Infobrèves

Toutes les dernières brèves sélectionnées et vérifiées par la fine équipe de journalistes de Là-bas ! Envoyez-nous vos infos à infobreves@la-bas.org.

Heureusement que tous les journalistes ne font (toujours) pas comme Inès Léraud !

Samedi dernier, l’association ANTICOR a remis à la journaliste Inès Léraud le prix Ethique 2021. Un prix qui salue son travail d’enquête sur l’industrie agro-alimentaire de Bretagne, et sa ténacité face aux procédures-bâillons dont elle a été victime — comme beaucoup d’autres journalistes d’investigation.

Attaquée en diffamation par Jean Chéritel, patron du groupe Chéritel Trégor Légumes, dont elle a épinglé les pratiques managériales et commerciales dans un article publié par Bastamag en mars 2019, son procès aurait dû se tenir le 28 janvier dernier. Quelques jours avant l’audience, Chéritel a fait savoir qu’il se désistait.

Elle nous avait rendu visite au mois de novembre, pour parler de la BD adaptée de son enquête « Algues vertes, l’histoire interdite » (Delcourt et La Revue dessinée, 2019), mais pas que.

Pour voir ou revoir l’entretien de Daniel Mermet avec Inès Léraud et Kristen Falc’hon, c’est ici.

Jeudi 4 février : mobilisation interprofessionnelle et intersyndicale

Jeudi 04 février, une grande journée de mobilisation interprofessionnelle et intersyndicale est prévue dans toute la France.

A paris : 14h place de la République
A Lyon : 11h - Manufacture des tabacs, en direction de la place BELLECOUR
A Nantes : 10h30 - croisée des trams
A Marseille : 10h30 au Vieux Port

La liste (non exhaustive - et évolutive) des différents rassemblements est consultable sur le site de la SNESUP.

Futur CHU de Nantes : moins de lits et moins de soignants. MANIF SAMEDI !

A Nantes, la ville accélère le projet du futur CHU, espérant un déménagement à l’horizon 2026. Moins de lits (231 suppressions) et moins de soignants (400 postes) pour un territoire en forte hausse démographique, un projet pharaonique de plus d’1 milliard d’euros et un nouveau site en zone inondable, Le collectif « Stop au Transfert du CHU de Nantes » tire la sonnette d’alarme !

Dans une pétition adressée au Ministre de la Santé, Olivier Véran, le 16 novembre 2020, le collectif demande une pause pour permettre à ce projet de faire l’objet d’un vrai débat collectif.

Un rassemblement public est prévu Samedi 6 février 2021 à Nantes, devant l’hôpital Hôtel Dieu à 14h.

Culture non essentielle : appel à rassemblement ce mardi 15 décembre

Les salles de spectacle et de cinéma ne réouvriront pas le 15 décembre.

Dans un communiqué, la Fédération Nationale des Syndicats du Spectacle, du Cinéma, de l’Audiovisuel et de l’Action culturelle CGT invite le monde du spectacle, du cinéma et de l’audiovisuel à rejoindre le rassemblement (provisoire) annoncé à Paris le 15 décembre à 12H Place de la Bastille.

« Toutes les scènes de France sont fermées au public, la plupart depuis plus de six mois. Les cinémas ont refermé leurs portes. Artistes et techniciens du spectacle ne peuvent plus travailler. Les entreprises de spectacle sont à l’arrêt et tous leurs personnels craignent pour leur survie. Tous les secteurs sont touchés, la création elle-même mais aussi les prestataires et tous ceux qui concourent à la tenue des événements culturels ou festifs. Les auteurs et compositeurs dont les œuvres ne sont plus diffusées et à qui on ne commande plus rien sont sans ressources. Ils n’en meurent pas tous mais tous sont touchés. »

Une pétition en ligne rassemble déjà 38 000 signataires.

Vos (superbes) photos de la manif de samedi à Paris !

