COMMENT TRANSFORMER L’INDIGNATION EN CHANGEMENT POLITIQUE ? Retour sur le 15-M de 2011 à Madrid et à Barcelone

ESPAGNE MAI 2011, MOUVEMENT DU 15-M, OUI MAIS APRÈS ??

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Keny ARKANA : « Indignados »
Là-bas si j’y suis

Aujourd’hui retour à Madrid et à Barcelone en mai 2011 pour revivre l’effervescence avec les indignés du 15-M. Même s’il y a des différences, cinq ans après, le mouvement NUIT DEBOUT qui agite aujourd’hui la France depuis le 31 mars se pose les mêmes questions : COMMENT TRANSFORMER L’INDIGNATION EN CHANGEMENT POLITIQUE ?

L’expérience du 15-M peut inspirer nos NUITS DEBOUTS. Nous vous proposons :

- Retour dans l’effervescence de Madrid et Barcelone en mai 2011 (reportages radio d’Antoine Chao et Daniel Mermet)

- Paris, avril 2016, Renaud LAMBERT, journaliste au Monde Diplomatique, décrit l’après 15-M : « LE 15-M, MAIS APRÈS ? »


Madrid mai 2011, une brèche dans le mur de la résignation : reportage radio d’Antoine Chao et Daniel Mermet [43’18]
Une brèche dans le mur de la résignation
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Barcelone, mai 2011. Un repaire de LÀ-BAS place CATALUNYA [34’05]
Un repaire de LÀ-BAS place CATALUNYA
Là-bas si j’y suis

Avril 2016, Bourse du travail de Paris. Le 15-M, oui mais après ? Intervention de Renaud LAMBERT journaliste au Monde Diplomatique [vidéo 06’47]
Avril 2016, Bourse du travail de Paris. Le 15-M, oui mais après ?
par Là-bas si j'y suis
réalisation : Jeanne LORRAIN et Jonathan DUONG
son : Jérôme CHELIUS et Anaëlle VERZAUX

Télécharger la vidéo au format .mp3 :

Avril 2016, Bourse du travail de Paris. Le 15-M, oui mais après ?
Là-bas si j’y suis

(Vous pouvez podcaster ces émissions en vous rendant dans la rubrique « Mon compte », en haut à droite de cette page.)

Écouter l'émission version radio

Un repaire de LÀ-BAS place CATALUNYA
Là-bas si j’y suis

Voir aussi

  Tout tourne autour du soleil, un album de Keny ARKANA (2012, Because Music)

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La sociologue publie « Les riches contre la planète. Violence oligarchique et chaos climatique ». Entretien Monique Pinçon-Charlot : « Dans tous les domaines de l’activité économique et sociale, les capitalistes ont toujours, toujours, toujours des longueurs d’avance sur nous » AbonnésVoir

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La sociologue Monique Pinçon-Charlot, qui a longtemps analysé avec son mari Michel Pinçon les mécanismes de la domination oligarchique, publie un nouveau livre sur le chaos climatique et elle n’y va pas avec le dos de la cuiller en bambou. Entretien.

Les riches détruisent la planète, comme l’écrivait le journaliste Hervé Kempf. On le sait. Ils le savent. Ils le savent même depuis bien longtemps ! Le nouveau livre de Monique Pinçon-Charlot risque de ne pas plaire à tout le monde. Dans Les riches contre la planète, elle raconte comment une poignée de milliardaires est en train d’accumuler des profits pharaoniques en détruisant la nature, les animaux, les êtres humains et finalement toute la planète, menacée par les émissions de gaz à effet de serre.

Mais surtout, la sociologue analyse comment l’oligarchie, qui a toujours eu une longueur d’avance, organise, encadre et finance sa propre critique et ses contestataires. Histoire que l’écologie ne soit pas un frein au business, mais au contraire l’opportunité de développer de nouveaux marchés selon une « stratégie du choc » décrite par la canadienne Naomi Klein. Le capitalisme fossile est mort ? Vive le capitalisme vert !

Alors que faire ? Arrêter de parler d’« anthropocène », ce n’est pas l’humanité tout entière qui est responsable du dérèglement climatique, mais de « capitalocène », la prédation du vivant étant consciemment exercée par quelques capitalistes des pays les plus riches. Ensuite comprendre ce que masquent les expressions « transition écologique  », « neutralité carbone » ou encore « développement durable » forgées par le capitalisme vert. Et surtout lire d’urgence le livre de Monique Pinçon-Charlot pour prendre conscience que les mécanismes de la domination oligarchique s’immiscent partout, y compris là où on ne les attendait pas…

Alain Ruscio publie « La première guerre d’Algérie. Une histoire de conquête et de résistance, 1830-1852 » aux éditions La Découverte La première guerre d’Algérie (1830-1852) AbonnésVoir

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« Par milliers, les Algériennes et les Algériens furent humiliés, spoliés, déplacés, enfumés, massacrés, décapités... » Il faut connaître cette époque pour comprendre la suite de la colonisation et son dénouement tragique. Dénouement que certains n’acceptent pas et qui le ravivent comme une amputation. Pourtant recherches, témoignages et reportages au cours des dernières années semblaient avoir apporté les moyens d’un apaisement des mémoires. Mais une extrême droite revancharde et négationiste, dotée de forts moyens médiatiques, gagne du terrain. Face à la concurrence des rentes mémorielles, il est donc nécessaire de mieux connaître cette sombre sanglante histoire. Aussi ROSA MOUSSAOUI interroge ALAIN RUSCIO, un des meilleurs historiens du fait colonial qui publie une somme passionnante à La Découverte.

Frédéric LORDON publie« Figures du communisme » aux éditions La Fabrique. Un entretien en deux parties Frédéric Lordon, le capitalisme nous détruit, détruisons le capitalisme (2/2) AbonnésVoir

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Depuis longtemps on se répète : « on sait pas ce qu’on veut, mais on sait ce qu’on veut pas ». Si Lordon reprend la formule, c’est tout d’abord pour dire que ce qu’on ne veut pas, c’est le capitalisme. Nous n’avons plus le choix, c’est lui ou nous, il n’y a plus d’arrangement possible. Comme dit un AMG, « repeindre le capitalisme en noir ne suffit plus ». Oui, c’est vrai, déplorer, dénoncer, condamner, s’indigner à longueur d’année nous conduit à l’impuissance et à la résignation, c’est-à-dire là où nous sommes aujourd’hui.