Légendaire, c’est le mot le plus utilisé dans la pluie d’hommages qui saluent le départ de Quincy Jones à 91 ans. On a toutes et tous un lien qui nous relie sur cette planète, quels que soient notre lieu, notre âge ou notre couleur, c’est les musiques et les tubes qu’il a composés, arrangés, dirigés, du jazz au hip-hop c’est une suite ininterrompue de musiques aussi savantes que populaires. Il n’est pas le seul et c’est tant mieux, mais le petit gars de Chicago a poussé le bouchon très loin à partir d’une simple trompette.
Toutes les radios et tous les médias du monde lui rendent hommage, il y en a pour toutes les ouïes.
Nous vous proposons deux perles :
LE BLUES DU DENTISTE d’Henri SALVADOR, sur les paroles de Boris VIAN, c’est QUINCY JONES et son orchestre !
De même pour tout le disque. Dans TROMPETTE D’OCCASION, c’est QUINCY à la trompinette ! En effet, au début des années 1960, Quincy Jones a travaillé pour les disques Barclay quelque temps à Paris :
Un autre moment de légende complètement différent : QUINCY JONES et MILES DAVIS au festival de Montreux le 8 juillet 1991.
Quincy Jones avait réussi à convaincre son vieux compère Miles Davis de venir à Montreux pour revisiter trente ans plus tard son cultissime SKETCHES of SPAIN.
Quincy Jones, qui dirige le Gil Evans Orchestra, réussit à inspirer Miles qui est dans toute la force de son art (saxophone alto : Kenny Garrett). Une des toutes dernières apparitions de Miles Davis qui, épuisé, meurt quelques semaines plus tard, le 28 septembre.