Mai

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  • Bonjour la sous-France (3) Accès libre

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    En quelques années, les fiers ouvriers de la vallée sont devenus des "petits blancs" échoués dans les friches de leurs usines. Et la vie s’en va comme le sang d’une blessure. Ici dans les Ardennes comme ailleurs dans le pays. Troisième volet (...)
  • Bonjour la sous-France (2) Accès libre

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    Les "cadres et professions intellectuelles" qui constituent 7% de la population française ont une représentation de 60% à la télévision. Alors que les ouvriers, qui constituent 9% de la population française ne sont représentés qu’à hauteur (...)
  • Bonjour la sous-France Accès libre

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    Depuis 2008, 300 usines ferment chaque année en France. 150 000 usines en friche dans le pays. Et des femmes et des hommes aussi, méprisés, abandonnés, trahis. Marine s’est contentée de voler le constat et le discours de la gauche critique (...)
  • Europe, le mépris des peuples Accès libre

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    Des salaires qui ont baissé dans 18 États sur 27, alors que dans la seule zone euro on compte 18,9 millions de chômeurs dont 3,5 millions sont directement imputables à la doctrine de Bruxelles. Faillite sociale, aveuglement économique, (...)
  • Maloya Là-bas (2) Accès libre

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    Escale à la Réunion, suite, à la découverte du MALOYA, musique de résistance à l’esclavage, à la colonisation, à l’exploitation et toujours présente aujourd’hui dans les luttes comme dans les fêtes populaires. Second volet d’un reportage d’Antoine (...)
  • Maloya Là-bas Accès libre

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    Escale à LA RÉUNION aujourd’hui sur des airs de MALOYA. Le tourisme n’a pas encore vidé cette musique de son âme résistante. Venu d’Afrique par Madagascar, le MALOYA invoque les Esprits et berce la peine et se murmure la nuit contre les colons (...)

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Une sélection :

Chacun a en soi un bourgeois qui sommeille François Bégaudeau : « Je rêverais qu’une assemblée populaire administre France Inter » AbonnésVoir

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Je suis un bourgeois et j’en suis fier. Personne ne dit une chose pareille. Le bourgeois, c’est l’autre, le bobo, le faux-cul, le gras du bide. Et encore, ça se dit plus, bourgeois, c’est désuet. Depuis longtemps, le bourgeois a appris à se déguiser. Une casquette de pêcheur, une veste de paysan, un blue jean comme les ouvriers. Il a entonné des discours indignés et révoltés contre le mal, contre le fascisme et contre les cons. C’est un libertaire, le bourgeois. Contre l’impôt, contre le voile, contre les flux migratoires incontrôlés. Il proclame la révolution. C’est le titre du livre d’Emmanuel Macron, RÉVOLUTION. Il est progressiste aussi. Le mouvement qui soutient Macron se proclame « progressiste ».

C’est le printemps !!!! Accès libreÉcouter

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Musicale pour fêter l’arrivée des beaux jours...
avec Edith Piaf "Enfin le printemps", Jacques Prévert "Le temps perdu", Aznavour "C’est le printemps", Bourvil, Lester Young "Two to tango" et les Fabulous troubadours "Y des Garçons"

Connaissez-vous Gerhard Haderer ? AbonnésLire

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On ne remerciera jamais assez le cancer et Jésus.

Oui, tout d’abord, merci au cancer. Car s’il n’avait pas eu un cancer en 1985, à 34 ans, Gerhard Haderer aurait eu la vie indigente d’un « créateur » publicitaire. Or, c’est lorsqu’il fut opéré (et guéri) qu’il a tout laissé tomber et s’est tourné à fond vers le genre de dessins que vous allez (re)découvrir, si puissants, si violents qu’ils se passent de tout commentaire, à part quelques gloussements, quelques éclats de rire et pas mal de silences dans le genre grinçant.

Ensuite, merci à Jésus. Et surtout à Monseigneur Christoph Schönborn, cardinal, archevêque de Vienne. En 2002, Gerhard Haderer publiait La Vie de Jésus, un surfeur drogué à l’encens, ce qui faisait un peu scandale dans la très catholique Autriche, si bien que le cardinal archevêque, hors de lui, crut bon de donner l’ordre à l’auteur de présenter ses excuses aux chrétiens pour avoir ridiculisé le fils de Dieu. Au passage, on le voit, l’Islam n’a pas le monopole du refus des caricatures, mais celles-ci eurent beaucoup moins d’écho chez nos défenseurs de la liberté d’expression. Et bien entendu, comme toujours, la censure assura le succès de l’album, qui atteignit 100 000 exemplaires en quelques jours.

Le capitalisme est comparable à une autruche qui avale tout, absolument tout. Mais là, quand même, il y pas mal de dessins de Gerhard Haderer qui lui restent, c’est sûr, en travers de la gorge. On peut rêver et c’est déjà beaucoup.