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Samedi 15 mai : Solidaires appelle à participer à tous les rassemblements en France en solidarité avec le peuple palestinien

Dans un communiqué, l’Union syndicale Solidaires appelle à soutenir tous les rassemblements en France et à exprimer nos solidarités avec le peuple Palestinien ce Samedi 15 mai.

« Alors que la situation en Palestine est dramatique, qu’Israël intensifie ses politiques d’apartheid et tue des dizaines de Palestiniens et Palestiniennes, la France mène depuis le début de la semaine une nouvelle offensive autoritaire contre le mouvement de soutien au peuple palestinien.

Mercredi 12 mai, c’est le Président de l’Association France Palestine Solidarité qui a été arrêté et mis en garde à vue jusque tard dans la nuit à l’issue d’un rassemblement pacifique à Paris rassemblant plusieurs centaines de personnes venues soutenir la résistance palestinienne.

Jeudi 13 mai, le ministre Darmanin prétend interdire la manifestation préalablement autorisée, samedi 15 mai à Paris, pour la commémoration de la Nakba qui marque l’expulsion et l’exil des Palestinien·nes de leur maisons et de leurs terres en 1948.

L’Union syndicale Solidaires dénonce l’autoritarisme de ce gouvernement. Manifester est un droit constitutionnel, un acquis social. Nous ne nous résoudrons pas à l’inaction, nous n’acceptons pas la privation de nos libertés de manifester et de nous rassembler. »

 Paris, métro Barbès, à 15h
 Lyon, place Bellecour, à 15h
 Marseille, place Bargemon, à 15h
 Saint-Étienne, place Chavanelle, à 15h
 Nîmes, avenue Feuchères, à 15h
 Metz, Place Saint Jacques, à 11h
 Toulouse, métro Capitole, à 11h
 Strasbourg, place de l’université, à 15h
 Lille, place du Général de Gaulle (Grand’Place), à 15h
 Nantes, place Maginot, à 15h
 Rennes, République, à 15h
 Annecy Haute Savoie, esplanade Place François de Menthon à 14h30
 Nancy, place Maginot de 15h à 17h
 Niort, parvis des droits de l’Homme à 11h

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La sociologue publie « Les riches contre la planète. Violence oligarchique et chaos climatique ». Entretien Monique Pinçon-Charlot : « Dans tous les domaines de l’activité économique et sociale, les capitalistes ont toujours, toujours, toujours des longueurs d’avance sur nous » AbonnésVoir

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La sociologue Monique Pinçon-Charlot, qui a longtemps analysé avec son mari Michel Pinçon les mécanismes de la domination oligarchique, publie un nouveau livre sur le chaos climatique et elle n’y va pas avec le dos de la cuiller en bambou. Entretien.

Les riches détruisent la planète, comme l’écrivait le journaliste Hervé Kempf. On le sait. Ils le savent. Ils le savent même depuis bien longtemps ! Le nouveau livre de Monique Pinçon-Charlot risque de ne pas plaire à tout le monde. Dans Les riches contre la planète, elle raconte comment une poignée de milliardaires est en train d’accumuler des profits pharaoniques en détruisant la nature, les animaux, les êtres humains et finalement toute la planète, menacée par les émissions de gaz à effet de serre.

Mais surtout, la sociologue analyse comment l’oligarchie, qui a toujours eu une longueur d’avance, organise, encadre et finance sa propre critique et ses contestataires. Histoire que l’écologie ne soit pas un frein au business, mais au contraire l’opportunité de développer de nouveaux marchés selon une « stratégie du choc » décrite par la canadienne Naomi Klein. Le capitalisme fossile est mort ? Vive le capitalisme vert !

Alors que faire ? Arrêter de parler d’« anthropocène », ce n’est pas l’humanité tout entière qui est responsable du dérèglement climatique, mais de « capitalocène », la prédation du vivant étant consciemment exercée par quelques capitalistes des pays les plus riches. Ensuite comprendre ce que masquent les expressions « transition écologique  », « neutralité carbone » ou encore « développement durable » forgées par le capitalisme vert. Et surtout lire d’urgence le livre de Monique Pinçon-Charlot pour prendre conscience que les mécanismes de la domination oligarchique s’immiscent partout, y compris là où on ne les attendait pas…

Alain Ruscio publie « La première guerre d’Algérie. Une histoire de conquête et de résistance, 1830-1852 » aux éditions La Découverte La première guerre d’Algérie (1830-1852) AbonnésVoir

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« Par milliers, les Algériennes et les Algériens furent humiliés, spoliés, déplacés, enfumés, massacrés, décapités... » Il faut connaître cette époque pour comprendre la suite de la colonisation et son dénouement tragique. Dénouement que certains n’acceptent pas et qui le ravivent comme une amputation. Pourtant recherches, témoignages et reportages au cours des dernières années semblaient avoir apporté les moyens d’un apaisement des mémoires. Mais une extrême droite revancharde et négationiste, dotée de forts moyens médiatiques, gagne du terrain. Face à la concurrence des rentes mémorielles, il est donc nécessaire de mieux connaître cette sombre sanglante histoire. Aussi ROSA MOUSSAOUI interroge ALAIN RUSCIO, un des meilleurs historiens du fait colonial qui publie une somme passionnante à La Découverte.

Frédéric LORDON publie« Figures du communisme » aux éditions La Fabrique. Un entretien en deux parties Frédéric Lordon, le capitalisme nous détruit, détruisons le capitalisme (2/2) AbonnésVoir

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Depuis longtemps on se répète : « on sait pas ce qu’on veut, mais on sait ce qu’on veut pas ». Si Lordon reprend la formule, c’est tout d’abord pour dire que ce qu’on ne veut pas, c’est le capitalisme. Nous n’avons plus le choix, c’est lui ou nous, il n’y a plus d’arrangement possible. Comme dit un AMG, « repeindre le capitalisme en noir ne suffit plus ». Oui, c’est vrai, déplorer, dénoncer, condamner, s’indigner à longueur d’année nous conduit à l’impuissance et à la résignation, c’est-à-dire là où nous sommes aujourd’hui.