— Le , par Jef1.
Non, rien de rien, non les anciens de l’OAS ne regrettent rien..."
Le
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Fin 1962, ça commence sérieusement à sentir le roussi pour nos gentils papys. Les commandos Delta s’exfiltrent en Espagne. Un mouvement massif de pieds-noirs leur embraye le pas : on parle de 50 000 personnes formant cette « nouvelle Algérie en terre d’Espagne ». Les exilés de l’OAS se divisent en faction rivales. Ils mettent sur pieds des camps d’entraînement. La France veut neutraliser les activistes et le 29 janvier 1963, le ministre de l’Intérieur Roger Frey signe un accord avec son homologue franquiste Camilo Alonso Vega, lui garantissant une contribution active à la « répression des complots activistes ».
Une fois « isolés » les éléments les plus dangereux, la France lance un vaste mouvement de réconciliation auprès des militants de base de l’OAS, sous le coup d’une procédure judiciaire. 250 personnes, dont plusieurs criminels de sang, se voient doter d’attestations destinées aux autorités franquistes ainsi que des passeports valables en Espagne et hors d’Europe.
L’enclenchement de la loi d’amnistie votée le 24 juillet 1968.
Dernier volet de cette série de Charlotte Perry
Remerciements particuliers à Hervé Evanno, de l’INA.
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