Outre Mer

La Gwadloup kont la pwofitasyon (10) Du code noir au code barre

Le

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Après 44 jours de grève générale, c’est un conflit sans précédent qui prend fin en Guadeloupe, même si les négociations et la mobilisation continuent.
"C’est une étape" affirme Elie Domota, porte-parole charismatique du LKP, "mais le combat continue". Du code noir au code barre, c’est une longue lutte pour la dignité que mènent les guadeloupéens, et pour une restructuration radicale d’un système qui fait d’eux "des tubes digestifs". Des résultats encourageants pour la Martinique, la Guyane et la Réunion qui poursuivent, eux, la grève.
reportage : Daniel Mermet et Antoine Chao

Programmation musicale :


 Jacky Richard : La Gwadeloup se tan nou
 Saik : Rich e Pov
 Jocelyne Labylle : Greve an payi la
 Tiseles : Gwadloupeyen leve

Emission du jeudi 05 mars 2009

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Dernières publis

  • Israël/Palestine Donner un sens à la douleur Accès libre

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    Ce que ces femmes ont un commun : l’une Palestinienne, l’autre Israélienne, chacune a perdu un enfant dans la guerre. Bushra Awad est palestinienne, Robi Damelin est israélienne. Leur amitié est née dans le sang de leurs enfants morts dans les affrontements armés. Elles font partie du « cercle des parents ». Un des plus importants mouvements pacifistes né en 1994 et qui compte environ 600 familles des deux communautés qui luttent ensemble. Des familles qui ont perdu des enfants au cours des affrontements continuels depuis des années et qui cherchent à donner un sens politique à leur douleur.

  • Le plastique, c’est toujours fantastique Abonnés

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    Cette semaine, la Corée du Sud accueille un sommet international sur le plastique. L’objectif est d’adopter un accord mondial visant à réduire la production de plastique. Il y a près de soixante ans, en plein cœur des Trente Glorieuses, la société française, comme beaucoup d’autres pays, se mettait à l’heure du tout jetable. Sans trop se poser de questions. Le temps des questions est venu, qui vont à l’encontre de la stratégie actuelle de l’industrie pétrolière et même de certains États qui voient dans le plastique une activité très lucrative ! Et ça, Dillah, ça l’étonne.

  • Chaque mardi, Olivier Besancenot raconte les chansons de notre histoire Jean Baptiste Clément : « La Semaine sanglante » Abonnés

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    Une chanson peut en cacher une autre. Olivier Besancenot l’a illustré à de nombreuses reprises dans sa série de « chants de bataille ». Le chant du jour ne fait pas exception puisqu’il a été écrit à chaud par Jean Baptiste Clément, alors élu au Conseil de la Commune, encore sous le choc de la violence qui vient de mettre un terme sanglant à la Commune de Paris. Dans l’urgence, c’est l’air d’une autre chanson, le Chant des paysans de Pierre Dupont, qui va servir à dénoncer les milliers de morts tués par les Versaillais. Olivier Besancenot revient aujourd’hui sur l’histoire de la Commune, sur sa répression sanglante et sur cette chanson devenue le mantra du mouvement ouvrier quand il va mal : « les mauvais jours finiront » !

  • Droit de la force et force du droit La guerre morale Accès libre

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    C’est la guerre que mène Israël. C’est ce qu’affirme le général Yoav Gallant, l’ex-ministre israélien de la défense qui fait l’objet d’un mandat d’arrêt pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité par la cour pénale internationale depuis le 21 novembre. Il n’est pas seul, le premier ministre Benyamin Nétanyahou et le leader du Hamas Mohammed Deif sont également poursuivis, tous les trois portant le même chapeau avec écrit en gros « criminel de guerre ».

