Années 80

La décennie - le cauchemar des années 80 (3) : 1984-1985

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Une émission préparée par Renaud Lambert
La « rigueur » ? Une phase de transition.
L’austérité ? Une parenthèse.
La « crise » ? Une aubaine.
Car le monde mue. Il délaisse ses vieux repères, usés.
« La lutte des classes » n’est plus car les « classes » ont disparu, remplacées par des segments de marché, des consommateurs, des « individus » émancipés des lourdeurs du collectif et de sa tentation totalitaire.
La gauche, elle-même, devient « moderne ».
Quand Laurent Fabius - le super-héraut de « la gauche américaine » -, arrive à Matignon, rares sont ceux qui voient, sous son costume gris, la cape, les bottes et le maillot de bain rouge qu’il emprunte à un autre surhomme dont les exploits émeuvent Hollywood.
Place de la Concorde, la « morale » et « l’éthique » remplacent désormais la politique car, comme le rappelle Harlem Désir, « notre logique de vie est plus forte que leur logique de mort ».
Les tabous sont tombés...

A réécouter sur La-bas.org :


 « Vive la crise : pédagogie de la soumission », le 26 juin 2006
 « Libération - de Sartre à Rothschild », actualisée le 15 janvier 2007

A lire :


 Lettre ouverte à ceux qui sont passés du Col Mao au Rotary}, de Guy Hocquenghem
 La décennie, le cauchemar des années 80, de François Cusset
 Le grand bond arrière et Quand la gauche essayait, de Serge Halimi
 Et la vertu sauvera le monde et Fonds de pension, piège à cons, de Frédéric Lordon
 Journalistes précaires - Journalistes au quotidien, sous la direction d’Alain Accardo, avec une longue contribution de Gilles Balbastre
 Libération - de Sartre à Rothschild, de Pierre Rimbert

Et aussi :


 D’une révolution conservatrice et de ses effes sur la gauche française, de Didier Eribon
 Une nouvelle vassalité : Contribution à une histoire politique des années 1980, d’André Bellon

Écouter l'émission

  • Parachute doré de Noël Forgeard - répondeur

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  • Fin de la grève chez Citroën - répondeur

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  • Parachute doré de Noël Forgeard - répondeur

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  • Le cauchemar des années 80 - Daniel Mermet

    - MP3 -

  • A Boston avec Noam Chomsky - Daniel Mermet

    - MP3 -

  • Soutien aux grévistes de Citroën - reportable

    - MP3 -

  • Le grand homme de Prévert - répondeur

    - MP3 -

  • Grève générale à Mayotte - répondeur

    - MP3 -

  • Vote Non à une certaine Europe - répondeur

    - MP3 -

  • Générique

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  • La décennie - le cauchemar des années 80 (3) - 1984-1985

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Une sélection :

La sociologue publie « Les riches contre la planète. Violence oligarchique et chaos climatique ». Entretien Monique Pinçon-Charlot : « Dans tous les domaines de l’activité économique et sociale, les capitalistes ont toujours, toujours, toujours des longueurs d’avance sur nous » AbonnésVoir

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La sociologue Monique Pinçon-Charlot, qui a longtemps analysé avec son mari Michel Pinçon les mécanismes de la domination oligarchique, publie un nouveau livre sur le chaos climatique et elle n’y va pas avec le dos de la cuiller en bambou. Entretien.

Les riches détruisent la planète, comme l’écrivait le journaliste Hervé Kempf. On le sait. Ils le savent. Ils le savent même depuis bien longtemps ! Le nouveau livre de Monique Pinçon-Charlot risque de ne pas plaire à tout le monde. Dans Les riches contre la planète, elle raconte comment une poignée de milliardaires est en train d’accumuler des profits pharaoniques en détruisant la nature, les animaux, les êtres humains et finalement toute la planète, menacée par les émissions de gaz à effet de serre.

Mais surtout, la sociologue analyse comment l’oligarchie, qui a toujours eu une longueur d’avance, organise, encadre et finance sa propre critique et ses contestataires. Histoire que l’écologie ne soit pas un frein au business, mais au contraire l’opportunité de développer de nouveaux marchés selon une « stratégie du choc » décrite par la canadienne Naomi Klein. Le capitalisme fossile est mort ? Vive le capitalisme vert !

Alors que faire ? Arrêter de parler d’« anthropocène », ce n’est pas l’humanité tout entière qui est responsable du dérèglement climatique, mais de « capitalocène », la prédation du vivant étant consciemment exercée par quelques capitalistes des pays les plus riches. Ensuite comprendre ce que masquent les expressions « transition écologique  », « neutralité carbone » ou encore « développement durable » forgées par le capitalisme vert. Et surtout lire d’urgence le livre de Monique Pinçon-Charlot pour prendre conscience que les mécanismes de la domination oligarchique s’immiscent partout, y compris là où on ne les attendait pas…

Alain Ruscio publie « La première guerre d’Algérie. Une histoire de conquête et de résistance, 1830-1852 » aux éditions La Découverte La première guerre d’Algérie (1830-1852) AbonnésVoir

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« Par milliers, les Algériennes et les Algériens furent humiliés, spoliés, déplacés, enfumés, massacrés, décapités... » Il faut connaître cette époque pour comprendre la suite de la colonisation et son dénouement tragique. Dénouement que certains n’acceptent pas et qui le ravivent comme une amputation. Pourtant recherches, témoignages et reportages au cours des dernières années semblaient avoir apporté les moyens d’un apaisement des mémoires. Mais une extrême droite revancharde et négationiste, dotée de forts moyens médiatiques, gagne du terrain. Face à la concurrence des rentes mémorielles, il est donc nécessaire de mieux connaître cette sombre sanglante histoire. Aussi ROSA MOUSSAOUI interroge ALAIN RUSCIO, un des meilleurs historiens du fait colonial qui publie une somme passionnante à La Découverte.

Frédéric LORDON publie« Figures du communisme » aux éditions La Fabrique. Un entretien en deux parties Frédéric Lordon, le capitalisme nous détruit, détruisons le capitalisme (2/2) AbonnésVoir

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Depuis longtemps on se répète : « on sait pas ce qu’on veut, mais on sait ce qu’on veut pas ». Si Lordon reprend la formule, c’est tout d’abord pour dire que ce qu’on ne veut pas, c’est le capitalisme. Nous n’avons plus le choix, c’est lui ou nous, il n’y a plus d’arrangement possible. Comme dit un AMG, « repeindre le capitalisme en noir ne suffit plus ». Oui, c’est vrai, déplorer, dénoncer, condamner, s’indigner à longueur d’année nous conduit à l’impuissance et à la résignation, c’est-à-dire là où nous sommes aujourd’hui.