Septembre

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  • Une journée sans personne Accès libre

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    Du distributeur de billet à la caisse automatique du supermarché en passant par la voix de votre GPS ou celle de Siri, votre assistant numérique, vous pouvez passer des journées entières sans contact avec une personne humaine. Les (…)
  • SALE TEMPS POUR LES ROMS Accès libre

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    À six mois des municipales, le racisme contre les Roms se déchaîne au nom des valeurs républicaines et de la défense des vulnérables, bien entendu. Pourtant, sans tambour ni trompette, il y a des endroits où l’intégration, ça marche. (…)
  • FUKUSHIMA, RIEN À VOIR Accès libre

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    L’ACRO, l’Association pour le Contrôle de la Radioactivité dans l’Ouest, créée en 1986 après la catastrophe de Tchernobyl, implique les riverains des installations nucléaires dans la surveillance des niveaux de la radioactivité, mais (…)
  • Ce populisme qui vient Accès libre

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    À quoi ressemble le populisme d’aujourd’hui ? Et d’abord quel sens donner à ce mot qui a beaucoup servi ? Des questions posées aujourd’hui à RAPHAËL LIOGIER, sociologue et philosophe. Un entretien de Daniel Mermet.
  • No Joke, la muscu de rue Accès libre

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    Une plongée dans l’univers du "Street Workout" à Grigny en Essone, où contrairement aux clichés véhiculés sur les banlieues, les jeunes des cités ne commettent pas forcément du trafic ou des délits... Reportage : Charlotte Perry.
  • La teuf à l’Huma ! (2) Accès libre

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    Deuxième partie aujourd’hui, les Zebda chantent Victor Jara et Kateb Yacine, Gérard Filoche démolit l’ANI, Georges Bartoli nous montre son Chili, Monique et Michel Pincon-Charlot tapent sur les riches et les AMG rigolent et (…)
  • La teuf de l’Huma ! (2) Accès libre

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    Deuxième partie aujourd’hui, les Zebda chantent Victor Jara et Kateb Yacine, Gérard Filoche démolit l’ANI, Georges Bartoli nous montre son Chili, Monique et Michel Pincon-Charlot tapent sur les riches et les AMG rigolent et (…)
  • La teuf à l’Huma ! (1) Accès libre

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    Merci aux AMG nombreux samedi LÀ-BAS à la fête de l’HUMANITÉ, avec Gilles CANDAR évoquant JAURÈS, Gérard FILOCHE contre son propre parti (le PS), les GRANDES BOUCHES et leurs chansons sociales, et les salariés en lutte de FRALIB,SANOFI (…)

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La sociologue publie « Les riches contre la planète. Violence oligarchique et chaos climatique ». Entretien Monique Pinçon-Charlot : « Dans tous les domaines de l’activité économique et sociale, les capitalistes ont toujours, toujours, toujours des longueurs d’avance sur nous » AbonnésVoir

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La sociologue Monique Pinçon-Charlot, qui a longtemps analysé avec son mari Michel Pinçon les mécanismes de la domination oligarchique, publie un nouveau livre sur le chaos climatique et elle n’y va pas avec le dos de la cuiller en bambou. Entretien.

Les riches détruisent la planète, comme l’écrivait le journaliste Hervé Kempf. On le sait. Ils le savent. Ils le savent même depuis bien longtemps ! Le nouveau livre de Monique Pinçon-Charlot risque de ne pas plaire à tout le monde. Dans Les riches contre la planète, elle raconte comment une poignée de milliardaires est en train d’accumuler des profits pharaoniques en détruisant la nature, les animaux, les êtres humains et finalement toute la planète, menacée par les émissions de gaz à effet de serre.

Mais surtout, la sociologue analyse comment l’oligarchie, qui a toujours eu une longueur d’avance, organise, encadre et finance sa propre critique et ses contestataires. Histoire que l’écologie ne soit pas un frein au business, mais au contraire l’opportunité de développer de nouveaux marchés selon une « stratégie du choc » décrite par la canadienne Naomi Klein. Le capitalisme fossile est mort ? Vive le capitalisme vert !

Alors que faire ? Arrêter de parler d’« anthropocène », ce n’est pas l’humanité tout entière qui est responsable du dérèglement climatique, mais de « capitalocène », la prédation du vivant étant consciemment exercée par quelques capitalistes des pays les plus riches. Ensuite comprendre ce que masquent les expressions « transition écologique  », « neutralité carbone » ou encore « développement durable » forgées par le capitalisme vert. Et surtout lire d’urgence le livre de Monique Pinçon-Charlot pour prendre conscience que les mécanismes de la domination oligarchique s’immiscent partout, y compris là où on ne les attendait pas…

Alain Ruscio publie « La première guerre d’Algérie. Une histoire de conquête et de résistance, 1830-1852 » aux éditions La Découverte La première guerre d’Algérie (1830-1852) AbonnésVoir

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« Par milliers, les Algériennes et les Algériens furent humiliés, spoliés, déplacés, enfumés, massacrés, décapités... » Il faut connaître cette époque pour comprendre la suite de la colonisation et son dénouement tragique. Dénouement que certains n’acceptent pas et qui le ravivent comme une amputation. Pourtant recherches, témoignages et reportages au cours des dernières années semblaient avoir apporté les moyens d’un apaisement des mémoires. Mais une extrême droite revancharde et négationiste, dotée de forts moyens médiatiques, gagne du terrain. Face à la concurrence des rentes mémorielles, il est donc nécessaire de mieux connaître cette sombre sanglante histoire. Aussi ROSA MOUSSAOUI interroge ALAIN RUSCIO, un des meilleurs historiens du fait colonial qui publie une somme passionnante à La Découverte.

Frédéric LORDON publie« Figures du communisme » aux éditions La Fabrique. Un entretien en deux parties Frédéric Lordon, le capitalisme nous détruit, détruisons le capitalisme (2/2) AbonnésVoir

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Depuis longtemps on se répète : « on sait pas ce qu’on veut, mais on sait ce qu’on veut pas ». Si Lordon reprend la formule, c’est tout d’abord pour dire que ce qu’on ne veut pas, c’est le capitalisme. Nous n’avons plus le choix, c’est lui ou nous, il n’y a plus d’arrangement possible. Comme dit un AMG, « repeindre le capitalisme en noir ne suffit plus ». Oui, c’est vrai, déplorer, dénoncer, condamner, s’indigner à longueur d’année nous conduit à l’impuissance et à la résignation, c’est-à-dire là où nous sommes aujourd’hui.