Marchand d’armes, avionneur, sénateur, patron de presse, chevalier de la Légion d’honneur, ex-maire de Corbeil-Essonnes, cinquième fortune française, condamné à 2 millions d’euros d’amende et à cinq ans d’inéligibilité pour avoir dissimulé au fisc des dizaines de millions d’euros pendant quinze ans [1], Serge Dassault vient de passer l’arme à droite.
Serge Dassault était une vieille connaissance de Là-bas si j’y suis : en mars 2008, alors que nous enquêtions sur les affaires de corruption qui entouraient (et entourent encore) sa mairie de Corbeil-Essonnes, Serge Dassault faisait tabasser notre reporter, Pascale Pascariello, en pleine réunion publique, et nous poursuivait en justice pour avoir diffusé la séquence dans laquelle ses gros bras la malmenaient [2]. Il faut dire qu’elle avait eu le toupet de poser trois questions...
Parce que cette « histoire » radiophonique en dit long sur le personnage qu’était Serge Dassault, modèle de la mafia capitaliste à l’ancienne qui jongle avec les trois pouvoirs (économique, politique et médiatique), nous rediffusons aujourd’hui cette séquence bien connue des auditeurs de Là-bas si j’y suis :
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- Quand Dassault faisait cogner l’équipe de Là-bas [06 mars 2008]
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