Bataille OKINAWA, il y a 80 ans (1) Les SUICIDES COLLECTIFS FORCÉS pendant la bataille la plus violente de la guerre du Pacifique

J’ai tué ma mère, ma sœur de 9 ans et mon frère de 6 ans avec des pierres et des bâtons Abonnés

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Minoru Kinjō, « Suicide collectif forcé », sculpture (photo : Daniel Mermet/LÀ-BAS SI J’Y SUIS)

À OKINAWA, chaque année, le 23 juin, c’est le jour pour les morts de la guerre de 1945. 242 567 sont inscrits sur le mémorial, morts entre avril et juin 1945, au cours des 82 jours les plus atroces de toute la guerre du Pacifique. Six semaines plus tard, le 6 août 1945, les États-Unis larguent la première bombe sur HIROSHIMA puis le 8 août, une seconde bombe sur NAGASAKI. 300 000 morts et des suites toujours imprévisibles.

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reportage : Daniel Mermet et Giv Anquetil
réalisation : Khoi Nguyen et Raphaël Mouterde
traduction : Atsuko Ushioda
programmation musicale : Sion, Over the Rainbow
Nanwei Chin su, Japan

Sur notre site

À écouter

  • Bataille d’OKINAWA ( 2) Il y a 80 ans, la bataille la plus violente de la guerre du Pacifique vue par le sculpteur Minoru Kinjō. Reportage RADIO (Podcast)

    Les âmes des morts d’Okinawa Abonnés

    Écouter
    MINORU KINJŌ, sculpteur du cauchemar d’Okinawa. Il avait six ans en 1945. Il s’est fait sculpteur pour raconter la tragédie de la guerre qui a frappé les habitants de l’île. Sanctuaire YASUKUNI. Le TRÈS haut lieu de la mémoire. Dans ce (…)

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Une sélection :

La sociologue publie « Les riches contre la planète. Violence oligarchique et chaos climatique ». Entretien Monique Pinçon-Charlot : « Dans tous les domaines de l’activité économique et sociale, les capitalistes ont toujours, toujours, toujours des longueurs d’avance sur nous » AbonnésVoir

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La sociologue Monique Pinçon-Charlot, qui a longtemps analysé avec son mari Michel Pinçon les mécanismes de la domination oligarchique, publie un nouveau livre sur le chaos climatique et elle n’y va pas avec le dos de la cuiller en bambou. Entretien.

Les riches détruisent la planète, comme l’écrivait le journaliste Hervé Kempf. On le sait. Ils le savent. Ils le savent même depuis bien longtemps ! Le nouveau livre de Monique Pinçon-Charlot risque de ne pas plaire à tout le monde. Dans Les riches contre la planète, elle raconte comment une poignée de milliardaires est en train d’accumuler des profits pharaoniques en détruisant la nature, les animaux, les êtres humains et finalement toute la planète, menacée par les émissions de gaz à effet de serre.

Mais surtout, la sociologue analyse comment l’oligarchie, qui a toujours eu une longueur d’avance, organise, encadre et finance sa propre critique et ses contestataires. Histoire que l’écologie ne soit pas un frein au business, mais au contraire l’opportunité de développer de nouveaux marchés selon une « stratégie du choc » décrite par la canadienne Naomi Klein. Le capitalisme fossile est mort ? Vive le capitalisme vert !

Alors que faire ? Arrêter de parler d’« anthropocène », ce n’est pas l’humanité tout entière qui est responsable du dérèglement climatique, mais de « capitalocène », la prédation du vivant étant consciemment exercée par quelques capitalistes des pays les plus riches. Ensuite comprendre ce que masquent les expressions « transition écologique  », « neutralité carbone » ou encore « développement durable » forgées par le capitalisme vert. Et surtout lire d’urgence le livre de Monique Pinçon-Charlot pour prendre conscience que les mécanismes de la domination oligarchique s’immiscent partout, y compris là où on ne les attendait pas…

Alain Ruscio publie « La première guerre d’Algérie. Une histoire de conquête et de résistance, 1830-1852 » aux éditions La Découverte La première guerre d’Algérie (1830-1852) AbonnésVoir

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« Par milliers, les Algériennes et les Algériens furent humiliés, spoliés, déplacés, enfumés, massacrés, décapités... » Il faut connaître cette époque pour comprendre la suite de la colonisation et son dénouement tragique. Dénouement que certains n’acceptent pas et qui le ravivent comme une amputation. Pourtant recherches, témoignages et reportages au cours des dernières années semblaient avoir apporté les moyens d’un apaisement des mémoires. Mais une extrême droite revancharde et négationiste, dotée de forts moyens médiatiques, gagne du terrain. Face à la concurrence des rentes mémorielles, il est donc nécessaire de mieux connaître cette sombre sanglante histoire. Aussi ROSA MOUSSAOUI interroge ALAIN RUSCIO, un des meilleurs historiens du fait colonial qui publie une somme passionnante à La Découverte.

Frédéric LORDON publie« Figures du communisme » aux éditions La Fabrique. Un entretien en deux parties Frédéric Lordon, le capitalisme nous détruit, détruisons le capitalisme (2/2) AbonnésVoir

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Depuis longtemps on se répète : « on sait pas ce qu’on veut, mais on sait ce qu’on veut pas ». Si Lordon reprend la formule, c’est tout d’abord pour dire que ce qu’on ne veut pas, c’est le capitalisme. Nous n’avons plus le choix, c’est lui ou nous, il n’y a plus d’arrangement possible. Comme dit un AMG, « repeindre le capitalisme en noir ne suffit plus ». Oui, c’est vrai, déplorer, dénoncer, condamner, s’indigner à longueur d’année nous conduit à l’impuissance et à la résignation, c’est-à-dire là où nous sommes aujourd’hui.