  • Le mensonge prend l’ascenseur, la vérité prend l’escalier. Et Dillah s’en étonne « Pogrom » à Amsterdam : retour sur un déchaînement médiatique et politique Abonnés

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    Dans la nuit du 7 au 8 novembre à Amsterdam, après un match de foot entre l’Ajax et le Maccabi Tel Aviv, des juifs ont été pris pour cibles en plein cœur de l’Europe. Indignation, émotion, condamnation. Mais que s’est-il vraiment passé ? Poser la question vous rend suspect.

    C’est évident, c’est un pogrom. Le mot va être repris partout. Récupération, instrumentalisation, surenchère délirante. Il faudra plusieurs jours pour qu’un peu d’information et qu’un peu de réflexion parviennent à montrer un peu de vérité. Trop tard bien sûr, on connaît : le mensonge monte par l’ascenseur, la vérité prend l’escalier.

    C’est le leader d’extrême droite Geert Wilders qui a dégainé le premier en lâchant à chaud le mot POGROM. C’est, huit jours plus tard, Femke Halsema, la maire d’Amsterdam, qui regrette publiquement d’avoir utilisé ce mot-là et qui dénonce l’opération de « propagande » de la part du gouvernement Nétanyahou.

    Et ça, Dillah, ça l’étonne.

  • Mandat d’arrêt contre Benyamin Nétanyahou, Yoav Gallant et le chef du Hamas pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité DREYFUS, C’EST MOI ! Nétanyahou encore victime d’antisémitisme… Accès libre

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    La Cour pénale internationale (CPI) a émis ce 21 novembre 2024 un mandat d’arrêt contre le premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité ainsi que contre l’ex-ministre de la défense Yoav Gallant et le chef de la branche armée du Hamas, Mohammed Deïf.

  • On a trouvé le contraire exact de Donald Trump ! Lucie Castets, pas seulement le tube de l’été ? Accès libre

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    Comme par magie, elle est sortie du chapeau de la gauche le 23 juillet 2024. La voix des dieux de gauche est sortie des nuages : « petite Lucie, tu vas faire première ministre ! ». « Quoi ? Moi ? Qui n’ai aucun mandat, qui ne demande rien, qui ne connais guère la jungle politicienne ? »

    La voilà poussée en pleine lumière et, miracle incroyable, toutes les gauches sont d’accord pour l’installer à Matignon. Après Léon Blum et François Mitterrand, la gauche unie s’appelle Lucie Castets. On l’acclame, on lui joue Lucy in the Sky, oui mais c’est qui ? Énarque, économiste, militante des services publics, ouverte au compromis et toutes gauches compatible. Dans les rédactions, on est partagé, doit-on écrire haut fonctionnaire ou haute fonctionnaire ? Vite fait la voilà médiatisée, la voilà peopolisée, la voilà dézinguée : Lucie et son rouge à lèvres, ce sera juste le tube de l’été, et basta. Matignon, c’était pour de rire, pour le carrosse c’est retour citrouille. Oui mais dans Castets, il y a castagne, la gauche ne l’a pas lâchée et pour la suite elle est très décidée. Mais décidée à quoi ? Dialogue avec Laurence De Cock.

  • Chaque mardi, Olivier Besancenot raconte les chansons de notre histoire Mahmoud Darwich : « Sur cette terre » Accès libre

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    Il est bien sûr l’un des plus grands poètes palestiniens, mais aussi sans doute le poète de langue arabe le plus lu dans le monde, dont la renommée est toujours internationale, quinze ans après sa disparition.

    Riche de dizaines de publications en vers mais aussi en prose, son œuvre a été traduite dans le monde entier. C’est l’ancien ambassadeur de la Palestine auprès de l’UNESCO, Elias Sanbar, qui l’a traduit en français. Si on ne mesure pas forcément en France toute l’importance de Mahmoud Darwich, c’est que les Français n’accordent plus à la poésie la place qu’elle occupe toujours dans le monde arabe, et singulièrement Pour les Palestiniens. Comme l’explique Elias Sanbar, « dans la culture palestinienne, dans la mesure où c’est un peuple qui est privé de ses lieux, il peut habiter le poème. C’est pour cela que par exemple quand l’exil commence en 1948, les gens transportent avec eux des poèmes, et pas des romans ».

