un des meilleurs historiens du fait colonial qui publie une somme passionnante à La Découverte.

  • Dans les archives de Là-bas 8 mars, journée internationale des droits des femmes Abonnés

    -

    Lire

    C’est maintenant à peu près acquis pour tout le monde, le 8 mars n’est pas la journée « de la femme », mais la « journée internationale des droits des femmes ».}} Un jour de manifestations et de grèves qui semble connaître un nouveau souffle avec le mouvement féministe récent, qui lutte autant contre les violences sexistes et sexuelles que pour réduire les inégalités salariales et améliorer les conditions de travail des métiers majoritairement exercés par des femmes. Mais saviez-vous qu’aux origines de cette journée du 8 mars se trouvait l’Internationale socialiste des femmes ? C’est en effet à Copenhague, en août 1910, lors de la deuxième conférence de l’Internationale des femmes socialistes, que les militantes Clara Zetkin et Alexandra Kollontaï proposèrent de consacrer chaque année une journée à la lutte pour les droits des femmes.

    Pour le 8 mars, redécouvrez quelques-unes de nos émissions consacrées aux luttes féministes.

  • Catherine Weil Sinet : « On n’est pas peu fier de cette aventure et la vie continue ». PODCAST SINÉ MENSUEL, bouquet final ! Abonnés

    -

    Écouter

    Bouquet final. Siné Mensuel fait son dernier numéro. « On n’a plus de sous », dit Catherine Weil Sinet, l’épouse de feu Siné, « on ferme ». Très émue et très fière de cette aventure qui a démarré en 2008 sur un coup de colère contre Philippe Val, alors patron de Charlie Hebdo, qui avait viré Siné en tentant de le faire passer pour antisémite. Mais la grosse ficelle n’a pas marché. Val a été condamné et a dû payer de lourdes indemnités. L’histoire avait alors fait grand bruit. Et Siné Hebdo naquit. Sans publicité, sans mécène, furieusement indépendant et chaleureusement libertaire avec les meilleurs dessinateurs, journalistes, chroniqueurs et humoristes de toute l’histoire de l’humanité. Après 149 numéros, voilà le dernier du « journal qui fait mal et ça fait du bien ». Pour ces 40 pages, dit Catherine Sinet, « la consigne a été : soyons fous, imaginons, rêvons, rions ou hurlons contre les salauds à leur en crever les tympans. Ils nous ont tués. Nous renaîtrons sous une forme ou une autre ». Et puis comme dit le dessinateur Geluck : « en cessant de paraître, nous sauvons plusieurs forêts ».

  • Laurence De Cock reçoit l’historienne Manon Pignot Comment les guerres font la guerre à l’enfance Abonnés

    -

    Voir

    Depuis la Grande guerre jusqu’à l’anéantissement de Gaza, les enfants ne sont jamais épargnés par les guerres. Témoins, victimes directes ou indirectes, futurs soldats, enjeux de la propagande, cibles des combats, les enfants font l’objet d’une attention particulière des états-majors.

    Comment les enfants traversent-ils les guerres ? Comment la représentent-ils ? Comment les guerres visent-elles les enfants ? Manon Pignot est historienne, spécialiste de la Grande guerre et des expériences enfantines de la guerre. Elle publie aux éditions Anamosa Enfants en guerre, guerre à l’enfance ? De 1914 à nos jours, qui est le catalogue d’une exposition visible jusqu’au 15 mars à la Contemporaine. La Contemporaine, c’est le nouveau nom de la bibliothèque de documentation internationale contemporaine (BDIC) située à Nanterre, qui archive, conserve, documente et expose sur les guerres depuis 1917. Manon Pignot est l’invitée de Laurence De Cock dans ce nouvel épisode de « Si j’aurais su ».

  • Pour la journée internationale des droits des femmes, découvrez l’histoire du chant emblématique des luttes féministes Chants de bataille #20 : « L’Hymne des femmes » Abonnés

    -

    Voir

    Certaines chansons ont plusieurs vies, parfois insoupçonnées. Le croiriez-vous si on vous disait que L’Hymne des femmes avait un lien avec l’arrivée d’Hitler au pouvoir et à la Commune de Paris ?

    Pourtant, c’est bien en 1933, en Allemagne, dans le camp de concentration de Börgermoor, qu’a été composée la musique de ce chant par un détenu communiste.

Une sélection :

La lettre hebdo de Daniel Mermet La résistance d’un prof israélien accusé de trahison Accès libreLire

Le

On tue Nasrallah, on oublie Gaza, on danse à Tel Aviv, Nétanyahou exulte, BHL est de retour. Joe Biden pleure les enfants morts et fait l’indigné tout en livrant ses bombes à Bibi. Bonne nouvelle aussi pour le RN et Marine Le Pen, ses amis d’extrême droite remportent les législatives en Autriche. Le FPÖ (Parti de la liberté d’Autriche ) – qui soutient Israël – est un parti franchement nazi. Son leader Herbert Kickl veut devenir le VOLKSKANZLER, le « chancelier du peuple », titre emprunté à un autre autrichien, Adolf Hitler.

Hommage à Catherine Ribeiro (1941-2024) Catherine Ribeiro en concert aux Bouffes du Nord Accès libreVoir

Le

En 1995, la chanteuse Catherine Ribeiro créait au théâtre des Bouffes du Nord le spectacle « Vivre libre ». Elle y chantait ses propres chansons mais aussi celles d’Aragon, de Barbara, Brel, Ferrat, Ferré, Lluís Llach, Colette Magny, Gérard Manset, Danielle Messia, Anne Sylvestre et même, si vous allez jusqu’à la fin, une surprise à réécouter alors que nous célébrons le 80e anniversaire de la libération de Paris. En hommage, nous vous proposons de découvrir ce concert :

L’historien Gérard Noiriel publie PRÉFÉRENCE NATIONALE (Gallimard,3.90Euros) (Vidéo et podcast | durée : 51’23) Préférence nationale : cette vieille recette facho, un sujet urgent AbonnésVoir

Le

« Il y a toujours un groupe qui symbolise le rejet en fonction de la conjoncture du moment », dit l’historien Gérard Noiriel. Il est urgent de démonter le système de cet apartheid dont les électeurs du RN sont souvent eux-mêmes les premières victimes.