Un siècle d’Amérique dans la chanson française

Peste ou choléra ? Spéciale élections : mon Amérique à moi♩♪♫

Le

Cet article est en accès libre grâce aux abonnés modestes et géniaux, mais…

…sans publicité ni actionnaires, Là-bas si j’y suis est uniquement financé par les abonnements. Sans les abonnés, il ne nous serait pas possible de réaliser des émissions et des reportages de qualité. C’est le prix de notre indépendance  : rejoignez-nous  !

Je m'abonne J'offre un abonnement

Peste ou choléra ? C’est truqué, c’est bidon, c’est corrompu, tout le monde le sait parfaitement. On a vu comment Bernie Sanders a été éliminé. N’empêche, les américains pourraient défier l’establishment et les sondages en préférant le peu ragoûtant Trump. Prélude aux présidentielles françaises ?

En attendant pour prendre un peu l’ air, voici un siècle d’Amérique dans la chanson française. Du rejet complet à l’adulation béate… Rigolade, colère et nostalgie garanties (Première version de cette émission, le 20 octobre 2000).

Spéciale élections : mon Amérique à moi
Là-bas si j’y suis

Plus de 5 000 fois depuis 1989 vous avez entendu démarrer la moto de Là-bas, mais JAMAIS PERSONNE N’AVAIT VU LA PHOTO ! Eh oui, amis écolos, anticapitalistes, vieux gaullistes, anti-atlantistes de tout poil, nous sommes obligés de reconnaître que nous aussi nous sommes influencés par la propagande américaine.

Que ça nous plaise ou non, une propagande par le charme et par le rêve, mais une propagande très efficace, depuis un siècle, depuis que l’Amérique a décidé de rentrer en guerre en 1917. La preuve par la chanson française qui au cours du XXème siècle a reflété aussi bien le rejet que l’admiration pour « l’Amérique ».

Programmation musicale :

 Johnny Hallyday : Mon Amérique à moi

 Mayol : Ah ! La musique américaine

 Gilles et Julien : Le Dollar

 Fréhel : Où est-il donc ?

 Lily Fayol : Le rythme américain

 Yves Montand : Dans les plaines du Far West

 Jacques Hélian : Le petit train du Far West

 album Chants staliniens de France : Les Ricains en Amérique

 Eddie Constantine : Ça bardait

 Serge Gainsbourg : New-York USA

 France Gall : L’Amérique

 Sheila : Le folklore américain

 Michel Sardou : Les ricains

 Eddy Mitchell : Nashville

 Akhenaton : L’Américano

 Alain Souchon : C’était menti


Pauline BOULET attend vos messages sur le répondeur de Là-bas si j’y suis au 01 85 08 37 37.

journaliste : Daniel MERMET
réalisation : Bruno CARPENTIER

(Vous pouvez podcaster cette émission en vous rendant dans la rubrique « Mon compte », en haut à droite de cette page.)

C'est vous qui le dites…Vos messages choisis par l'équipe

Les bouquins de LÀ-BASLire délivre

  • Voir

    La bibliothèque de LÀ-BAS. Des perles, des classiques, des découvertes, des outils, des bombes, des raretés, des bouquins soigneusement choisis par l’équipe. Lire délivre...

    Vos avis et conseils sont bienvenus !

Dernières publis

Une sélection :

La sociologue publie « Les riches contre la planète. Violence oligarchique et chaos climatique ». Entretien Monique Pinçon-Charlot : « Dans tous les domaines de l’activité économique et sociale, les capitalistes ont toujours, toujours, toujours des longueurs d’avance sur nous » AbonnésVoir

Le

La sociologue Monique Pinçon-Charlot, qui a longtemps analysé avec son mari Michel Pinçon les mécanismes de la domination oligarchique, publie un nouveau livre sur le chaos climatique et elle n’y va pas avec le dos de la cuiller en bambou. Entretien.

Les riches détruisent la planète, comme l’écrivait le journaliste Hervé Kempf. On le sait. Ils le savent. Ils le savent même depuis bien longtemps ! Le nouveau livre de Monique Pinçon-Charlot risque de ne pas plaire à tout le monde. Dans Les riches contre la planète, elle raconte comment une poignée de milliardaires est en train d’accumuler des profits pharaoniques en détruisant la nature, les animaux, les êtres humains et finalement toute la planète, menacée par les émissions de gaz à effet de serre.

Mais surtout, la sociologue analyse comment l’oligarchie, qui a toujours eu une longueur d’avance, organise, encadre et finance sa propre critique et ses contestataires. Histoire que l’écologie ne soit pas un frein au business, mais au contraire l’opportunité de développer de nouveaux marchés selon une « stratégie du choc » décrite par la canadienne Naomi Klein. Le capitalisme fossile est mort ? Vive le capitalisme vert !

Alors que faire ? Arrêter de parler d’« anthropocène », ce n’est pas l’humanité tout entière qui est responsable du dérèglement climatique, mais de « capitalocène », la prédation du vivant étant consciemment exercée par quelques capitalistes des pays les plus riches. Ensuite comprendre ce que masquent les expressions « transition écologique  », « neutralité carbone » ou encore « développement durable » forgées par le capitalisme vert. Et surtout lire d’urgence le livre de Monique Pinçon-Charlot pour prendre conscience que les mécanismes de la domination oligarchique s’immiscent partout, y compris là où on ne les attendait pas…

Alain Ruscio publie « La première guerre d’Algérie. Une histoire de conquête et de résistance, 1830-1852 » aux éditions La Découverte La première guerre d’Algérie (1830-1852) AbonnésVoir

Le

« Par milliers, les Algériennes et les Algériens furent humiliés, spoliés, déplacés, enfumés, massacrés, décapités... » Il faut connaître cette époque pour comprendre la suite de la colonisation et son dénouement tragique. Dénouement que certains n’acceptent pas et qui le ravivent comme une amputation. Pourtant recherches, témoignages et reportages au cours des dernières années semblaient avoir apporté les moyens d’un apaisement des mémoires. Mais une extrême droite revancharde et négationiste, dotée de forts moyens médiatiques, gagne du terrain. Face à la concurrence des rentes mémorielles, il est donc nécessaire de mieux connaître cette sombre sanglante histoire. Aussi ROSA MOUSSAOUI interroge ALAIN RUSCIO, un des meilleurs historiens du fait colonial qui publie une somme passionnante à La Découverte.

Frédéric LORDON publie« Figures du communisme » aux éditions La Fabrique. Un entretien en deux parties Frédéric Lordon, le capitalisme nous détruit, détruisons le capitalisme (2/2) AbonnésVoir

Le

Depuis longtemps on se répète : « on sait pas ce qu’on veut, mais on sait ce qu’on veut pas ». Si Lordon reprend la formule, c’est tout d’abord pour dire que ce qu’on ne veut pas, c’est le capitalisme. Nous n’avons plus le choix, c’est lui ou nous, il n’y a plus d’arrangement possible. Comme dit un AMG, « repeindre le capitalisme en noir ne suffit plus ». Oui, c’est vrai, déplorer, dénoncer, condamner, s’indigner à longueur d’année nous conduit à l’impuissance et à la résignation, c’est-à-dire là où nous sommes aujourd’hui.