  • Mordre la main qui tient la laisse : la lettre hebdo de Daniel Mermet Dans le miroir que nous tend la folie Accès libre

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    Mets ton plus bel entonnoir, on va chez les dingues, les barjots, les cinglés, les déjantés, les détraqués, les siphonnés, les mabouls, les marteaux, les sinocs… On peut remplir un dictionnaire avec tous les noms de ces allumés qui travaillent du chapeau. Des noms d’oiseaux, bien sûr, ils étaient dans la lune bien avant toutes ces moches fusées.

  • Les salariés de Michelin ne sont pas toujours accueillants. Dillah s’en étonne… Vous êtes pour les gros ! Abonnés

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    Malmené il a été Monsieur Ferracci, notre ministre délégué chargé de l’industrie, lors de sa visite à l’usine Michelin de Cholet le vendredi huit novembre. « Vous êtes pour les gros ! » lui a même balancé un salarié.

    Les « gros » ? Un mot démodé qui renvoie à des luttes démodées. Luttes ouvrières, combats sociaux avec l’image de l’ouvrier maigre, le « salopard en casquette » et le patron gras du bide et chapeau claque. Démodé ? Quand une vague de fermetures et de licenciements est annoncée ? Quand Michelin annonce un montant record de 1,4 milliard d’euros pour ses bienheureux actionnaires ? Et que l’on répète la phrase historique du socialiste Jospin : « il ne faut pas attendre tout de l’État » ?

    En effet, c’est un peu gros.

    Et Dillah, ça l’étonne.

  • Le mieux est l’ennemi du bien Abonnés

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    À Amsterdam, le 7 novembre dernier, en marge d’un match de foot entre un club israélien et un club néerlandais, a eu lieu – comme le veut en général la tradition ordinaire de ce genre de fête populaire – une baston entre supporters. Bilan : cinq supporters israéliens « brièvement hospitalisés ». Les chiffres étant ce qu’ils sont, on parle évidemment de « pogrom » ou de « Shoah » un peu partout sur les ondes, relayant mot à mot le premier ministre Nétanyahou dont nos médias se font quotidiennement le porte-voix fidèle. Jusqu’ici, rien que de très banal.

    Cependant, une chronique parmi ce grand concert sans fausse note a retenu mon attention, celle de Dominique Reynié de la matinale de France Inter du 11 novembre. Le billet de l’illustre politologue abonde dans le sens du courant, à savoir que ce massacre de masse ne peut que rappeler l’Holocauste et que, par voie de conséquence, la France insoumise est un parti antisémite. Il n’y a toujours rien de très étonnant à ce stade. Mais ce qui différencie la chronique présente du reste du grand baroud médiatique, c’est que le très cavalier professeur à Sciences Po, loin de se tenir à simplement dérouler l’affirmation qu’on attendait de lui, a voulu en faire la démonstration. Et là, ça coince. Car pour peu qu’on la relise avec un tant soit peu d’attention, ladite démonstration tient à peu près la route comme une Twingo sur la neige. Ce qui est quand même ballot. Voici le courrier que j’ai donc adressé à notre très médiatique intellectuel de droite. Il ne m’a pas répondu.

  • Chaque mardi, Olivier Besancenot raconte les chansons de notre histoire Elvys Futur : « La vi chè » Abonnés

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    « La vi chè », c’est le mal qui pourrit la vie des Antillais depuis des années. « La vi chè », ça veut dire « la vie chère » en créole. « La vi chè », c’est le titre qu’a donné l’artiste Elvys Futur à sa chanson contre ceux qui les prennent « pour des vaches à lait », ceux qui les « oppressent ». La vi chè, c’est la chanson de la lutte contre la vie chère en Martinique, et c’est le chant de bataille que nous raconte Olivier Besancenot aujourd’hui.

