Cette lettre qui a changé votre vie [INTÉGRALE] Abonnés

1

Le


L’été, on s’éloigne, les liens s’étirent, le nous se dénoue et on en renoue au fil des vacances, mais comment rester en contact avec les copains, les amours et la famille quand on prend la tangente ?

Fut un temps où l’été était le mois de la correspondance, les petits mots avec des fleurs séchées, les grandes bafouilles détaillées, et les amours débutantes sur des pages de cahier qu’on envoyait « poste restante ». Sans parler des cartes postales, en noir et en couleurs, avec des tarifs différents selon le nombre de mots, un vrai rituel qui finissait à la poubelle, ou bien punaisées au mur ou gardées précieusement en secret au fond d’un tiroir. Mais ça, c’était avant. Avant les SMS, les mails, Snapchat, WhatsApp et Instagram. Une façon d’écrire bien sûr, une façon nouvelle, mais qu’en reste-t-il ? Quelle trace ? Et d’ailleurs qui écrit encore des lettres ? Et vous, quelle est LA lettre qui continue de vous hanter, après toutes ces années ? Une question anodine, que vous pose Sophie, l’air de rien. Sauf qu’à chaque fois, on rencontre un monde, une manière d’être, une manière de voir, de croire, de rire, de dire, si différente et si proche. Avec Sophie, personne n’est plus surprenant que votre voisin de palier.

ÉPISODE 01/08 : On n’est pas au Moyen Âge !

Dans un parc, des jeunes gens se charrient gentiment, en gardant un œil attentif aux messages « écrits » qu’ils ne cessent de recevoir sur leurs téléphones portables…

ÉPISODE 01/08 : On n’est pas au Moyen Âge !
Et vous, quelle est LA lettre qui continue de vous hanter, après toutes ces années ? Une question anodine, que vous pose Sophie, l’air de rien.

ÉPISODE 02/08 : Fatia

Devant le « carrefour des solidarités », une association de personnes âgées, rencontre avec Fatia, auxiliaire de vie scolaire, qui raconte les lettres de son ancien amoureux corse…

ÉPISODE 03/08 : Lettre du front (de l’épidémie)

Croiser Mariam sur un banc relève de l’exploit : en ce moment, elle travaille 60 heures par semaine au centre de vaccination près de chez elle, à Villiers-le-Bel.

ÉPISODE 04/08 : Le père

C’est l’histoire d’une lettre qui n’a jamais été envoyée. Une lettre écrite comme une thérapie, « car le fait de l’écrire, c’est la preuve de quelque chose ».

ÉPISODE 05/08 : Les Claude

Les Claude ramassent des feuilles mortes dans un parc pour une association de réinsertion. Des lettres, Claude en a attendu toute sa vie, souvent pour des mauvaises nouvelles…

ÉPISODE 06/08 : Le pilote de ligne

André est pilote de ligne. Et André garde tout. Il est pointilleux, exigeant, il se méfie. Et il n’a pas toujours tort.

ÉPISODE 07/08 : la lettre de cette mère que je n’ai pas connue

Mais d’où vient cette violence que Brigitte a en elle ? Et si c’était le seul héritage d’une mère qu’elle a très peu connue ? C’est ce qu’une lettre vient révéler…

ÉPISODE 08/08 : Le « Système de traitement des infractions constatées »

Le Stic, c’est le « Système de traitement des infractions constatées ». « Stic », et non pas Styx, comme le fleuve de la mythologie grecque : les deux peuvent pourtant mener aux Enfers, comme le raconte ce salarié croisé dans le quartier de la Défense…

Programmation musicale :
 Videoclub : SMS
 Guy Béart : Poste restante
 Nina Simone : I’m gonna sit right down and write myself a letter
 Louis Ville : De la main gauche
 Oxmo Puccino : La lettre, tant de choses à te dire
 Yves Simon : Lettre à Monsieur le Receveur de Paris 23
 Serge Gainsbourg : En relisant ta lettre
 Yves Montand : Cartes postales

Abonnez-vous pour accéder à tous nos contenus, c’est très simple !

Depuis 1989 à la radio, Là-bas si j’y suis se développe avec succès aujourd’hui sur le net. En vous abonnant vous soutenez une manière de voir, critique et indépendante. L’information a un prix, celui de se donner les moyens de réaliser des émissions et des reportages de qualité. C’est le prix de notre travail. C’est aussi le prix de notre indépendance, pour ne pas être soumis financièrement aux annonceurs, aux subventions publiques ou aux pouvoirs financiers.

Je m'abonne J'offre un abonnement

Déjà abonné.e ?
Identifiez-vous

C'est vous qui le dites…Vos messages choisis par l'équipe

Les bouquins de LÀ-BASLire délivre

  • Voir

    La bibliothèque de LÀ-BAS. Des perles, des classiques, des découvertes, des outils, des bombes, des raretés, des bouquins soigneusement choisis par l’équipe. Lire délivre...

    Vos avis et conseils sont bienvenus !

Dernières publis

Une sélection :

La lettre hebdo de Daniel Mermet La résistance d’un prof israélien accusé de trahison Accès libreLire

Le

On tue Nasrallah, on oublie Gaza, on danse à Tel Aviv, Nétanyahou exulte, BHL est de retour. Joe Biden pleure les enfants morts et fait l’indigné tout en livrant ses bombes à Bibi. Bonne nouvelle aussi pour le RN et Marine Le Pen, ses amis d’extrême droite remportent les législatives en Autriche. Le FPÖ (Parti de la liberté d’Autriche ) – qui soutient Israël – est un parti franchement nazi. Son leader Herbert Kickl veut devenir le VOLKSKANZLER, le « chancelier du peuple », titre emprunté à un autre autrichien, Adolf Hitler.

Hommage à Catherine Ribeiro (1941-2024) Catherine Ribeiro en concert aux Bouffes du Nord Accès libreVoir

Le

En 1995, la chanteuse Catherine Ribeiro créait au théâtre des Bouffes du Nord le spectacle « Vivre libre ». Elle y chantait ses propres chansons mais aussi celles d’Aragon, de Barbara, Brel, Ferrat, Ferré, Lluís Llach, Colette Magny, Gérard Manset, Danielle Messia, Anne Sylvestre et même, si vous allez jusqu’à la fin, une surprise à réécouter alors que nous célébrons le 80e anniversaire de la libération de Paris. En hommage, nous vous proposons de découvrir ce concert :

L’historien Gérard Noiriel publie PRÉFÉRENCE NATIONALE (Gallimard,3.90Euros) (Vidéo et podcast | durée : 51’23) Préférence nationale : cette vieille recette facho, un sujet urgent AbonnésVoir

Le

« Il y a toujours un groupe qui symbolise le rejet en fonction de la conjoncture du moment », dit l’historien Gérard Noiriel. Il est urgent de démonter le système de cet apartheid dont les électeurs du RN sont souvent eux-mêmes les premières victimes.