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MARSEILLE - Du monde aussi à la Porte d’Aix

Les manifestants ont défilé nombreux dans les rues de la capitale de la Région sud, à l’appel de la CGT, Force Ouvrière, FSU, Solidaires et des organisations de jeunesse.

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    La bibliothèque de LÀ-BAS. Des perles, des classiques, des découvertes, des outils, des bombes, des raretés, des bouquins soigneusement choisis par l’équipe. Lire délivre...

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Dernières publis

  • Passons de bons moments en attendant la mort ! Un choix de sketches de Blanche Gardin Une joyeuse Toussaint avec Blanche Gardin ! Accès libre

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    Blanche Gardin est un obstacle à la croissance de la France. Innombrables sont en effet les salariés qui regardent ses sketches en secret sur leur écran pendant les heures de travail. Ils tombent par hasard sur un premier sketch et, à 67,4 % (selon Médiaprime Consulting), ils en cherchent un second puis un autre et ainsi de suite, ce qui affecte gravement le rendement et la compétitivité. Aussi, tel le cochon truffier du Périgord, nous avons recherché les meilleurs sketches de Blanche dans les broussailles du net et nous profitons de ce week-end pour vous proposer un choix que vous pourrez savourer sans que l’économie française en soit affectée.

  • Gérard Mordillat part en guerre contre la réécriture de l’histoire Abonnés

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    La Palestine ? « Une terre sans peuple pour un peuple sans terre » selon le célèbre slogan du mouvement sioniste. Le génocide des Indiens d’Amérique du Nord ? La « conquête de l’Ouest ». Robespierre ? Un « précurseur du lepénisme » selon Franz-Olivier Giesbert du Point. On pourrait multiplier les exemples d’expressions et de récits qui réécrivent l’histoire pour mieux l’instrumentaliser. Comme dit le directeur du Shinbone Star à « l’homme qui tua Liberty Valance » dans le film de John Ford, « quand la légende devient réalité, imprimez la légende ! ». Gérard Mordillat part aujourd’hui en guerre contre la légende.

  • Un article de Gideon Levy publié dans « Haaretz » Humiliation, torture et viol : les forces israéliennes terrorisent un camps de réfugiés palestiniens Accès libre

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    Pendant que les massacres se poursuivent au Liban et à Gaza, la Cisjordanie n’est pas épargnée par la violence des forces israéliennes, pourtant peu relayée par la grande majorité des médias en France. C’est pourquoi nous vous proposons, en français, cet article de Gideon Levy paru le 25 octobre dans Haaretz.

  • Chaque mardi, Olivier Besancenot raconte les chansons de notre histoire « Makukuti Kanaky » : l’hymne de la lutte kanak Abonnés

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    Où en est la Nouvelle-Calédonie ? Depuis avril, treize personnes tuées. Cinq militants indépendantistes sont toujours incarcérés en métropole, à 17 000 kilomètres de chez eux. Le couvre-feu est prolongé jusqu’au 5 novembre. La vente d’alcool et de carburant est restreinte. Le port d’armes est prohibé. Les rassemblements de personnes, les défilés et les cortèges sont interdits dans les communes du Grand Nouméa. Bien que les médias français regardent ailleurs depuis que les violences ont cessé en Nouvelle-Calédonie, la lutte des Kanak pour leur indépendance continuent. Or peut-il y avoir une lutte politique sans chant ? Dans l’archipel, une chanson s’est peu à peu imposée comme l’hymne de la révolte : « Makukuti Kanaky », de Djo Bnca. Olivier Besancenot revient aujourd’hui sur la lutte du peuple kanak et sur cette chanson, dont le titre signifie : « notre drapeau Kanaky ».

