— Le , par rusticus LVI.
ENA : promotion Ubu Roi
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C’est la pensée post-it poussée à l’extrême. En lisant « Promotion Ubu Roi. Mes 27 mois sur les bancs de l’ENA », on comprend assez vite que c’est une école qui sélectionne 80 brillants jeunes gens via des épreuves impitoyables pour leur infliger par ensuite un cursus pitoyable.
Saby parle de « vide abyssal de l’enseignement ». Et il s’appuie sur la redoutable épreuve du « thème observation ». Huit heures, enfermé sans documents, sans bouger et à répondre à une réelle question politique sans aucune conscience politique. Car, à l’ENA, peut importe la connaissance du sujet - ici le développement rural et sa place au sein de la mécanique européenne - « l’important est juste que nous sachions pondre une résolution, en étant notés sur notre capacité à imiter des textes déjà existants et à singer leur formulation ».
Du dressage.
Un reportage de Sarah Lefèvre
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