Persistance de la NOSTALGÉRIE. Une série de quatre reportages de Charlotte PERRY (RADIO PODCAST)

Non rien de rien, non les anciens de l’OAS ne regrettent rien (3/4)

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Les anciens de l’OAS n’aiment pas ce terme NOSTALGÉRIE. « Toujours avec la même haine, le ton méprisant, on nous taxe de nostalgiques de l’Algérie française. Est-ce que la Shoah ou le wagon des Milles sont de la nostalgie ? Est-ce que le génocide d’un million et demi de nos amis Arméniens, c’est de la nostalgie ? ».

On ne voit pas très bien le sens de cette comparaison. On n’ose pas comprendre que les anciens tueurs de l’OAS se comparent à des victimes de génocide. On pourrait les voir comme les derniers reliquats de l’époque révolue des colonies sauf que le RN cultive ce ressentiment qui le renforce.

Après Marignane, Perpignan et Béziers, c’est au tour d’Aix-en-Provence de voir inaugurer une stèle en l’honneur des « Martyrs de l’Algérie française ». Une nouvelle guerre des mémoires où le nom de l’OAS n’est jamais prononcé alors que les membres de l’OAS sont omniprésents lors de ces cérémonies.

Une bataille des stèles qui se retrouve devant les tribunaux administratifs pour « apologie publique ». Comme à Marignane où, après trois années d’une bataille acharnée, le tribunal administratif de Marseille a ordonné le démantèlement de la stèle car « susceptible de manquer de respect aux familles des victimes d’activistes de l’OAS et de heurter certains usagers du cimetière ».


Écouter la troisième partie du reportage :
[RADIO] Non rien de rien, non les anciens de l’OAS ne regrettent rien (3/4)
Troisième volet du reportage de Charlotte Perry.
Après Marignane, Perpignan et Béziers, c’est au tour d’Aix-en-Provence de voir inaugurer une stèle en l’honneur des « Martyrs de l’Algérie française ». Une nouvelle guerre des mémoires où le nom de l’OAS n’est jamais prononcé alors que les membres de l’OAS sont omniprésents lors de ces cérémonies.

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