Tranches de France : la nouvelle série de Rencontres de Sophie en dix épisodes

Et vous, si vous étiez maire, vous feriez quoi ? [INTÉGRALE] Abonnés

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C’était il y a des siècles, au début de mars dernier, dans le monde d’avant. C’est là où nous retournons aujourd’hui avec Sophie pour les élections municipales avec une question : et vous, si vous étiez maire, vous feriez quoi ? La Covid est arrivée et nous a fait taire, mais la question est restée et les réponses surtout. Les voilà. Et voilà une nouvelle série de croquis sonores dont Sophie a le secret. Si différents, si proches, si surprenants souvent, modestes et géniaux toujours. Une série de dix podcasts de Sophie Simonot.

Le maire reste l’élu préféré des Français, mais cet amour tremble un peu sur ses bases. En 2014, même dans les villes et les villages, l’abstention a atteint un niveau record (36,45 % des inscrits). Qu’en sera-t-il cette fois-ci ?

Depuis 2014, près de 1 000 maires ont quitté leurs fonctions, découragés par le manque de moyens, écrasés par les responsabilités et déprimés par la baisse de leur pouvoir réel. Et vous, est-ce que vous auriez envie d’être maire, et quelle serait la première mesure à prendre ? C’est la question qu’est allée poser notre reporter pour cette nouvelle série des Rencontres de Sophie, dans un petit village comme il en existe tant d’autres, dans les Landes.

Saint-Julien-en-Born est une petite commune de 1 600 habitants, située à 16 kilomètres de Mimizan, entre Bordeaux et Bayonne, perdue au milieu des pins maritimes, qui vit essentiellement du bois et du tourisme car la mer est à sept kilomètres.

C’’est une commune bicéphale : d’un côté, le centre du village qui vit essentiellement l’hiver, et de l’autre la partie balnéaire, Contis (ou Saint-Julien Plage), une petite zone protégée de 900 mètres de large très prisée des surfeurs, qui grossit comme une baudruche l’été, faisant passer la commune de 1 600 à 15 000 habitants de juin à fin août. Deux ambiances donc, pour un même maire, et des réponses à apporter pour des habitants très divers.

ÉPISODE 01/10 : le « vrai » Landais

Premiers instants passés au village, première rencontre, un « vrai » Landais comme on dit par ici, en partance pour sa balade quotidienne à vélo. Sept kilomètres par jour, ça conserve, effectivement…

ÉPISODE 01/10 : le « vrai » Landais
Et si vous étiez le maire ? Nouvelle série des Rencontres de Sophie Simonot, en dix épisodes, dans un village des Landes.

ÉPISODE 02/10 : les Juliennois du week-end

Le samedi matin, à Saint-Julien, entre les stands de canards et d’armagnac, les populations se croisent : natifs viscéralement attachés à leur terre, néo-ruraux ou nouveaux habitants venus là grâce au tourisme.

ÉPISODE 03/10 : l’éleveur picard

C’est jour de rugby au stade municipal. Saint-Julien-en-Born affronte Pontacq. Et au stade, on croise de tout, y compris des Picards qui se sont retrouvés par hasard à Saint-Julien et qui y sont restés.

ÉPISODE 04/10 : le conseiller municipal

Ce soir, c’est le repas du village, où une bonne partie des habitants se retrouve autour du magret-frites, ou bien des huîtres pour ceux qui préfèrent. Après quatre mandats, le conseiller municipal décide de ne pas se représenter, et de laisser la place aux jeunes.

ÉPISODE 05/10 : le garagiste

Au bistrot Le Saint-Julien, beaucoup sont satisfaits du bilan du maire actuel. Même si les problèmes, eux, existent, notamment pour se loger, alors que le village est pris d’assaut par les touristes l’été.