Voici les photos que vous nous avez fait parvenir de la manif de samedi dernier à Paris, nos AMG sont les meilleurs !

Merci aux modestes et géniaux photographes :
Mark Noel
Malika Benameur

Vive la liberté de la presse…

Alors que des centaines de milliers de personnes ont manifesté samedi à travers la France contre les violences policières et une dérive inquiétante du pouvoir en place, la presse quotidienne – libre – brandit ce dimanche matin à sa « une » sa conception idéologique de la liberté !

Gilles Balbastre

Marche des libertés : où et comment se rassembler ?

samedi 28 novembre, Mobilisation contre les lois liberticides en général, et contre la loi « sécurité globale » en particulier.

Voici une carte des actions et rassemblements en France.

BRIDGESTONE, VENDREDI 27, JOURNÉE D’ACTION À BÉTHUNE

L’intersyndicale de Bridgestone (CFDT, CGT, Sud Chimie, CFE-CGC, FO, UNSA, CFTC) appelle à une journée de grève et de rassemblement ce vendredi 27 novembre, dès 7h, devant la grille de l’usine.

Depuis la marche du 4 octobre en soutient au 863 salariés, c’est la première fois que le conflit est porté hors les murs depuis l’annonce de la fermeture le 16 septembre.

Le 12 novembre dernier, la direction avait rejeté le plan de sauvetage proposé par le gouvernement.

Réécouter le reportage de Dillah Teibi à Béthune en septembre dernier

SAMEDI, MANIF INTERDITE

Le préfet de police LALLEMENT INTERDIT LA MARCHE DES LIBERTES prévue samedi 28 novembre à l’appel de la Coordination contre la loi sécurité globale. Motif de l’interdiction ? Des raisons sanitaires et une forte mobilisation des effectifs de police et gendarmerie par ailleurs ce jour là, la préfecture autorise cependant un rassemblement statique Place de la République.

Face à cette interdiction, la coordination contre la loi sécurité globale a adressé un courrier au préfet, appelant à marcher malgré tout, et déclinant l’invitation du Premier Ministre à se rencontrer la semaine prochaine.

Mise en concurrence du 39.19, le numéro d’appel d’urgence pour les femmes victimes de violences

152. 152, c’est le nombre de féminicides recensés en 2019.

7 000, c’est le nombre d’appels hebdomadaires enregistrés pendant le premier confinement par le 39.19, le numéro d’appel d’urgence pour les femmes victimes de violences

Géré depuis sa création en 1992 par un réseau d’associations spécialisées, le 39.19 est aujourd’hui soumis à une mise en concurence.

Dans un contexte de crise sanitaire et de confinement qui ont vu les chiffres de signalement de violences domestiques bondir, et après un grennelle des violence faites aux femmes en demie-teinte dont les mesures ont souvent été jugées insuffisantes, cette privatisation rampante est donc la réponse aux demandes que les associations d’aide aux femmes formulent depuis des mois : l’allocation de fonds complémentaires pour l’ouverture du service 24/24 en 2021.

Dans un communiqué ce mardi 17 novembre, la FNSF (Fédération Nationale Solidarité Femmes) ainsi que 21 autres signataires s’indignent : « La lutte contre les violences et la protection des femmes est une cause d’intérêt général et non une activité marchande à laquelle on peut appliquer les lois du marché. »

Le projet de loi de Sécurité globale adopté par l’Assemblée nationale

L’Assemblée nationale a adopté ce mardi 24 novembre à 17h56 le projet de loi de Sécurité globale à une très large majorité, 388 voix pour, 104 contre et 66 abstentions. Sans surprise, la majorité parlementaire a voté comme un seul homme malgré quelques dissensions et a pu compter sur le soutien du Rassemblement national à ce texte.

Le projet de loi devrait être examiné à partir de janvier au Sénat. Mais, comme il passe en procédure accélérée, il ne bénéficiera pas d’une seconde lecture par l’Assemblée nationale. Le premier ministre Jean Castex, a annoncé aujourd’hui qu’il saisirait lui-même le Conseil constitutionnel à propos de l’article qui vise à pénaliser la diffusion de l’image des policiers « à des fins malveillantes » (sic).

