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Mondialisation libérale

Les miettes illégales d’un festin très légal

Le 9 octobre 2007

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Entretien avec François Ruffin, auteur de "L’affaire Lagardère pour les nuls".
Le délit d’initiés chez EADS, aujourd’hui révélé, ne représente que les miettes illégales d’un festin légal. Car depuis sa privatisation en 1999, la florissante entreprise Aérospatiale est pillée avec constance par les dirigeants, les actionnaires, les spéculateurs.

Liens :

– Le scandale Airbus va-t-il devenir l’affaire Lagardère ? par François Ruffin
Retrouvez les autres contributions de François Ruffin sur l’affaire Lagardère dans le Monde Diplomatique
– Silence radio, par François Ruffin
Ou dans Fakir
– Airbus, le syndicat s’écrase
Le numéro 34 de Fakir (automne 2007) est disponible en kiosque actuellement
Crédits photo :

– Dessin extrait du site www.leplacide.com

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Tous vos commentaires (14)

# Le 23 avril 2010 à 09:03 En réponse à : Les miettes illégales d’un festin très légal

C’est notre ami M. Jospin qui, lorsqu’il était au pouvoir, a "offert" aux intérêts privés (Lagardère) l’entreprise nationale qu’était Aérospatiale, en vue de la création d’EADS. Rien d’étonnant quand on connait le parcours de certains dirigeants "socialistes", notamment son ministre des finances DSK (aujourd’hui au FMI avec l’aide de M. Sarkozy... misère...).

Extrait de Histoire Secrète du Patronat de B. Collombat et al. : "La première partie de son parcours est banale pour un hiérarque socialiste de cette génération : après HEC et une agrégation d’économie, passage au CERES ; enseignement à l’université ; poste au commissariat au plan ; premier mendat de député en 1986 ; Responsabilités croissantes au sein du PS. Il devient ministre de l’industrie d’Edith Cresson en 1991, avec dans son cabinet un certain Stéphane Richard, futur directeur de cabinet du ministre des finances Christine Lagarde, passé par Vivendi et Véolia.

Son parcours prend un virage inédit deux ans plus tard. La gauche essuie une déroute historique aux législatives de 1993. DSK perd son ministère et sa circonscription de Sarcelles. Au lieu d’attendre l’alternance au chaud dans une grande entreprise publique, conformément aux moeurs de l’époque, il crée la structure DSK Consultants. Pendant les quatre ans qui suivent, DSK disparait de la scène politique. Il soigne son carnet d’adresses en animant le cercle de l’industrie, un club de grands patrons créé avec Raymond Lévy, PDG de Renault. Devenu avocat d’affaires, il collectionne les missions des conseil, empochant largement plus de 300.000 d’euros d’honoraires annuels. Secrétaire national du PS, il utilise parfois sa carte de visite politique pour décrocher des rendez-vous d’affaires à l’étranger.

En 1997, quand la gauche revient au pouvoir, l’époux de la journaliste Anne Sinclair devient sans surprise ministre de l’économie et des finances de Lionel Jospin. Le problème est qu’il a accumulé entre-temps une impressionnante série de conflits d’intérêts potentiels. DSK a travaillé pour la Sofres et Alcatel, mais aussi pour de grandes entreprises publiques qui ont souvent des rapports complexes avec leur tutelle. Il a par exemple conseillé EDF dans son développement international, un choix stratégique qui ne goute guère une administration du Trésor qu’il aura désormais sous ses ordres. Il a travaillé pour la Cogema, sur laquelle la cour des comptes se penche au moment même où il arrive à Bercy. Il a également oeuvré pour le cimentier Lafarge, condamné à une amende astronomique pour pratique anti-concurrentielle en 1994, et qui le sera de nouveau en 2001. Inutile de préciser de quel ministère dépendent les autorités de la concurrence. (...) Son nom sera à peine évoqué dans un troisième dossier, Gemplus. Leader mondial de la carte à puce, cette entreprise des Bouches-du-Rhone prend une décision surréaliste au début de 1990 : créer une filiale dans un centre commercial de Sarcelles (...) Les administrateurs de Gemplus renâclent devant l’absurdité de l’implantation, mais le PDG les convainc de l’utilité de compter parmi ses obligés quelqu’un d’aussi prometteur que DSK. Les administrateurs refusent toutefois de signer un contrat de conseil avec l’avocat DSK. Il ne faut pas exagérer... (...) En 1999, Gemplus a obtenu du Ministère des Finances, avec une facilité déconcertante, le droit de devenir une société de droit luxembourgeois, en créant au grand-duché un siège social largement fictif. Fournisseur de la défense et de plusieurs administrations, l’entreprise était soumise à un régime particulier. Elle ne pouvait faire l’objet d’une prise de contrôle par un groupe étranger sans le feu vert du gouvernement. Or juridiquement la création de la holding luxembourgeoise s’apparentait à un changement de nationalité de l’entreprise. De manière inexplicable, le ministère de l’économie et des finances, alors tenu par DSK, avait laissé filé Gemplus en 1999. L’invraissemblable filiale de Sarcelles a fermé en 2002...".

