VIKTOR ORBÁN le proclame : JE SUIS MARINE !
Juste avant l’annonce du jugement, Viktor envoyait ce touchant message à sa grande amie. Mais il n’est pas le seul. Tous les réacs ont réagi ce 31 mars à la condamnation de Marine Le Pen à cinq ans d’inéligibilité pour détournement de fonds publics. Des amis parfois un peu encombrants…
Pour MATTEO SALVINI (extrême droite, vice-président du Conseil des ministres d’Italie) : c’est « une déclaration de guerre de Bruxelles (…) ils ont condamné Marine Le Pen et ils voudraient l’exclure de la vie politique ».
Pour Dmitri Peskov, porte-parole du KREMLIN, c’est une « violation des droits démocratiques ».
Pour l’Allemand Björn Höcke de l’AFD (extrême droite), « ce jugement politique ébranle l’Europe et ouvre la voie à un nouveau totalitarisme ».
Pour Elon MUSK, « il y aura un retour de bâton, comme avec les attaques judiciaires menées contre le président Trump ».
Pour JAIR BOLSONARO, ex-président brésilien condamné à huit ans d’inéligibilité en 2023 et accusé d’avoir tenté d’organiser un coup d’État en 2022, lors de la réélection de Lula, pour lequel il encourt 42 ans de prison : « la gauche a trouvé un moyen facile de se maintenir au pouvoir ».
Après son « JE SUIS MARINE », Viktor Orbán peut dire « JE SUIS BIBI ». Il accueille en effet aujourd’hui son grand ami Benjamin Nétanyahou pour une visite de quatre jours à Budapest, alors même que le premier ministre israélien est visé par un mandat d’arrêt de la cour pénale internationale (CPI) pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité à Gaza, ce qui fait obligation aux autorités de l’arrêter et de le remettre à la CPI.