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A la fin, c’est nous qu’on va gagner !

Le 18 février 2011, par L’équipe de Là-bas

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"Le dernier listing", de Denis Robert, 2010
Denis Robert a définitivement gagné. La Cour de cassation a annulé les trois condamnations prononcées par la cour d’appel de Paris pour diffamation à l’encontre de Denis Robert, le 16 octobre 2008. Fait intéressant, la même Cour de cassation a estimé « que la liberté journalistique
comprend, lorsque est en cause un débat public d’intérêt général, le recours possible à une certaine dose d’exagération, voire de provocation dans le débat. » La victoire de Denis Robert, ou comment le journalisme redevient un contre-pouvoir.
Un entretien avec Denis Robert

Programmation musicale

– Denis Robert : Voleurs de foule
– "Une affaire personnelle", de Denis Robert (Flammarion - avril 2008)
– "Clearstream, l’enquête" de Denis Robert (Les Arènes - juin 2006)
– "Futurs proches. Liberté, indépendance et impérialisme au XXIe siècle", de Noam Chomsky (LUX - 10 février 2011)
– Soutien à Denis Robert
– La domination du monde, le blog de Denis Robert, qu’il a cessé d’alimenter en 2008
– Le film Les dissimulateurs
– Zélium
– Article 11
– Les éditions Lux

Écouter l'émission

Emission du vendredi 18 fevrier 2011 - 01/12
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A la fin, c’est nous qu’on va gagner !
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Tous vos commentaires (13)

# Le 22 février 2011 à 14:25, par Florence En réponse à : A la fin, c’est nous qu’on va gagner !

Mr Robert, merci d’avoir fait votre boulot, de n’avoir rien lâché, merci de votre intégrité !
ça fait du bien, ça fait vraiment du bien cette chouette bonne nouvelle !

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# Le 22 février 2011 à 12:13, par bsna En réponse à : Il faudra bien que le vent tourne !

C’est une des meilleures nouvelles depuis des mois. Je salue ces 14 hommes de la Cour de Cassation qui n’ont fait que leur travail et surtout Denis Robert qui tient dans l’intenable.

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# Le 21 février 2011 à 10:29, par Darjeeling En réponse à : Madison ! Vidéo à voir !!!

Coucou, j’étais étudiante à madison l’année dernière...et ça bouge là-bas et crée un sacré Buzz..
Les Sénateurs ont fait la Grève du Vote ! A quand chez nous en France un tel courage politique...
Bises, et continuez à nous remuer !

Wisconsin "Budget Repair Bill" Protest
par Matt Wisniewski

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# Le 21 février 2011 à 10:27, par Pierre,Paul et Jacques. En réponse à : A la fin, c’est nous qu’on va gagner !

http://www.rue89.com/2011/02/19/tout-juste-arrive-a-tunis-lambassadeur-de-france-derape-19128

AAAH,LA FRANCE !!!

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# Le 21 février 2011 à 10:17, par maria En réponse à : A la fin, c’est nous qu’on va gagner !

Marcha contra la militarización y la violencia.
par David Miranda

et n’oublions pas,malgré l’actualité si prenante déjà chez nos amis arabes ,africains et persans, nos frères et soeurs en lutte aussi au Mexique,qui luttent courageusement contre la décadence étatique accompagnée d’une violence monstrueuse , journalière, dans tout le pays et contre l’impunité totale qui sévit,à l’abri des regards des médias,

Message original ----------------------------
Objet : [cspcl] Année du Mexique : pendant le show, la guerre continue
De : gilles@ouvaton.org
Date : Dim 20 février 2011 16:12
À : cspcl_l@samizdat.net
Copie à : cspcl-fr@samizdat.net

Jamais on avait autant parlé du Mexique...

Journalistes, spécialistes, ignorants, politiques, touristes, justiciers,
anthropologues, organisateurs de manifestations culturelles, analystes,
indignés, zopilotes de tous bords, se répandent, en vagues dégoulinantes,
de blogs en manchettes, de buvettes en micros... Tous et toutes veulent
savoir, ou savent déjà. Mais bien peu d’entre eux s’intéressent à la
guerre mexicaine. La guerre, quelle guerre ?