Pour reprendre la conclusion d’un édito de de S. Halimi l’an dernier : "Quand le pouvoir constitue tantôt l’étape nécessaire d’une carrière lucrative dans les affaires, tantôt le refuge d’hommes d’argent en quête d’un second souffle, peut-on encore espérer que les premiers responsables de la crise pendront la part qu’il leur revient dans le règlement de ses dégâts ?"

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# Le 17 décembre 2009 à 22:40 En réponse à : Les miettes illégales d’un festin très légal

Suite de l’histoire... L’AMF referme le dossier EADS sans aucune sanction... (Reuters - 17.12.09)

La commission des sanctions de l’Autorité des marchés financiers (AMF) a décidé jeudi de mettre hors de cause l’ensemble des parties concernées par son enquête sur le titre EADS, mettant ainsi un terme au volet réglementaire de cette affaire.

Cinq personnes restent néanmoins mises en examen dans le cadre d’une enquête pénale pour présomption de délits d’initiés qui pourrait encore prendre plusieurs années.
(...)

EADS, qui risquait, en tant que personne morale, d’être sanctionnée pour ne pas avoir communiqué suffisamment tôt aux marchés financiers, ainsi que le groupe de médias français Lagardère et le constructeur automobile allemand Daimler, ses deux actionnaires privés de référence, ont également été mis hors de cause.

"On ne s’attendait pas du tout à cela," a reconnu un avocat proche d’EADS. "L’AMF sort grandie de cette décision qui est courageuse car elle remet en cause la façon dont l’enquête a été menée", a-t-il noté.

"Circulez, il n’y a rien à voir, c’est ce qu’on nous dit. C’est un véritable scandale, cela va au-delà de tout ce que l’on pouvait imaginer", a déclaré pour sa part à Reuters Colette Neuville, présidente de l’Association de défense des actionnaires minoritaires (Adam). "Je pense qu’une démocratie ne peut fonctionner que si les fautes sont sanctionnées, c’est un très mauvais signal. Cette décision va avoir un effet catastrophique sur l’opinion publique", a-t-elle estimé.

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# Le 23 novembre 2009 à 09:49 En réponse à : Les miettes illégales d’un festin très légal

Nov. 2009 - Toute cette semaine, l’Autorité des marchés financiers (AMF), "le gendarme de la Bourse" (brrr ! les criminels en col blanc tremblent...), auditionne les auteurs présumés de délits d’initiés au sein du groupe d’aéronautique et de défense EADS, qu’elle pourrait sanctionner d’ici à la fin de l’année. L’audition se fera à huis clos. Même en 2009, il me revient encore cette phrase d’Arnaud Lagardère (juin 2006), le frère de l’autre : "J’ai le choix entre passer pour quelqu’un de malhonnête ou d’incompétent, j’assume cette deuxième version". Ce reportage de Monsieur Ruffin est excellent.

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# Le 29 juillet 2009 à 08:01 En réponse à : Les miettes illégales d’un festin très légal

Suite de l’histoire, 2 ans après, dans la douce chaleur de l’été : l’AMF (autorité des marchés) vient de boucler son enquête. Surtout pas d’affaire d’état. Le rapporteur recommande à la commission des sanctions de l’AMF d’appliquer "une lourde amende" pour l’ex-PDG d’Airbus Noël Forgeard (5,45 millions d’amendes pour une plus-value totale de 4,34 millions), au total sept dirigeants épinglés sur les dix-sept impliqués.
Mais énorme soulagement... le rapporteur recommande d’exonèrer le groupe Lagardère (le "frêre" de Zébulon) et DaimlerChrysler. Or les deux actionnaires privés de référence d’EADS étaient probablement ceux qui risquaient la plus lourde amende, ayant respectivement cédé simultanément pour 1,2 milliard d’euros d’actions chacun, trois mois avant l’annonce officielle des nouveaux retards de l’Airbus A380 et l’effondrement du cours d’EADS.
La Bourse a salué la nouvelle, en propulsant le titre Lagardère en tête des plus fortes hausses du CAC, avec un gain de 5,34 %. La caisse des dépôts, les salariés et les ex-salariés se réjouissent avec elle...
(source : Les Echos 29/7)

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# Le 17 novembre 2007 à 11:50 En réponse à : Les miettes illégales d’un festin très légal

Bonjour,
M. Rufin dans son article « Trop raisonnables, les salariés d’EADS ? » disponible dans Le Monde Diplomatique de novembre 2007, mentionne le texte de François Morin, qui n’a jamais été publié par Le Monde ni Libé.
M. Rufin écrit en note que « les textes sont disponibles sur le site de Là-bas si j’y suis (www.la-bas.org) ». Or je ne trouve rien d’autre sur ce site que les textes de M. Rufin lui-même.
Est-il possible de lire le texte de M. Morin si’l vous plaît ?
Merci.