  • Langage élémentaire contre éléments de langage Abonnés

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    Le langage est une arme puissante et on sait aujourd’hui comment la classe dominante bâtit méticuleusement, par la voix de son personnel politico-médiatique, une forteresse dialectique imprenable autour de ses intérêts, de ses dogmes et de son pouvoir. Il faut lire à ce sujet le très didactique La guerre des mots (Selim Derkaoui et Nicolas Framont, Le Passager clandestin, 2020) qui désamorce avec beaucoup de méthode les principales formules toutes faites de la novlangue capitaliste. On peut conseiller aussi l’excellent Boniments (François Bégaudeau, Amsterdam, 2023) qui relève dans la langue de la bourgeoisie cette fourberie de n’être jamais tout à fait mensongère, pointant ainsi sa facilité, accrue par son statut de demi-vérité, à imprégner en souplesse la pensée dominante. On pourra également se référer aux nombreux manuels d’autodéfense intellectuelle que de salvateurs îlots de presse de gauche (la vraie) publient régulièrement sur cette question. Pour alimenter encore ce débat de fond, je veux quant à moi pointer aujourd’hui une locution ordinaire qui me semble être passée un peu trop facilement entre les mailles du filet. C’est une formule hideuse qui avance pépère derrière son masque de nounours gentil, sans n’être que peu ou prou dénoncée. Elle est même parfois brandie en étendard, y compris par les militants de (la vraie) gauche. C’est pourtant un parfait monstre sémantique : je veux parler du « pouvoir d’achat ».

  • La lettre hebdo de Daniel Mermet Macron antisémite ! Accès libre

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    Jean-Luc Mélenchon va pouvoir souffler, un nouvel antisémite vient d’être démasqué : Emmanuel Macron ! Oui, ce traître vient de lancer un appel à un embargo sur les livraisons d’armes à Israël alors même que Nétanyahou en a un besoin urgent pour sauver l’Occident et poursuivre sa guerre pour la civilisation judéo-chrétienne, car c’est pour nous aussi qu’il fait cette guerre à Gaza, c’est pour notre bien.

  • Non, tout le monde n’est pas devenu écolo Abonnés

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    Avez-vous lu le dernier rapport de l’ONG WWF ? Année après année, le déclin de la biodiversité se poursuit. En seulement 50 ans, la taille moyenne des populations d’animaux vertébrés sauvages a chuté de 73 %. Selon les spécialistes de l’ONU, nous sommes en pleine sixième extinction de masse. En pleine COP16 sur la biodiversité en Colombie, on ne parle toujours pas de « capitalocène », de responsabilité du monde capitaliste dans la dégradation du climat et de la biodiversité ! Et ça, Dillah, ça l’étonne.

  • HOLY REDEMPTION. La violence des colons en Cisjordanie. Documentaire TRT World « S’IL FAUT TOUS LES TUER, NOUS LES TUERONS TOUS ! » Accès libre

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    Dans la nuit, à bord d’un bateau au large de Gaza, des colons israéliens ultra-religieux contemplent les ruines et se réjouissent de pouvoir bientôt revenir sur cette terre tandis que des bombes tombent sur Gaza. Tournées en décembre 2023, ces images qui ont fait le tour des réseaux sont une séquence d’un documentaire sur la violence de la colonisation de la Cisjordanie diffusé par TRT World. La guerre à Gaza a augmenté en Cisjordanie la violence armée des colons soutenus par les forces israéliennes contre les Palestiniens. En violation du droit international, sans égard pour la cour internationale de justice qui a condamné la politique de « discrimination systémique ».

  • Le premier chemin de fer, Victor Hugo devine l’immense révolution. RADIO 1837, Victor Hugo prend le train pour la première fois : un texte visionnaire Abonnés

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    « Il sue, il tremble, il siffle, il hennit, il se ralentit, il s’emporte »

    Mais de qui Victor Hugo parle ainsi ?

    Il parle du train, il parle de la locomotive, il parle de ce cheval de fer, il parle de son premier voyage en train le 22 août 1837 entre Anvers et Bruxelles à la vitesse extraordinaire de plus de douze lieues à l’heure, plus de 50 kilomètres à l’heure avec 500 voyageurs à bord ! C’est une lettre à Adèle sa femme, rapidement écrite comme la rapidité qu’il décrit et qui va bouleverser les perceptions jusque-là connues, notre temps et notre espace ne seront plus jamais les mêmes, ni la vie humaine.