Début janvier, 60 tueurs masqués, lourdement armés, ont fait irruption
dans une petite communauté indigène tepehuana du Durango (la région natale
de Pancho Villa), Tierras Coloradas [1]. Les habitants, avertis de
l’attaque, ont juste eu le temps de se réfugier dans la montagne, tandis
que les membres du commando incendiaient une quarantaine de maisons,
l’école et plus de vingt véhicules... Quelques jours auparavant, les
Tepehuanos avaient mis en fuite plusieurs de ces tueurs, qui venaient
d’assassiner deux habitants du village.

Selon le maire de la ville voisine d’El Mezquital, le mieux serait
maintenant que les Tepehuanos émigrent vers l’État voisin du Nayarit...

De tels événements sont fréquents au Mexique. Après la destruction, à
l’automne, du village triqui de San Juan Copala, et de multiples autres
agressions, paramilitaires ou policières, contre des communautés de
l’Oaxaca, après les meurtres perpétrés à Santa María Ostula, Michoacan,
contre les comuneros nahuas en lutte pour la récupération de leurs terres,
les nombreux meurtres perpétrés dans le Guerrero, les Huastecas [2], les
montagnes des Huicholes ou celles des Tarahumara, ces faits démontrent
qu’avec les communautés mayas et zoques zapatistes du Chiapas, c’est toute
une culture, un mode d’occupation des territoires qui sont l’enjeu de la
guerre actuelle.

Lors de sa dernière réunion, à Mezcala [3], les 110 délégués représentant
44 peuples, tribus et nations indigènes ont fait état de ces choses-là,
avec des paroles qu’aucun « leader », aucun parti politique de nos pays ne
sont capables d’employer. Ou même de comprendre.

L’excellent texte d’Alessi Dell’Umbria [4] l’analyse en profondeur : les
tueurs du narco, associés ou non aux « forces de l’ordre » militaires et
policières, préparent le terrain pour une reconversion des campagnes. Un
chamboulement général, qui intéresse au plus haut degré les entreprises
multinationales, nord-américaines comme européennes. Car les ressources
agricoles, biologiques, minérales et énergétiques du pays sont à prendre.
Et les industries de l’armement, notamment françaises, sont sur les rangs,
bien placées, pour vendre les moyens d’écraser l’opiniâtre résistance des
populations rurales et urbaines.

L’année du Mexique en France avait pour objectif de nous raconter que ce
pays est superbe, et regorge de richesses artistiques et archéologiques
fabuleuses - ce qui est vrai. Et que l’on peut y passer ses vacances - à
condition de ne pas trop regarder ce qui s’y passe.

Ces 350 manifestations, financées par les groupes Safran, Schneider et
quelques banquiers (il faut bien utiliser une petite partie des énormes
bénéfices de l’année boursière) avaient pour but principal de cacher la
sale guerre. L’affaire Cassez semble avoir pris le relai de la
désinformation.

Mais ça et là, quelques groupes de Mexicains et de Français se prennent à
rêver : et si nous organisions, sans l’argent des grands de ce monde,
notre petite année du Mexique à nous ?

20 février 2011
Jean-Pierre Petit-Gras.

[1]
http://www.jornada.unam.mx/2011/01/13/index.php?section=politica&article=009n1pol

[2] Région orientale du Mexique, siège d’une culture de plus de 4000 ans.

[3]
http://cocomagnanville.over-blog.com/article-pleniere-du-cni-region-centre-pacifique-67156629-comments.html

[4] La paranoïa et la terreur comme paradigmes de gouvernement. Voir sur
le site du CSPCL (http://cspcl.ouvaton.org/article.php3?id_article=806)

Eh oui,encore une fois de plus et de trop,tout ceci,

tout cela avec la complicité de nos etats,no ? avec l’accord implicite de leur part

et tous on se lave lesmains ,on se voile les yeux,on s’autocensure....

Qu’on se le dise ;

Que se vajan todos.

