Reportages radio en Colombie (2007) Antoine Chao, Giv Anquetil, Daniel Mermet.

Colombie, la mort facile, les preuves de vie (2). La Communauté de paix de San José de Apartado

Le

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Suite du reportage de Daniel Mermet, Giv Anquetil et Antoine Chao
On continue la marche de San José de Apartado jusqu’à Apartado (environ 12 km) avec la communauté de paix de San José. Coincée entre deux feux, cette communauté, crée en 1997, résiste à deux forces : celle de la guérilla des FARC et celle des paramilitaires.
Cette manifestation de résistance et de protestation rassemble environ 300 personnes, et se terminera par une grande messe au marché de Apartado pour rendre hommage au trois dernières victimes du conflit, tuées quelques mois plus tôt...

Liens :


 Mayotte : un confetti explosif (3)
Retrouvez le reportage de Daniel Mermet et Giv Anquetil du 11 janvier 2006 sur l’immigration clandestine à Mayotte
 Mayotte : un confetti explosif (4)
Retrouvez le reportage de Daniel Mermet et Giv Anquetil du 12 janvier 2006sur l’immigration clandestine à Mayotte
 Mayotte : un confetti explosif (6)
Retrouvez le reportage de Daniel Mermet et Giv Anquetil du 16 janvier 2006 sur l’immigration clandestine à Mayotte

Programmation musicale :


 un desplazado mas
album : Corridos prohibidos

Vidéo :


 ABC Colombia
Enrica Colusso
ce documentaire a été diffusé sur Arté en Octobre 2007
Documentaire
éditeur : Les Films d’ici
 Hasta la ultima pierdra
Juan José Lozano
Documentaire
éditeur : Artfilm
parution : 2006

[05 décembre 2007] Colombie : la mort facile, les preuves de vie [PARTIE 2]
Une découverte de la Colombie derrière le déferlement médiatique de l’affaire Íngrid Betancourt. Deuxième partie d’une série de reportages de Daniel Mermet, Giv Anquetil et Antoine Chao en 2007.

pour cette émission.

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Une sélection :

La sociologue publie « Les riches contre la planète. Violence oligarchique et chaos climatique ». Entretien Monique Pinçon-Charlot : « Dans tous les domaines de l’activité économique et sociale, les capitalistes ont toujours, toujours, toujours des longueurs d’avance sur nous » AbonnésVoir

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La sociologue Monique Pinçon-Charlot, qui a longtemps analysé avec son mari Michel Pinçon les mécanismes de la domination oligarchique, publie un nouveau livre sur le chaos climatique et elle n’y va pas avec le dos de la cuiller en bambou. Entretien.

Les riches détruisent la planète, comme l’écrivait le journaliste Hervé Kempf. On le sait. Ils le savent. Ils le savent même depuis bien longtemps ! Le nouveau livre de Monique Pinçon-Charlot risque de ne pas plaire à tout le monde. Dans Les riches contre la planète, elle raconte comment une poignée de milliardaires est en train d’accumuler des profits pharaoniques en détruisant la nature, les animaux, les êtres humains et finalement toute la planète, menacée par les émissions de gaz à effet de serre.

Mais surtout, la sociologue analyse comment l’oligarchie, qui a toujours eu une longueur d’avance, organise, encadre et finance sa propre critique et ses contestataires. Histoire que l’écologie ne soit pas un frein au business, mais au contraire l’opportunité de développer de nouveaux marchés selon une « stratégie du choc » décrite par la canadienne Naomi Klein. Le capitalisme fossile est mort ? Vive le capitalisme vert !

Alors que faire ? Arrêter de parler d’« anthropocène », ce n’est pas l’humanité tout entière qui est responsable du dérèglement climatique, mais de « capitalocène », la prédation du vivant étant consciemment exercée par quelques capitalistes des pays les plus riches. Ensuite comprendre ce que masquent les expressions « transition écologique  », « neutralité carbone » ou encore « développement durable » forgées par le capitalisme vert. Et surtout lire d’urgence le livre de Monique Pinçon-Charlot pour prendre conscience que les mécanismes de la domination oligarchique s’immiscent partout, y compris là où on ne les attendait pas…

Alain Ruscio publie « La première guerre d’Algérie. Une histoire de conquête et de résistance, 1830-1852 » aux éditions La Découverte La première guerre d’Algérie (1830-1852) AbonnésVoir

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« Par milliers, les Algériennes et les Algériens furent humiliés, spoliés, déplacés, enfumés, massacrés, décapités... » Il faut connaître cette époque pour comprendre la suite de la colonisation et son dénouement tragique. Dénouement que certains n’acceptent pas et qui le ravivent comme une amputation. Pourtant recherches, témoignages et reportages au cours des dernières années semblaient avoir apporté les moyens d’un apaisement des mémoires. Mais une extrême droite revancharde et négationiste, dotée de forts moyens médiatiques, gagne du terrain. Face à la concurrence des rentes mémorielles, il est donc nécessaire de mieux connaître cette sombre sanglante histoire. Aussi ROSA MOUSSAOUI interroge ALAIN RUSCIO, un des meilleurs historiens du fait colonial qui publie une somme passionnante à La Découverte.

Frédéric LORDON publie« Figures du communisme » aux éditions La Fabrique. Un entretien en deux parties Frédéric Lordon, le capitalisme nous détruit, détruisons le capitalisme (2/2) AbonnésVoir

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Depuis longtemps on se répète : « on sait pas ce qu’on veut, mais on sait ce qu’on veut pas ». Si Lordon reprend la formule, c’est tout d’abord pour dire que ce qu’on ne veut pas, c’est le capitalisme. Nous n’avons plus le choix, c’est lui ou nous, il n’y a plus d’arrangement possible. Comme dit un AMG, « repeindre le capitalisme en noir ne suffit plus ». Oui, c’est vrai, déplorer, dénoncer, condamner, s’indigner à longueur d’année nous conduit à l’impuissance et à la résignation, c’est-à-dire là où nous sommes aujourd’hui.