    Une première historique et un immense bouleversement. C’est le tout début du train pour voyageurs. Une révolution aussi considérable que la révolution numérique d’aujourd’hui. En 1800, il vous fallait plus de dix jours pour aller de Paris à Bordeaux en diligence, le moyen le plus rapide. En 1870, il vous faudra moins de onze heures de train. On a gagné neuf jours. Pour les voyageurs comme pour les marchandises, comme pour les armées et les lettres d’amour.

  • Avec Serge Halimi et Pierre Rimbert du Monde diplomatique Comment l’antisémitisme est instrumentalisé pour disqualifier la gauche Accès libre

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    La France insoumise ? « Antisémite ». Jean-Luc Mélenchon ? « Antisémite ». Guillaume Meurice ? « Antisémite ».

    Et même, maintenant, à en croire Bernard-Henri Lévy, le très respectable Dominique de Villepin, diplomate, ancien ministre des affaires étrangères et ancien premier ministre, serait à ranger dans la liste des dangereux antisémites. Tout comme avant lui Edgar Morin, Noam Chomsky, Pierre Bourdieu ou encore Pascal Boniface avaient eu à subir cet opprobre.

    Faut-il alors croire qu’en quelques années l’antisémitisme serait subitement passé de l’extrême droite à la gauche ? Il s’agit en réalité d’une stratégie qui vise à disqualifier toutes les critiques d’Israël en les taxant de la pire épithète au monde : « antisémite ». Et par voie de conséquence à redéfinir un nouvel arc républicain qui exclurait la gauche – devenue antisémite – mais inclurait l’extrême droite – soutien de Benyamin Nétanyahou et donc lavée de tout soupçon d’antisémitisme. Bref en somme une tentative de bannir la gauche du champ des possibles politiques. Histoire et décryptage de cette stratégie fondée sur la diffamation avec Serge Halimi et Pierre Rimbert, auteurs d’un article remarquable dans Le Monde diplomatique du mois d’octobre, « L’art de la diffamation politique ».

  • Chaque mardi, Olivier Besancenot raconte les chansons de notre histoire « Les travailleurs de Vienne » : quand Vienne la rouge luttait contre le fascisme Abonnés

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    Avec près de 29 % des voix, le FPÖ est arrivé en tête des élections législatives autrichiennes le 29 septembre dernier. Le FPÖ, c’est le Freiheitliche Partei Österreichs, le Parti de la liberté d’Autriche, fondé en 1955 par d’anciens nazis. Le soir de leur victoire historique, une banderole identitaire affichait : « 29 % pour la remigration ». Quelques jours plus tard, 25 000 personnes ont manifesté dans Vienne contre l’extrême droite. En soutien aux militants antifascistes autrichiens, Olivier Besancenot nous fait découvrir une chanson de 1927, Les Travailleurs de Vienne.

  • Des Israéliens lancent un appel international contre la folie guerrière de leur gouvernement « L’État d’Israël est engagé dans une trajectoire suicidaire » Accès libre

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    On s’en doute, les Israéliens n’approuvent pas tous la folie guerrière et sans issue de leur gouvernement, mais on entend bien peu de voix critiques. Enfin, un véritable appel à l’aide est lancé par deux mille citoyens israéliens « pour une vraie pression internationale sur Israël ». Nous relayons cet appel.

  • La lettre hebdo de Daniel Mermet 17 octobre 1961, roses rouges dans la Seine Accès libre

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    À Paris, sur le pont Saint-Michel, chaque année, le 17 octobre, on vient jeter une rose rouge dans la Seine à la mémoire des Algériens noyés et assassinés par le pouvoir français le 17 octobre 1961.

    On se retrouve, on s’embrasse, on vieillit, Roger a une canne maintenant, Mahmoud est à l’hôpital mais sa fille est venue, et il y a de la jeunesse, mais si. On affirme qu’il y a même des jeunes juifs de gauche, mais si.