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# Le 21 octobre 2007 à 23:49, par Rachel En réponse à : Les miettes illégales d’un festin très légal

À l’écoute de l’émission, je me demande si cette idée du jugement dernier n’a pas été inventée par les hommes de bonne volonté pour se consoler d’avoir à subir sur cette planète la horde de sauvages sans foi ni loi, versés dans la convoitise et l’égoïsme d’une manière paroxystique, et qui nous emmerde depuis le temps où nous vivions encore dans les arbres !!
Et c’est vrai que ça me ferait du bien à moi, une figue charismatique qui, telle le Christ devant les marchands du Temple, viendrait mettre à sac dans une colère noire les joujoux de ces maniaques de la haute finance. Ben quoi, on met trente ans à bâtir une entreprise, on investit l’argent de la collectivité, et puis finalement, on abandonne à quelques types le retour sur investissement ! Quelques types si goinfrés qu’ils en pètent tous les câbles et ont le toupet d’expliquer de surcroît au reste du monde (nous quoi) qu’il faut "dégraisser" la machine, pour raisons de compétitivité !!!! Il faut qu’ils en bouffent quoi. Et que si tu comprends pas ça, c’est que t’es vraiment neu-neu, ou alors un sale gaucho, ou que tu vis dans le passé, bref, t’es un ringard. Non mais c’est du délire !
Moi, j’en aurais fait de la charpie de leur pompe à fric. Pas de retour, pas d’avions. Et comme ça si on est dans la merde, au moins on sait pour quoi.
Ouais, parce que y a de quoi devenir maboule aussi dans de trop grandes contradictions.
Faut vraiment être bouddhiste pour rester zen. D’où cette découverte dominicale (c’est dimanche) à laquelle je ne m’attendais pas : les français sont Bouddhisto-Christiques. Tu leur met un coup sur la gueule, il te tendent l’autre joue, voir même, ils te prennent ta main pour se baffer eux-mêmes avec (ben oui, 54% quand même....).
Ensuite, tu les encules, tu leur prend leur blé, leur boulot, tu leur confisque leurs écoles, leurs hostos, leurs pensions, leurs alloc, tout ce qu’ils produisent quoi, et ils ne bronchent pas. Ils sont d’accord pour se serrer la ceinture en période de grande opulence. C’est ça, la MO-DER-NI-TÉ. C’est ultra chouette.
Bon, je m’apaise en pensant à Rosa Luxembourg qui disait en substance que rien n’est plus improbable qu’une révolution à la veille même de son éclatement.
Mazette, Inch’Allah. Faudra pas geindre quand on fera valser n’importe quelle tête après. hein ?

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# Le 18 octobre 2007 à 18:17, par ma pomme En réponse à : Les miettes illégales d’un festin très légal

Je viens de découvrir votre site. c’est vraiment très bon merci

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# Le 14 octobre 2007 à 15:59 En réponse à : Les miettes illégales d’un festin très légal

Bonjour,
Quand je veux charger l’émission du 9 10 07 sur le lien i-tunes, je charge l’émission du 12 10 07 !
Y a un pb !!!

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- # ^ Le 14 octobre 2007 à 16:22, par Franck (webmaster de www.la-bas.org) En réponse à : Les miettes illégales d’un festin très légal
  
  Bonjour,
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# Le 11 octobre 2007 à 22:43, par jean-sé perdreau En réponse à : Les miettes illégales d’un festin très légal

merci pour toutes ces explications sur ce dossiers complexe qui est bien évidement survolé par tous les autres médias. Merci à vous

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# Le 11 octobre 2007 à 19:23, par Nicole Grau En réponse à : Les miettes illégales d’un festin très légal

J’ai écouté avec intérêt l’émission sur EADS. Cependant, certaines affirmations me laissent un doute car les dates restent dans le flou. En reprenant le texte sur le site de France inter, je trouve ceci :
"Les promesses sont tenues : le groupe connaît « cinq années de dividendes . » Le résultat d’exploitation double, comme le bénéfice par action. Le cours d’EADS grimpe de 70% - une performance d’autant plus remarquable que le CAC 40 baissait de 30% dans la même période ."
Les dates ne sont pas précisées ; j’ai donc cherché à savoir à quelle période cela pouvait bien correspondre, mais en éditant sur msn.fr (finance) les graphiques de l’action EADS et du CAC 40 sur ces 10 dernières années, j’ai l’impression que les évolutions se ressemblent beaucoup. J’aimerais donc bien savoir sur quelle période François Ruffin a vu l’action EADS grimper de 70% tandis que le CAC baissait de 30%.
La cotation d’EADS, si on regarde la courbe globale a tout de même énormément chuté au début puisqu’elle était tombée, si j’ai bien lu le graphique autour de 8 € en 2003, en valant à ses débuts autour de 23 € (en 1999).