  • 11 Novembre, à la mémoire des mutins de 1917 Le caporal Dauphin, fusillé pour l’exemple Accès libre

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    Je me souviens encore des petites patates de Mathilde et du gros rouge de Célestin. C’était le 11 novembre 1997 à Tauves, en Auvergne, après la cérémonie au monument aux morts où ils ne voyaient qu’un nom, celui de leur oncle, Joseph Dauphin, fusillé de la Grande Guerre et jamais réhabilité. C’était leur douleur et leur lutte éperdue, la réhabilitation du caporal Dauphin, fusillé pour l’exemple le 12 juin 1917, suite aux mutineries, 80 ans auparavant. C’était l’âge qu’ils avaient, Mathilde et Célestin. Ils ont quitté cette terre avec cette douleur mais en laissant l’exemple d’un combat pour la justice car Joseph Dauphin n’a jamais été réhabilité à ce jour.

  • Un abandon de la classe populaire Trump, le pire empire Accès libre

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    Trump. Le nom le plus ressassé partout sur la planète, des milliards et des milliards de fois, le bruissement planétaire d’un film d’horreur. Ton paniqué, dégoûté, révolté mais aussi ébloui, ravi, réjoui. Trump. 47e président des États-Unis élu le 5 novembre 2024 « haut la main ». Une expression qu’un mauvais esprit pourrait rapprocher d’un salut nazi.

    Trump, qui est dans l’outrance, suscite l’outrance. C’est sa combine, plus c’est gros, plus ça choque, plus ça marche. Les Haïtiens de Springfield (Ohio) « mangent les animaux de compagnie des gens qui vivent là-bas » ou bien c’est les enfants qui peuvent subir des chirurgies de transition de genre pendant leur journée à l’école. Votre fille revient de l’école transformée en garçon.

Une sélection :

La lettre hebdo de Daniel Mermet La résistance d’un prof israélien accusé de trahison Accès libreLire

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On tue Nasrallah, on oublie Gaza, on danse à Tel Aviv, Nétanyahou exulte, BHL est de retour. Joe Biden pleure les enfants morts et fait l’indigné tout en livrant ses bombes à Bibi. Bonne nouvelle aussi pour le RN et Marine Le Pen, ses amis d’extrême droite remportent les législatives en Autriche. Le FPÖ (Parti de la liberté d’Autriche ) – qui soutient Israël – est un parti franchement nazi. Son leader Herbert Kickl veut devenir le VOLKSKANZLER, le « chancelier du peuple », titre emprunté à un autre autrichien, Adolf Hitler.

Hommage à Catherine Ribeiro (1941-2024) Catherine Ribeiro en concert aux Bouffes du Nord Accès libreVoir

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En 1995, la chanteuse Catherine Ribeiro créait au théâtre des Bouffes du Nord le spectacle « Vivre libre ». Elle y chantait ses propres chansons mais aussi celles d’Aragon, de Barbara, Brel, Ferrat, Ferré, Lluís Llach, Colette Magny, Gérard Manset, Danielle Messia, Anne Sylvestre et même, si vous allez jusqu’à la fin, une surprise à réécouter alors que nous célébrons le 80e anniversaire de la libération de Paris. En hommage, nous vous proposons de découvrir ce concert :

L’historien Gérard Noiriel publie PRÉFÉRENCE NATIONALE (Gallimard,3.90Euros) (Vidéo et podcast | durée : 51’23) Préférence nationale : cette vieille recette facho, un sujet urgent AbonnésVoir

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« Il y a toujours un groupe qui symbolise le rejet en fonction de la conjoncture du moment », dit l’historien Gérard Noiriel. Il est urgent de démonter le système de cet apartheid dont les électeurs du RN sont souvent eux-mêmes les premières victimes.