    Cette année, drapeaux algériens et drapeaux palestiniens à nouveau sont mêlés, mêmes couleurs, même combat. Papon s’appelle Nétanyahou, mais c’est le même colonialisme. De Dunkerque à Tamanrasset, c’est ce que voulaient les colons français. Les sionistes genre Nétanyahou, c’est du Jourdain à la mer, mais c’est la même mission civilisatrice. On bombarde, on torture, on fusille, on affame, on gaze, on noie. Et à la fin on perd.

Une sélection :

17 octobre 1961. Nos reportages de 1991 avec Jean-Luc Einaudi. Radio. PODCAST 17 octobre 1961 (1) : « Si c’était vrai, ça se saurait » Accès libreÉcouter

Le

Soixantième anniversaire du 17 octobre 1961. Mais c’est aussi le trentième anniversaire de la fin d’un silence de trente ans. De 1961 à 1991, ce pogrom qui eut lieu en plein Paris, au vu et au su de tous, fut passé sous silence malgré quelques courageuses publications. Oui, trente ans d’omerta. Quiconque interrogeait ou voulait témoigner s’entendait répondre : « si c’était vrai, ça se saurait ». En 1991, enfin, La Bataille de Paris, le livre de Jean-Luc Einaudi, a été un évènement important dans la prise de conscience de ce massacre. Films, articles, débats ont marqué alors la fin de ce silence. Sur France Inter, fin 1991, Là-bas si j’y suis diffusait une suite de reportages qui ont contribué à révéler ce crime d’État au grand public.

17 octobre 1961. Nos reportages de 1991. Des témoignages historiques (radio). PODCAST 17 octobre 1961 (2) : combattre la gangrène aujourd’hui Accès libreÉcouter

Le

J’avais 18 ans le 17 octobre 1961. J’étais avec mon copain Paulo au coin du pont Saint-Michel, à la sortie du métro, près de la pendule. On savait qu’il y aurait une manif des Algériens contre le couvre-feu que Papon leur avait imposé. Paulo devait faire des photos. Nous étions étudiants aux arts appliqués, rue Dupetit-Thouars, et comme toute cette génération, nous avions la trouille de partir pour l’Algérie. C’était un sujet quotidien de discussion et d’engueulade entre ces dégonflés de partisans de « la paix en Algérie » et nous autres qui soutenions le FLN et souhaitions l’indépendance. Des terroristes en somme.

17 octobre 1961. Nos émissions de 1997 (radio). PODCAST 17 octobre 1961 (3) : entendre sans broncher l’écho des fusillades Accès libreÉcouter

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En reprenant son vélo, Paul s’est aperçu qu’il n’avait plus de câbles de frein. Quelqu’un lui aurait piqué ? Mais qui ? Et pour quoi faire ? Paul Rousseau était flic, il a tenu à témoigner sur la nuit du 17 octobre 1961. Il avait fini par comprendre que des collègues avaient utilisé des câbles de frein pour étrangler des Algériens et les balancer dans le bois de Vincennes. Cette histoire le hantait toujours des années après.

17 Octobre 1961 (4) Macron et son clientélisme mémoriel. Des documents, des archives et vos messages sur le répondeur dans les années 90 (Vidéo | Radio | Texte) 17 octobre 1961 (4) : Macron se refuse à reconnaître ce massacre d’Etat Accès libreÉcouter

Le

Déception pour celles et ceux qui depuis tant d’années se battent pour que la tragédie du 17 Octobre 1961 soit reconnue par la France comme un massacre d’État. Rappelons-le, entre 100 et 200 algériens sans armes furent abattus, torturés et noyés par la police française cette nuit-là. Si Emmanuel Macron est venu ce samedi déposer une gerbe sous le pont de Bezons, c’est par un simple communiqué que l’Élysée s’est limité à dénoncer « ces crimes inexcusables », comme s’il existait des crimes excusables : « Les crimes commis cette nuit-là, sous l’autorité de Maurice Papon sont inexcusables pour la République ».