Selon Forbes, les plus grosses fortunes mondiales ont augmenté de 18 % en 2017

Une politique au service des plus riches ? François Lenglet nous l’avait bien dit

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Pendant les fêtes, Là-bas vous résume cette année historique ! 2018, ce n’était qu’un début… Aujourd’hui, l’inénarrable François Lenglet le savait bien, il nous l’avait dit : comment les riches se sont enrichis sur notre dos, en une minute trente.
Grosses fortunes, il n'y a pas que les cheminots : François Lenglet vend la mèche
par Là-bas si j'y suis

C’est pas Lordon, c’est pas Attac, c’est pas Là-bas qui vous le dit, c’est un grand évangéliste du néo-libéralisme, une de nos têtes de turc préférées, François LENGLET : oui, voilà que soudain, notre François balance ! En moins d’une minute trente, il explique le pourquoi du comment de ces fabuleuses fortunes et de ces inégalités qui ne cessent de se creuser partout [1].

Ce que nous nous échinons à faire comprendre depuis des années, François LENGLET l’explique soudain de façon très concise. Pourquoi ces gavés en sont arrivés là ? Parce que la crise leur a profité grâce aux États qui ont renfloué, « parce qu’ils sont juste devant le robinet, donc ils tendent leur gobelet, alors que nous – j’allais dire les citoyens ordinaires – on récolte quelques petites gouttes, lorsqu’elles finissent par déborder du gobelet. »

Étonnant, non ? Voilà un chien de garde soudain touché par la grâce. Bon, les connaisseurs vous diront qu’il n’est pas rare que François dise un peu n’importe quoi, une chose et son contraire, selon le client. Et là on peut se dire que les larbins du système pourraient en servir un autre, un système encore pire c’est vrai mais peut-être aussi un monde meilleur. Non ? Je rêve ? Après tout on a vu des collabos se transformer en résistant. En tout cas, merci François pour cette perle d’une minute trente.

La théorie du ruissellement expliquée en deux dessins :


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C’est le printemps !!!! Accès libreÉcouter

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Musicale pour fêter l’arrivée des beaux jours...
avec Edith Piaf "Enfin le printemps", Jacques Prévert "Le temps perdu", Aznavour "C’est le printemps", Bourvil, Lester Young "Two to tango" et les Fabulous troubadours "Y des Garçons"

Connaissez-vous Gerhard Haderer ? AbonnésLire

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On ne remerciera jamais assez le cancer et Jésus.

Oui, tout d’abord, merci au cancer. Car s’il n’avait pas eu un cancer en 1985, à 34 ans, Gerhard Haderer aurait eu la vie indigente d’un « créateur » publicitaire. Or, c’est lorsqu’il fut opéré (et guéri) qu’il a tout laissé tomber et s’est tourné à fond vers le genre de dessins que vous allez (re)découvrir, si puissants, si violents qu’ils se passent de tout commentaire, à part quelques gloussements, quelques éclats de rire et pas mal de silences dans le genre grinçant.

Ensuite, merci à Jésus. Et surtout à Monseigneur Christoph Schönborn, cardinal, archevêque de Vienne. En 2002, Gerhard Haderer publiait La Vie de Jésus, un surfeur drogué à l’encens, ce qui faisait un peu scandale dans la très catholique Autriche, si bien que le cardinal archevêque, hors de lui, crut bon de donner l’ordre à l’auteur de présenter ses excuses aux chrétiens pour avoir ridiculisé le fils de Dieu. Au passage, on le voit, l’Islam n’a pas le monopole du refus des caricatures, mais celles-ci eurent beaucoup moins d’écho chez nos défenseurs de la liberté d’expression. Et bien entendu, comme toujours, la censure assura le succès de l’album, qui atteignit 100 000 exemplaires en quelques jours.

Le capitalisme est comparable à une autruche qui avale tout, absolument tout. Mais là, quand même, il y pas mal de dessins de Gerhard Haderer qui lui restent, c’est sûr, en travers de la gorge. On peut rêver et c’est déjà beaucoup.