33 minutes et 3 secondes de bonheur ! Le concert enregistré en public au Lieu-Dit le 21 janvier 2017

Légende du jazz manouche, Tchavolo Schmitt swingue pour Là-bas Abonnés

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[EXTRAIT] Légende du jazz manouche, Tchavolo Schmitt swingue pour Là-bas !

À même pas six ans, Tchavolo voulait déjà avoir la moustache de Django. Du coup, sa mère lui a montré comment mettre ses doigts sur une guitare et depuis il n’a plus arrêté. S’il y a une musique pour les jours heureux, c’est celle-là, l’irrésistible swing manouche, savant et populaire à la fois, tout ce que nous aimons !

C’est dans une émission en direct à Strasbourg, il y a des années, que Tchavolo Schmitt est venu jouer pour nous. Nous avons tout de suite fraternisé et jamais nous n’avons oublié sa version superbe de J’attendrai. On a été heureux ensuite de le voir dans les beaux films de Tony Gatlif, LATCHO DROM (1993) puis SWING (2002), où il tient la vedette. On savait qu’il était sur les routes, New York, Tokyo, Cuba, Dubaï… l’âme du swing manouche, la légende ! Et si on l’invitait pour l’An 02 de Là-bas ? Un coup de fil, et il est arrivé comme si c’était la veille, comme si les années ne devaient plus avoir aucune prise sur nous grâce à sa musique et grâce aussi à sa moustache empruntée à l’immortel Django. De cette mémorable soirée au Lieu-dit, avec Tony Landauer et Marie-Christine Brambilla, voici 33 minutes et 3 secondes de pur bonheur.

Les différents titres du concert :

01. Jardin d’Hiver

Merci à Hossein et à toute l’équipe du Lieu-Dit.

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Je suis un bourgeois et j’en suis fier. Personne ne dit une chose pareille. Le bourgeois, c’est l’autre, le bobo, le faux-cul, le gras du bide. Et encore, ça se dit plus, bourgeois, c’est désuet. Depuis longtemps, le bourgeois a appris à se déguiser. Une casquette de pêcheur, une veste de paysan, un blue jean comme les ouvriers. Il a entonné des discours indignés et révoltés contre le mal, contre le fascisme et contre les cons. C’est un libertaire, le bourgeois. Contre l’impôt, contre le voile, contre les flux migratoires incontrôlés. Il proclame la révolution. C’est le titre du livre d’Emmanuel Macron, RÉVOLUTION. Il est progressiste aussi. Le mouvement qui soutient Macron se proclame « progressiste ».

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On ne remerciera jamais assez le cancer et Jésus.

Oui, tout d’abord, merci au cancer. Car s’il n’avait pas eu un cancer en 1985, à 34 ans, Gerhard Haderer aurait eu la vie indigente d’un « créateur » publicitaire. Or, c’est lorsqu’il fut opéré (et guéri) qu’il a tout laissé tomber et s’est tourné à fond vers le genre de dessins que vous allez (re)découvrir, si puissants, si violents qu’ils se passent de tout commentaire, à part quelques gloussements, quelques éclats de rire et pas mal de silences dans le genre grinçant.

Ensuite, merci à Jésus. Et surtout à Monseigneur Christoph Schönborn, cardinal, archevêque de Vienne. En 2002, Gerhard Haderer publiait La Vie de Jésus, un surfeur drogué à l’encens, ce qui faisait un peu scandale dans la très catholique Autriche, si bien que le cardinal archevêque, hors de lui, crut bon de donner l’ordre à l’auteur de présenter ses excuses aux chrétiens pour avoir ridiculisé le fils de Dieu. Au passage, on le voit, l’Islam n’a pas le monopole du refus des caricatures, mais celles-ci eurent beaucoup moins d’écho chez nos défenseurs de la liberté d’expression. Et bien entendu, comme toujours, la censure assura le succès de l’album, qui atteignit 100 000 exemplaires en quelques jours.

Le capitalisme est comparable à une autruche qui avale tout, absolument tout. Mais là, quand même, il y pas mal de dessins de Gerhard Haderer qui lui restent, c’est sûr, en travers de la gorge. On peut rêver et c’est déjà beaucoup.