Gracias.
Merci.
Chokran.

je mén vais écouter l’émission de ce Vendredi.

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# Le 20 février 2011 à 23:46, par hugo En réponse à : A la fin, c’est nous qu’on va gagner !

L’HORREUR EN LYBIE !!!!
http://azls.blogspot.com/Allez voir sur le site,merci.

Et nous que fait on ???

Allons nous sur nos places de notre pays pour exiger une coupure net de nos états avec ces potentats sanguinaires ???

Dieu vaumit les tièdes... René Charr.

En Lybie,ce soir,Il n’y a plus de marériel pour soigner,panser,recoudre dans les hopiteaux,où
il n’y a plus assez de lits pour les blessés ,ni de couches pour les morts,dans les morgues,...

ce w.e. Kadafhi faisait tirer sur tout ce qui bouge ::enfants,hommes,femmes,à l’artillerie lourde,à la mitraillette,.....
ce W.E. on cite plus de 400 morts...........................

Le CAUCHEMAR.

et je pleure,

et j’men tappe du salon de l’agriculture où en plus Sarkozy n’est même pas capable de prendre la défense de l’environnement et accuse de surcroit ceux qui voudraient la proteger, notre terre,minable !!!

Sarkozy et ses amis de notre gouvernement n’ont ils pas reçu Kadafi en grandes pompe,il n’y a pas si longtemps ....

Kadafi qui a l’époque rejettait déjà les migrants,les sans papiers venus des pays voisins ou du sud , il les rejettait dans le désert sans eau,sans nourriture avec la bénédiction de L’Italie et pourquoi pas de la France,

nous ne pouvons plus accepter cela,non ?

au risque de ne plus pouvoir se regarder dans le miroir,
la tête haute,l’âme fière.

quel monde va -t-on offrir à nos pitiôts ?

que va -t-on leur raconter quand ils seront ados ?
quels beaux souvenirs auront nous à leur raconter ?

merci pour vos émissions.

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# Le 20 février 2011 à 12:22, par François En réponse à : A la fin, c’est nous qu’on va gagner !

J’ai lu tous les livres de Denis Robert sur l’affaire, à ce moment là je travaillais au Luxembourg sur un logiciel à bien des égards similaire à celui de la chambre de compensation internationale des titres et mon collègue m’avais dit que Denis Robert était un camarade de classe et tous les jours je passais devant le centre de triage de Woippy.
Je pouvais tout à fait comprendre les bouquins de Denis.
A Woippy, on trie les trains de marchandises,
les wagons d’un même train proviennent d’une même gare. Les wagons sont triés en fonction de la gare de destination.
Le train c’est le fichier contenant l’ensemble des titres à échanger qu’envoie la banque émettrice vers une banque destinataire.
Le boulot de Clearstream c’est de recevoir tous les jours les trains (fichier des banques adhérentes au système), de séparer les wagons, (messages à destination des différentes banques) et de reformer les trains (fichiers) en fonction de la gare de destination (banque destinataire).
A la différence du monde réel, la banque garde la trace (une copie) des fichiers reçus, et il n’y a pas de gare de triage intermédiaire, donc c’est plus facile à contrôler les flux dans ce monde virtuel que dans le monde réel et en plus, il n’y a que 2 chambres de compensation internationale, une en Belgique, l’autre au Luxembourg.
Si tu ne veux plus de traces, tu n’archives pas les fichiers, tu les mets à la poubelle...
D’autre part, au Luxembourg, dès que tu travailles dans une banque, on te parle de SWIFT, d’EUROCLEAR et de CEDEL qui servent aux échanges de titres entre établissements financiers. SWIFT qui est une coopérative de droit belge est aussi un outil aux service des banques pour faire leurs transferts financiers.
Ce qu’a mis en lumière Denis c’est que si on veut contrôler les mouvements de fric, ce n’est pas un problème technique mais politique, il suffit que les décideurs le veuillent, n’y a t il pas un G20 (ou un GRi1DsiD sur ce sujet) en ce moment ?
Le problème dans notre région c’est que quand tu veux parler de ces questions c’est assez souvent un sourire gêné : le Luxembourg est un petit pays qui fait vivre pas mal de monde autour : beaucoup de fils des anciens mineurs et sidérurgistes et d’autres travaillent dans la finance au Luxembourg et la population active au Luxembourg est composée pour un tiers de Luxembourgeois, un tiers d’étrangers résidents et un tiers de travailleurs frontaliers Français, Belges et Allemands dans cet ordre d’importance...

