Paul Carpita, le deuxième rendez-vous des quais

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Il y a 10 ans aujourd’hui, le cinéaste marseillais Paul Carpita nous quittait. Un message de son fils François reçu aujourd’hui nous a donné envie de vous donner à réentendre cet entretien de Daniel Mermet. Paul Carpita, le deuxième rendez-vous des quais.

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  • Emission du mardi 20 avril 2010 - 01/12

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  • Emission du mardi 20 avril 2010 - 12/12

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Le rendez-vous des quais est un film réalisé par un instituteur marseillais. Paul Carpita le tourne, caméra au poing, de 1950 à 1953, dans sa ville.
Il raconte le combat de dockers du Vieux port contre la guerre du Vietnam. Interdit à sa sortie en 1955, il restera pourtant la premier film de la Nouvelle vague. Il ressort en 1990, année où Paul Carpita accorde un entretien à Daniel Mermet.

Le site dédié à Paul Carpita par son fils, Jean-Paul

A lire

 : "Paul Carpita, cinéaste Franc-Tireur" de Pascal Tessaud (L’échappée - avril 2009)

A voir, de Paul Carpita

- "Le Rendez-vous des quais"
Coffret contenant également "Les sables mouvants" (février 2005 - Doriane Films)
- "Des lapins dans la tête, rendez-vous avec l’oeuvre de Paul Carpita" (Copsi Films)
- "Marche et rêve" (Doriane Films - août 2003)

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C’est le printemps !!!! Accès libreÉcouter

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On ne remerciera jamais assez le cancer et Jésus.

Oui, tout d’abord, merci au cancer. Car s’il n’avait pas eu un cancer en 1985, à 34 ans, Gerhard Haderer aurait eu la vie indigente d’un « créateur » publicitaire. Or, c’est lorsqu’il fut opéré (et guéri) qu’il a tout laissé tomber et s’est tourné à fond vers le genre de dessins que vous allez (re)découvrir, si puissants, si violents qu’ils se passent de tout commentaire, à part quelques gloussements, quelques éclats de rire et pas mal de silences dans le genre grinçant.

Ensuite, merci à Jésus. Et surtout à Monseigneur Christoph Schönborn, cardinal, archevêque de Vienne. En 2002, Gerhard Haderer publiait La Vie de Jésus, un surfeur drogué à l’encens, ce qui faisait un peu scandale dans la très catholique Autriche, si bien que le cardinal archevêque, hors de lui, crut bon de donner l’ordre à l’auteur de présenter ses excuses aux chrétiens pour avoir ridiculisé le fils de Dieu. Au passage, on le voit, l’Islam n’a pas le monopole du refus des caricatures, mais celles-ci eurent beaucoup moins d’écho chez nos défenseurs de la liberté d’expression. Et bien entendu, comme toujours, la censure assura le succès de l’album, qui atteignit 100 000 exemplaires en quelques jours.

Le capitalisme est comparable à une autruche qui avale tout, absolument tout. Mais là, quand même, il y pas mal de dessins de Gerhard Haderer qui lui restent, c’est sûr, en travers de la gorge. On peut rêver et c’est déjà beaucoup.