De nombreuses associations, ONG, syndicats de journalistes et citoyens appellent à une nouvelle manifestation ce samedi 28 novembre à 14h à Paris au départ de la place de la République.

Vous trouverez en cliquant ici le détail des votes des parlementaires, pour savoir qui a voté quoi sur ce texte.


Jésus a-t-il existé ? Gérard Mordillat vous répond

Suite à notre émission « Pour l’enseignement du fait religieux à l’école », nous avons reçu de nombreux commentaires, dont certains s’interrogent sur l’existence historique de Jésus. Gérard Mordillat leur répond :

« Les ami-e-s,

Contrairement aux âneries débitées par Onfray par exemple, il n’y a aucun doute sur l’existence d’un juif nommé Jésus, crucifié par les Romains sous l’accusation de roi des Juifs. La crucifixion et le titre de la croix, dans l’évangile selon Marc, étant même pour les historiens les plus radicaux les deux points où l’on peut affirmer que la tradition évangélique touche à l’histoire. En réalité, derrière la négation de l’existence historique de Jésus, il y a la négation de sa judéité. On veut bien que Jésus n’existe pas, qu’il soit un alien, un spectre ou je ne sais quoi, mais on ne veut surtout pas qu’il soit un juif du premier siècle, exécuté par les Romains comme tant d’autres. Partant de là, il ne faut pas confondre le Jésus historique et le Jésus-Christ de la chrétienté. Henri Barbusse l’a dit de façon définitive : « du temps où vivait Jésus, il n’y avait pas de Jésus-Christ ; quand Jésus-Christ est apparu, il y avait longtemps que Jésus était mort ». Donc cessons ce débat stérile et ridicule : cessons de penser comme des catholiques déçus de leur religion et ignorant leurs textes fondateurs.

En ce qui concerne Mahomet et Ali (troisième personnage de l’islam), l’analyse est la même : du Mahomet historique on ne sait rien, le Coran est quasiment muet à son sujet et sa figure construite à partir de textes rapportés deux siècles après sa mort ; idem pour Ali dont, d’après les chiites, tout ce qui le concernait a été effacé du texte sacré par ses ennemis et sa figure reconstruite ultérieurement par ses partisans. Comme pour Jésus, il y a un gouffre entre le Mahomet historique et le Mahomet de la foi, remis en selle par le calife Abd Al-Malik après soixante-dix ans de silence. Quant à Ali, c’est et demeura un fantôme ; ce qui ne signifie pas qu’un Ali historique n’a pas existé…

L’injonction fondamentale des rabbins, c’est de scruter les lettres. N’hésitons pas à le faire. Vive l’historico-critique ! »

Gérard Mordillat

Proposition de loi Sécurité globale : la liberté d’informer attaquée lors du rassemblement pour le droit à l’information

De nombreuses rédactions, dont celle de Là-bas si j’y suis, dénoncent les agressions récentes contre la liberté de la presse et plus généralement contre la liberté d’informer le public, et appellent à un rassemblement ce samedi.


Les organisations signataires de l’appel au rassemblement contre la proposition de loi (PPL) Sécurité globale se félicitent du succès de la mobilisation à Paris et dans toute la France. Elles dénoncent avec fermeté les violences et menaces à l’encontre de journalistes, commises par des forces de l’ordre à la fin de ce rassemblement pacifique.

Mobilisation citoyenne de grande ampleur

Alors que le Parlement a débuté l’examen de la proposition de loi Sécurité globale, plusieurs milliers de personnes se sont rassemblées dans de nombreuses villes en France pour dénoncer les atteintes à la liberté d’informer et de manifester, et la volonté manifeste d’une surveillance globalisée des citoyens.

