Leurs bras nous sont soumis II

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« Cette main d’œuvre étrangère est une main d’œuvre que j aime beaucoup.
Parce qu’il y a vingt ans que je travaille avec une majorité d’étrangers, donc je les connais bien.
Les étrangers sont des gens qui ont beaucoup de qualités, et ils ont une qualité fondamentale pour moi employeur, c’est qu’ils viennent chez nous pour travailler. [...] Alors, ça c’est à leur actif.
Mais par contre, ils ne parlent pas notre langue, ils ne sont pas tellement qualifiés.
Et puis ils viennent avec une idée en tête, c’est d’amasser un pécule et de nous quitter quand ils auront amassé un pécule suffisant. »
Ainsi s’exprimait Francis Bouygues en 1970.
Suite du reportage de Pascale Pascariello

Programmation musicale


 Raoul Petite : Mamadou m’a dit
 Bibi Tanga & le prof. inlassable : En slip chaussettes
 Ze Jam Afane : Marie-France

A lire


 "Chantier interdit au public : enquête parmi les travailleurs du bâtiment", de Nicolas Jounin
Editeur : La Découverte - Parution : 17 septembre 2009
 "L’invention de l’immigration", Revue Agone, n° 40
Editeur : Agone - Parution : septembre 2008

A voir


 "Etranges étrangers", de Marcel Trillat & Tangui Perron
Editeur : Scope Editions - Parution : mars 2009

Un conseil de Là bas


A VIF !
Un week-end sur le thème « Quand les artistes entre en résistance »
Avec
 Sarkophonie, Solo de clown
Dissection dyslexique du discours réactionnaire
Par la Compagnie Matador Clown et Rafaële Arditti
http://le.gendarme.free.fr/
Dark Elevator
Projection de 4 épisodes de la série Dark Elevator, écrite et réalisée par Stéphanie Sphyras, Benoît Nguyen Tat, Guillaume Cremonese
http://www.principe-actif.org
Et la Louve
Sound Painting et Pièces polyphoniques
Inspirés par les travers de la société et du cœur humain.
http://lalouve8.free.fr
infos pratiques : Au Local
18 rue de l’Orillon - 75011 Paris
Les vendredi 27 et samedi 28 novembre à 20h30
Et le dimanche 29 novembre à 17h00

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Une sélection :

La sociologue publie « Les riches contre la planète. Violence oligarchique et chaos climatique ». Entretien Monique Pinçon-Charlot : « Dans tous les domaines de l’activité économique et sociale, les capitalistes ont toujours, toujours, toujours des longueurs d’avance sur nous » AbonnésVoir

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La sociologue Monique Pinçon-Charlot, qui a longtemps analysé avec son mari Michel Pinçon les mécanismes de la domination oligarchique, publie un nouveau livre sur le chaos climatique et elle n’y va pas avec le dos de la cuiller en bambou. Entretien.

Les riches détruisent la planète, comme l’écrivait le journaliste Hervé Kempf. On le sait. Ils le savent. Ils le savent même depuis bien longtemps ! Le nouveau livre de Monique Pinçon-Charlot risque de ne pas plaire à tout le monde. Dans Les riches contre la planète, elle raconte comment une poignée de milliardaires est en train d’accumuler des profits pharaoniques en détruisant la nature, les animaux, les êtres humains et finalement toute la planète, menacée par les émissions de gaz à effet de serre.

Mais surtout, la sociologue analyse comment l’oligarchie, qui a toujours eu une longueur d’avance, organise, encadre et finance sa propre critique et ses contestataires. Histoire que l’écologie ne soit pas un frein au business, mais au contraire l’opportunité de développer de nouveaux marchés selon une « stratégie du choc » décrite par la canadienne Naomi Klein. Le capitalisme fossile est mort ? Vive le capitalisme vert !

Alors que faire ? Arrêter de parler d’« anthropocène », ce n’est pas l’humanité tout entière qui est responsable du dérèglement climatique, mais de « capitalocène », la prédation du vivant étant consciemment exercée par quelques capitalistes des pays les plus riches. Ensuite comprendre ce que masquent les expressions « transition écologique  », « neutralité carbone » ou encore « développement durable » forgées par le capitalisme vert. Et surtout lire d’urgence le livre de Monique Pinçon-Charlot pour prendre conscience que les mécanismes de la domination oligarchique s’immiscent partout, y compris là où on ne les attendait pas…

Alain Ruscio publie « La première guerre d’Algérie. Une histoire de conquête et de résistance, 1830-1852 » aux éditions La Découverte La première guerre d’Algérie (1830-1852) AbonnésVoir

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« Par milliers, les Algériennes et les Algériens furent humiliés, spoliés, déplacés, enfumés, massacrés, décapités... » Il faut connaître cette époque pour comprendre la suite de la colonisation et son dénouement tragique. Dénouement que certains n’acceptent pas et qui le ravivent comme une amputation. Pourtant recherches, témoignages et reportages au cours des dernières années semblaient avoir apporté les moyens d’un apaisement des mémoires. Mais une extrême droite revancharde et négationiste, dotée de forts moyens médiatiques, gagne du terrain. Face à la concurrence des rentes mémorielles, il est donc nécessaire de mieux connaître cette sombre sanglante histoire. Aussi ROSA MOUSSAOUI interroge ALAIN RUSCIO, un des meilleurs historiens du fait colonial qui publie une somme passionnante à La Découverte.

Frédéric LORDON publie« Figures du communisme » aux éditions La Fabrique. Un entretien en deux parties Frédéric Lordon, le capitalisme nous détruit, détruisons le capitalisme (2/2) AbonnésVoir

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Depuis longtemps on se répète : « on sait pas ce qu’on veut, mais on sait ce qu’on veut pas ». Si Lordon reprend la formule, c’est tout d’abord pour dire que ce qu’on ne veut pas, c’est le capitalisme. Nous n’avons plus le choix, c’est lui ou nous, il n’y a plus d’arrangement possible. Comme dit un AMG, « repeindre le capitalisme en noir ne suffit plus ». Oui, c’est vrai, déplorer, dénoncer, condamner, s’indigner à longueur d’année nous conduit à l’impuissance et à la résignation, c’est-à-dire là où nous sommes aujourd’hui.