ÉPISODE 06/10 : Annie

Contis, c’est la plage de Saint-Julien-en-Born. Annie a 73 ans. Elle vit à Contis depuis 1983. D’abord avec son mari, commerçant et joueur de rugby, puis toute seule. Tous les matins, elle hisse un drapeau sur le mât de sa maison, qu’elle redescend chaque soir.

ÉPISODE 07/10 : l’informaticien

« Être maire je pense que c’est le bureau des plaintes ! » Parmi les idées de notre informaticien breton immigré à Saint-Julien-en-Born, la réintroduction du dromadaire dans les Landes pour réaliser des travaux d’agroforesterie et recycler le plastique. De toute façon « la vie n’a pas spécialement de sens alors autant rire un peu ».

ÉPISODE 08/10 : la cuisinière du café associatif

Rendez-vous au brunch du samedi matin au café associatif de Saint-Julien-en-Born. C’est Stella qui prépare à manger pour tout le monde ! Et sa première mesure en tant que maire de la commune, c’est que « plus personne n’ait faim ici ! »

ÉPISODE 09/10 : les « résiniers »

Retour au stade municipal, où le match du LORC (St Julien/Lit-et Mixe) contre Pessac vient de s’achever. Où l’on rencontre enfin des « vrais Landais », des résiniers quelque peu résignés, mais pas tout à fait.

ÉPISODE 09/10 : Les « résiniers »
Et si vous étiez le maire ? Nouvelle série des Rencontres de Sophie Simonot, en dix épisodes, dans un village des Landes.

ÉPISODE 10/10 : Hugo le gitan

Hugo, 27 ans-et-demi, n’est pas à Saint-Julien depuis longtemps, mais il figure déja sur la liste « divers gauche » aux éléctions municipales. Sa première mesure s’il était maire ? « Interdire l’accès à la propriété aux riches », rien que ça...

ÉPISODE 10/10 : Hugo le gitan
Et si vous étiez le maire ? Nouvelle série des Rencontres de Sophie Simonot, en dix épisodes, dans un village des Landes.

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reportages : Sophie Simonot
réalisation : Sylvain Richard

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La lettre hebdo de Daniel Mermet La résistance d’un prof israélien accusé de trahison Accès libreLire

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On tue Nasrallah, on oublie Gaza, on danse à Tel Aviv, Nétanyahou exulte, BHL est de retour. Joe Biden pleure les enfants morts et fait l’indigné tout en livrant ses bombes à Bibi. Bonne nouvelle aussi pour le RN et Marine Le Pen, ses amis d’extrême droite remportent les législatives en Autriche. Le FPÖ (Parti de la liberté d’Autriche ) – qui soutient Israël – est un parti franchement nazi. Son leader Herbert Kickl veut devenir le VOLKSKANZLER, le « chancelier du peuple », titre emprunté à un autre autrichien, Adolf Hitler.

Hommage à Catherine Ribeiro (1941-2024) Catherine Ribeiro en concert aux Bouffes du Nord Accès libreVoir

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En 1995, la chanteuse Catherine Ribeiro créait au théâtre des Bouffes du Nord le spectacle « Vivre libre ». Elle y chantait ses propres chansons mais aussi celles d’Aragon, de Barbara, Brel, Ferrat, Ferré, Lluís Llach, Colette Magny, Gérard Manset, Danielle Messia, Anne Sylvestre et même, si vous allez jusqu’à la fin, une surprise à réécouter alors que nous célébrons le 80e anniversaire de la libération de Paris. En hommage, nous vous proposons de découvrir ce concert :

L’historien Gérard Noiriel publie PRÉFÉRENCE NATIONALE (Gallimard,3.90Euros) (Vidéo et podcast | durée : 51’23) Préférence nationale : cette vieille recette facho, un sujet urgent AbonnésVoir

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« Il y a toujours un groupe qui symbolise le rejet en fonction de la conjoncture du moment », dit l’historien Gérard Noiriel. Il est urgent de démonter le système de cet apartheid dont les électeurs du RN sont souvent eux-mêmes les premières victimes.