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# Le 20 février 2011 à 07:14, par pit En réponse à : A la fin, c’est nous qu’on va gagner !

600 cartes de presse c’est 1,5 % des "journalistes" , quel engagement, ça fait peur....
Pas étonnant donc cette monstrueuse chape de plomb sur la claque que vient de prendre Clearstream (meme dans ce nom quelle ironie décomplexée).....

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# Le 19 février 2011 à 18:31, par Io En réponse à : A la fin, c’est nous qu’on va gagner !

Complimenti , Denis maintenant vue que Plenel
te le demande transmet lui les dossier est bonnes pioche
Amitie italo

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# Le 19 février 2011 à 14:45, par Jluk En réponse à : A la fin, c’est nous qu’on va gagner !

Merci pour cette émission, le pot de terre a terrassé le pot de fer. Je comprends mieux maintenant ce qu’est une chambre de compensation même si cela fait froid dans le dos. Comment une telle organisation peut-elle en toute légalité exister ? Désolé mais c’est mon côté naif. La France et l’Europe s’endorment vive le soulèvement des peuples du Magrehb. Nous tenons trop à nos petits avantages, égoistes nous sommes devenus, égoistes nous mourrons..... Merci Mr ROBERT, merci Daniel.....

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# Le 19 février 2011 à 11:36, par David Dd En réponse à : rien à voir avec l’émission de vendredi (encore que...)

En ce moment au Etats-Unis, dans le Wisconsin, a lieu une révolte étudiante. Les jeunes de toutes les high schools de cet état ont marché sur le Capitol de Madison pour demander au gouverneur d’arrêter ses "assaults" contre les enseignants et les fonctionnaires. (source : Micheal Moore Newsletter) Je sais pas pour vous mais moi, ça me rempli de bonne humeur.

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# Le 19 février 2011 à 10:08, par LESAVIEZVOUS En réponse à : LA REACTION D’ EDWY PLENEL

PLENEL SE REJOUIT DE LA DECISION DE LA COUR DE CASS. MAIS, SELON LUI, IL N’YA PAS DE PREUVES....quelqu’un pourrait lui transmettre le dossier ou les livres de DENIS ROBERT.

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# Le 19 février 2011 à 05:55, par Filip En réponse à : A la fin, c’est nous qu’on va gagner !

Magnifique combat que le sien. Mais une chose dont on ne parle pas. Le temps qui lui à été volé, en le plongeant dans la turpitude et le tourment pendant dix ans. C’est quand même chère payé pour dénoncer la vérité, pendant que ses agresseurs n’ont cessés de se gaver. Merci monsieur pour la leçon que vous nous apporter, car il faut surement au moins à ce prix payer pour se tendre vers la liberté.

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« Retrouver par les détours de l’art les deux ou trois images simples et grandes sur lesquelles le cœur, une première fois, s’est ouvert. » C’est ce que dit Albert Camus et c’est ce que fait Tracy Chapman.

Elle a ouvert des millions de cœurs et de têtes depuis la foule immense de Wembley en juin 1988 où la gamine timide et inconnue avec juste sa guitare chantait au pied levé, en hommage à Nelson Mandela, « Talkin’ bout a Revolution ». Succès planétaire, 20 millions de disques vendus. Et la suite…

Si le mot « ressourcer » a un sens, le voilà. S’il faut des armes, en voilà.

Aujourd’hui, 37 ans après, elle ressort le disque fameux. Elle reprend « Fast Car » avec un roi de la country, Luke Combs. Une hirondelle ne fait pas le printemps et une chanson ne change pas le monde, mais quelques-unes passent sur les lèvres de la révolution.

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