Hommage à Jean Ferrat

Ah, qu’il vienne au moins le temps des cerises !

Le

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<i>(dessin : Daniel Mermet)</i>
13 mars 2010. Sept ans déjà mais vous n’avez pas oublié Jean Ferrat. « J’en parle toujours au présent », dit Christiane. Prenez le temps d’écouter ou de réécouter notre émission hommage du 15 mars 2010. L’une des plus écoutées de l’histoire de LÀ-BAS.
Nous avons reçu des centaines de messages à la suite de cette émission. L’un des plus beaux était celui d’un auditeur, un maçon retraité, qui se souvenait de la première fois où il avait entendu Ferrat chantant Aragon, « Que serais-je sans toi, qui vins à ma rencontre / Que serais-je sans toi qu’un cœur au bois dormant… »
C’était sur un chantier, le transistor posé sur un coin d’échafaudage.
« Qu’une aiguille arrêtée au cadran de la montre / Que serais-je sans toi que ce bal du ciment »
Oui, voilà ce qu’il avait compris, le bal du ciment…
Et ça lui parlait, et ça lui plaisait à ce jeune maçon tout ému.

Et aussi merci à Christiane pour son message laissé en 2015 !

Hier, 15 mars 2015, mon mari et moi avons écouté Jean FERRAT avec un PLAISIR et une ÉMOTION IMMENSES. Nous avons presque tous ses disques ! C’est un GRAND dans son domaine, comme Coluche l’est dans le sien ! J’en parle toujours au présent car pour moi (nous), ces deux-là ne mourront jamais ! Leur humanité, leur intelligence du cœur en font et en feront TOUJOURS nos compagnons de route au quotidien, surtout en cette période de troubles économiques et sociaux graves.

Après Nuit et brouillard, Potemkine nous donne l’ESPOIR que l’on PEUT et l’on DOIT dire « NON » quand le pire nous attend. Ma France illustre également très bien les vraies valeurs de notre pays et La Porte à droite décrit point par point ce que nous sommes en train de vivre !!!

Mais pour rester optimiste et positiver, je dirais, comme Jean FERRAT, que la Femme est l’Avenir de l’Homme (je ne parle pas de Marine ni de quelques autres, à droite) et, pour aujourd’hui, je terminerai mon message par C’est beau la Vie que chantait si bien notre cher Jean !

Christiane

Un hommage à Jean Ferrat, diffusé pour la première fois le 15 mars 2010 :

[RADIO] Hommage à Jean Ferrat [15 mars 2010]

Programmation musicale :
- Jean Ferrat : Camarade
- Jean Ferrat : Ma môme
- Jean Ferrat : Nuit et brouillard
- Jean Ferrat : Que serais-je sans toi
- Jean Ferrat : Pauvres petits c…
- Jean Ferrat : Les jeunes imbéciles
- Jean Ferrat : Le bilan
- Jean Ferrat : 17 ans
- Jean Ferrat : Un air de liberté
- Jean Ferrat : La porte à droite
- Jean Ferrat : Les cerisiers


Pauline BOULET attend vos messages sur le répondeur de Là-bas si j’y suis au 01 85 08 37 37.

présentation : Daniel MERMET
réalisation : Khỏi NGUYEN et Raphaël MOUTERDE

(Vous pouvez podcaster cette émission en vous rendant dans la rubrique "Mon compte", en haut à droite de cette page.)

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C’est le printemps !!!! Accès libreÉcouter

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On ne remerciera jamais assez le cancer et Jésus.

Oui, tout d’abord, merci au cancer. Car s’il n’avait pas eu un cancer en 1985, à 34 ans, Gerhard Haderer aurait eu la vie indigente d’un « créateur » publicitaire. Or, c’est lorsqu’il fut opéré (et guéri) qu’il a tout laissé tomber et s’est tourné à fond vers le genre de dessins que vous allez (re)découvrir, si puissants, si violents qu’ils se passent de tout commentaire, à part quelques gloussements, quelques éclats de rire et pas mal de silences dans le genre grinçant.

Ensuite, merci à Jésus. Et surtout à Monseigneur Christoph Schönborn, cardinal, archevêque de Vienne. En 2002, Gerhard Haderer publiait La Vie de Jésus, un surfeur drogué à l’encens, ce qui faisait un peu scandale dans la très catholique Autriche, si bien que le cardinal archevêque, hors de lui, crut bon de donner l’ordre à l’auteur de présenter ses excuses aux chrétiens pour avoir ridiculisé le fils de Dieu. Au passage, on le voit, l’Islam n’a pas le monopole du refus des caricatures, mais celles-ci eurent beaucoup moins d’écho chez nos défenseurs de la liberté d’expression. Et bien entendu, comme toujours, la censure assura le succès de l’album, qui atteignit 100 000 exemplaires en quelques jours.

Le capitalisme est comparable à une autruche qui avale tout, absolument tout. Mais là, quand même, il y pas mal de dessins de Gerhard Haderer qui lui restent, c’est sûr, en travers de la gorge. On peut rêver et c’est déjà beaucoup.