Marine se fait couler un bain (2)

Le , par L’équipe de Là-bas

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Metaleurop en 2003, Samsonite en 2006, au coeur du Pas-de-Calais, Hénin-Beaumont est devenu le symbole des destructions sociales liées aux politiques de désindustrialisation et de délocalisation. Symbole aussi de la faillite du Parti socialiste embourbé dans des affaires judiciaires. D’où la progression électorale du Front National qui brouille les pistes en détournant et en s’appropriant le discours de la gauche critique incapable de répondre au désarroi populaire.
Tandis que, souriante, Marine se fait couler un bain.
Reportage : Anaëlle Verzaux
Programmation musicale
 Marine se fait couler un bain, par Tryo
 Ma voix, par Zed
 Elle est belle la France, par les Fatals Picards
À lire :
 La Fédé : comment les socialistes ont perdu le Nord, un livre de Benoît Collombat et David Servenay (2012, éditions du Seuil)
 Bienvenue à Hénin-Beaumont : reportage sur un laboratoire du Front National, un livre d’Haydée Sabéran (2014, éditions La Découverte)
 Le Front national des villes et le Front national des champs, un livre d’Octave Nitkowski (2013, éditions Jacob-Duvernet)
 Pauvres actionnaires ! Quarante ans de discours économique du Front National passés au crible, un livre de François Ruffin (2014, chez Fakir Éditions)
À (ré)écouter sur la-bas.org
 "Marine se fait couler un bain", le premier volet du reportage d’Anaëlle Verzaux à Rouvroy, diffusé dans l’émission du 17 mars 2014
et notre série sur la grève des mineurs de 1948 :
 "La grève des mineurs de 1948", une émission du 14 juin 2011
 "La grève des mineurs de 1948 (2)", une émission du 15 juin 2011
 "La grève des mineurs de 1948 (3)", une émission du 16 juin 2011

Écouter l'émission

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Une sélection :

La sociologue publie « Les riches contre la planète. Violence oligarchique et chaos climatique ». Entretien Monique Pinçon-Charlot : « Dans tous les domaines de l’activité économique et sociale, les capitalistes ont toujours, toujours, toujours des longueurs d’avance sur nous » AbonnésVoir

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La sociologue Monique Pinçon-Charlot, qui a longtemps analysé avec son mari Michel Pinçon les mécanismes de la domination oligarchique, publie un nouveau livre sur le chaos climatique et elle n’y va pas avec le dos de la cuiller en bambou. Entretien.

Les riches détruisent la planète, comme l’écrivait le journaliste Hervé Kempf. On le sait. Ils le savent. Ils le savent même depuis bien longtemps ! Le nouveau livre de Monique Pinçon-Charlot risque de ne pas plaire à tout le monde. Dans Les riches contre la planète, elle raconte comment une poignée de milliardaires est en train d’accumuler des profits pharaoniques en détruisant la nature, les animaux, les êtres humains et finalement toute la planète, menacée par les émissions de gaz à effet de serre.

Mais surtout, la sociologue analyse comment l’oligarchie, qui a toujours eu une longueur d’avance, organise, encadre et finance sa propre critique et ses contestataires. Histoire que l’écologie ne soit pas un frein au business, mais au contraire l’opportunité de développer de nouveaux marchés selon une « stratégie du choc » décrite par la canadienne Naomi Klein. Le capitalisme fossile est mort ? Vive le capitalisme vert !

Alors que faire ? Arrêter de parler d’« anthropocène », ce n’est pas l’humanité tout entière qui est responsable du dérèglement climatique, mais de « capitalocène », la prédation du vivant étant consciemment exercée par quelques capitalistes des pays les plus riches. Ensuite comprendre ce que masquent les expressions « transition écologique  », « neutralité carbone » ou encore « développement durable » forgées par le capitalisme vert. Et surtout lire d’urgence le livre de Monique Pinçon-Charlot pour prendre conscience que les mécanismes de la domination oligarchique s’immiscent partout, y compris là où on ne les attendait pas…

Alain Ruscio publie « La première guerre d’Algérie. Une histoire de conquête et de résistance, 1830-1852 » aux éditions La Découverte La première guerre d’Algérie (1830-1852) AbonnésVoir

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« Par milliers, les Algériennes et les Algériens furent humiliés, spoliés, déplacés, enfumés, massacrés, décapités... » Il faut connaître cette époque pour comprendre la suite de la colonisation et son dénouement tragique. Dénouement que certains n’acceptent pas et qui le ravivent comme une amputation. Pourtant recherches, témoignages et reportages au cours des dernières années semblaient avoir apporté les moyens d’un apaisement des mémoires. Mais une extrême droite revancharde et négationiste, dotée de forts moyens médiatiques, gagne du terrain. Face à la concurrence des rentes mémorielles, il est donc nécessaire de mieux connaître cette sombre sanglante histoire. Aussi ROSA MOUSSAOUI interroge ALAIN RUSCIO, un des meilleurs historiens du fait colonial qui publie une somme passionnante à La Découverte.

Frédéric LORDON publie« Figures du communisme » aux éditions La Fabrique. Un entretien en deux parties Frédéric Lordon, le capitalisme nous détruit, détruisons le capitalisme (2/2) AbonnésVoir

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Depuis longtemps on se répète : « on sait pas ce qu’on veut, mais on sait ce qu’on veut pas ». Si Lordon reprend la formule, c’est tout d’abord pour dire que ce qu’on ne veut pas, c’est le capitalisme. Nous n’avons plus le choix, c’est lui ou nous, il n’y a plus d’arrangement possible. Comme dit un AMG, « repeindre le capitalisme en noir ne suffit plus ». Oui, c’est vrai, déplorer, dénoncer, condamner, s’indigner à longueur d’année nous conduit à l’impuissance et à la résignation, c’est-à-dire là où nous sommes aujourd’hui.