Ces divers rassemblements ont mobilisé en peu de temps malgré la situation sanitaire. Cela démontre l’étendue des inquiétudes face aux risques de reculs majeurs des libertés publiques contenus dans la PPL. Ces craintes ont été exprimées par des syndicats, des sociétés, des associations et des collectifs de journalistes et de réalisateurs de documentaires, mais aussi des collectifs de familles victimes de violences policières, des associations de défense des libertés, des citoyens, des parlementaires de différentes couleurs politiques. Elles trouvent écho dans les alertes respectivement prononcées par le Défenseur des Droits, la Commission Consultative des droits de l’homme, ainsi que les rapporteurs spéciaux des droits de l’Homme de l’ONU.

Atteintes à la liberté d’informer à Paris...

Ce succès populaire a malheureusement été terni par ce que nous avons dénoncé, ensemble, lors des différents rassemblements. Ainsi, des atteintes à la liberté d’informer ont été commises par des membres des forces de l’ordre en fin de rassemblement à Paris. Un policier a donné l’ordre de quitter les lieux à des journalistes sous peine de les arrêter pour participation à un attroupement (1).

Tangi Kermarrec, journaliste à France 3 Ile-de-France, et Hannah Nelson, journaliste pigiste au média Taranis News, ont été interpellés, violemment pour cette dernière, et placés en garde-à-vue pour participation à un attroupement après sommation et dissimulation du visage ! En pleine pandémie de Covid et alors qu’un tel délit est contraire au droit international !

Au moins six reporters d’image ont également été pris pour cible. Trois d’entre eux ont subi des violences, notamment des coups de matraque. Deux autres ont été menacés d’interpellation et empêchés de faire leur travail d’information, sous prétexte selon le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, qu’ils ne se seraient pas accrédités auprès de la préfecture avant de couvrir une manifestation sur la voie publique. Deux observateurs de l’Observatoire parisien des libertés publiques (portant une chasuble Ligue des droits de l’Homme et un casque siglé LDH et SAF) ont également reçu des coups.

… et en régions

À Bayonne, un photojournaliste de Mediabask a été menacé par des forces de l’ordre alors qu’il couvrait une manifestation contre la PPL Sécurité globale. À Toulouse, un journaliste de Reporterre a également été pris à partie par un CRS alors qu’il lui montrait sa carte de presse.

La dispersion du rassemblement de Paris été décidée en vertu du nouveau Schéma national de maintien de l’ordre (SNMO), qui s’appuie sur la loi contre les attroupements de 2012. Pour le SNMO, les requérants (des syndicats de journalistes et la LDH), dont le juge des référés n’a pas estimé l’urgence, vont au fond devant le Conseil d’État pour le contester.

Dans le même temps, certains syndicats de policiers ont mené des attaques de cyberharcèlement sur les réseaux sociaux contre plusieurs journalistes.

Nous, signataires de ce texte, dénonçons avec fermeté ces agressions honteuses contre la liberté de la presse et plus généralement contre la liberté d’informer le public, et témoignons notre entière solidarité envers les journalistes et les observateurs citoyens pris pour cible, de manière gratuite.

Ces attaques renforcent notre détermination à combattre les dérives liberticides contenues dans cette proposition de loi.

Rassemblement ce samedi à 14h30 à Paris.

Nous donnons rendez-vous à tou.te.s les citoyen.ne.s soucieuses des libertés publiques et républicaines, ce samedi 21 novembre à 14 h 30, à Paris, sur le parvis des droits de l’Homme, place du Trocadéro, comme dans de nombreuses autres villes.

Paris, le 19 novembre 2020.