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# Le 11 octobre 2007 à 16:15, par cati En réponse à : Les miettes illégales d’un festin très légal

Merci Mr Ruffin, je l’avoue , je ne vous connais pas, mais quel bonheur d’apprendre, de comprendre (quelle horreur aussi, par moment) de vous entendre expliquer, Airbus, EADS, comment tout cela est arrivé ...
Quelle clarté, vous devriez être à la place de PPDA au 20H de TF1 pour enfin dire la vérité aux français...
J’aimerai beaucoup voir "la bombe" exploser !!!

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# Le 10 octobre 2007 à 22:42, par Eric En réponse à : Les miettes illégales d’un festin très légal

Il y a quelque chose qui m’a inquiété, attristé, révolté dans cette affaire EADS telle que François Ruffin nous apprend à la déchiffrer, c’est le partage des dépenses et la privatisation des profits : la volonté politique a été à l’origine de ce projet, l’argent public a permis de le concrétiser, et au moment où la collectivité pouvait bénéficier du fruit des efforts consentis, l’avidité privée s’en est emparé ; cette attitude immorale, d’une impudence révoltante, est non seulement impunie mais constitue la finalité de toute gestion capitaliste qui se respecte, nous dit F. Ruffin quand il nous apprend que la direction d’EADS, une fois l’entreprise privatisée, n’avait d’autre but avoué que de générer des profits.

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# Le 10 octobre 2007 à 19:26, par Yves ANDRE En réponse à : Les miettes illégales d’un festin très légal

Une infraction sévèrement sanctionnée
Le délit d’initié est défini comme le fait pour des dirigeants de sociétés dont les actions sont cotées sur un marché réglementé et pour les personnes disposant à l’occasion de l’exercice de leur profession ou de leurs fonctions, d’informations privilégiées sur les perspectives ou la situation d’un émetteur dont les titres sont négociés sur un marché réglementé, de réaliser ou de permettre sciemment de réaliser, soit directement, soit par personne interposée, une ou plusieurs opérations avant que le public ait connaissance de ces informations (art. L 465-1 du Code de Commerce).
L’auteur de l’infraction s’expose à des peines de deux ans d’emprisonnement et une amende de 152.450 euros pouvant aller jusqu’au décuple du profit réalisé sans pouvoir être inférieure à ce même profit.
On verra !

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# Le 10 octobre 2007 à 10:56, par Damien Martin En réponse à : Les miettes illégales d’un festin très légal

J’ai suivi l’émission sur EADS avec intérêt.
C’est vrai qu’on peut être inquiet sur l’avenir industriel de l’Europe.
Airbus va délocaliser des activités en Chine et en Russie, et ce n’est qu’un début. Après la métallurgie, les chantiers navals et l’automobile, maintenant c’est au tour de l’aéronautique.
Pourquoi doit-on être condamné aux services à la personne et au tourisme ?
Je suis consterné par l’attitude des syndicats concernant le plan "Power 8". Il y a quelque mois, FO avait convenu d’une "riposte de grande ampleur" avec le syndicat allemand IG Metall. La riposte, on l’attend encore !
Il est navrant que ce soit aux salariés de lutter seuls, alors que les syndicalistes de FO sont copains comme cochons avec la direction.
En fait, je ne serais pas surpris d’apprendre que les syndicats ont effectivement touché une partie du magot de Mr. Gautier-Sauvagnac.

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Dans la nuit du 7 au 8 novembre à Amsterdam, après un match de foot entre l’Ajax et le Maccabi Tel Aviv, des juifs ont été pris pour cibles en plein cœur de l’Europe. Indignation, émotion, condamnation. Mais que s’est-il vraiment passé ? Poser la question vous rend suspect.

C’est évident, c’est un pogrom. Le mot va être repris partout. Récupération, instrumentalisation, surenchère délirante. Il faudra plusieurs jours pour qu’un peu d’information et qu’un peu de réflexion parviennent à montrer un peu de vérité. Trop tard bien sûr, on connaît : le mensonge monte par l’ascenseur, la vérité prend l’escalier.

C’est le leader d’extrême droite Geert Wilders qui a dégainé le premier en lâchant à chaud le mot POGROM. C’est, huit jours plus tard, Femke Halsema, la maire d’Amsterdam, qui regrette publiquement d’avoir utilisé ce mot-là et qui dénonce l’opération de « propagande » de la part du gouvernement Nétanyahou.

Et ça, Dillah, ça l’étonne.

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