Signataires :
SNJ, SNJ-CGT, CFDT-Journalistes, SGJ-FO - LDH - Collectif REC (Reporters en Colère) - Là-bas si j’y suis - Association de la presse judiciaire - la Société des réalisateurs de films (SRF) - la Guilde des auteurs-réalisateurs de reportages et de documentaires (Garrd) - Rédaction de L’Humanité - SDJ du MédiaTV - Profession : Pigiste - Union des Clubs de la presse de France et francophones - Acrimed - Collectif La Meute - Reporterre - Mr Mondialisation - Macadam Press - Divergence Image - le Groupe 25 Images - Société des rédacteurs du Monde - SDJ France 3 National - Collectif OEIL - Société des journalistes et du personnel de Libération (SJPL) - SDR Europe 1 - SDJ de Challenges - SDJ de Télérama - SDJ Médiapart - SDJ France Inter - SDJ France Info (radio) - SDJ France 2 - SDJ Les Echos - SDJ AFP - SDJ BFMTV - SDJ Paris Match - SDR du Monde – SDJ du Figaro – SDJ du Point – SDR de l’Obs – Société du personnel de l’Humanité – SDJ de RFI – SDJ de 20 minutes – SDJ de M6 – SDJ du JDD – SDJ de Challenges – SDJ du Parisien/Aujourd’hui en France – SDJ de France Culture – Société civile de Sud-Ouest – SDJ de l’Express – SDJ de Premières lignes – SDJ de la Tribune – SDJ de Courrier international – SDJ de la Vie – SDJ de RTL – SDJ de franceinfo.fr - Attac – Amnesty International France - Union syndicale Solidaires - Association des cinéastes documentaristes - (et dans l’attente de nouvelles signatures)

Manifestation massive contre la loi « sécurité globale » devant l’Assemblée Nationale

Plusieurs milliers de personnes ont manifesté hier soir à Paris et dans de nombreuses villes de France contre le projet de loi dit de « sécurité globale ».

Le rassemblement à Paris devant l’Assemblée nationale était massif et joyeux, avant d’être noyé sous les lacrymogènes et les canons à eau sur les coups de 21h30. Mais voici l’image de la soirée, pour se redonner un peu de courage, avec la Fanfare invisible qui « chante des chansons d’espoir, qui parlent de la liberté » :

Dans cette manifestation dont l’objet était justemment de défendre le droit d’informer et d’être informé, de nombreux journalistes ont encore subi des entraves et des violences de la part de policiers. Plusieurs vidéos circulent sur les réseaux sociaux, on y voit les journalistes Simon Louvet (Actu Paris) et Rémy Buisine (Brut) se faire matraquer, les reporters Clément Lanot (Line Press) et Taha Bouhafs (Là-bas) être bousculés et intimidés, et, plus grave, la jeune photo-reporter de 18 ans Hannah Nelson (Taranis) être trainée au sol par les cheveux et placée en garde à vue.

Un rassemblement a lieu à 15h devant le commissariat du 10e arrondissement pour exiger sa libération.

Le texte discuté à l’assemblée divise au sein de la majorité. Véritable fourre-tout sécuritaire, il mélange des choses aussi différentes que l’interdiction de diffuser le visage des policiers, l’assouplissement des règles du port d’armes pour les agents, ou la généralisation de l’utilisation des drones sur la voie publique.

Le Sénat vote en catimini le recul de l’âge de départ à la retraite à 63 ans !

Coup de théatre au Sénat ce samedi. En plein état d’urgence sanitaire, à l’occasion des débats sur le projet de loi de finances de la sécurité sociale (qui supprime encore des lits), la majorité de droite du Sénat a fait revenir par un amendement inattendu la réforme des retraites : report de l’âge de départ et allongement de la durée des cotisations.

Un amendement adopté à 19h samedi 14 novembre qui repousse l’âge légal de départ à la retraite à 63 ans pour tout le monde dès 2025, et allonge la durée de cotisations à 43 ans.

Si la disposition a peu de chances de survivre à l’aller-retour à l’Assemblée nationale, la ministre des Solidarités Brigitte Bourguignon, loin d’être outrée par cette tentative de passer en catimini un projet combattu pendant des mois par les français, a simplement jugé l’initiative « prématurée ».

(photo : twitter de la sénatrice communiste Laurence Cohen)

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