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Jeudi 18 mars : commémoration du début de la Commune

Le 18 mars 1871 débutait l’insurrection qui allait donner naissance, une semaine plus tard, à la Commune de Paris. Pour commémorer cet événement, Les Amies et Amis de la Commune de Paris 1871 organisent un parcours depuis la place de la Bastille à la place de l’Hôtel de Ville.

RDV jeudi 18 mars à 14h00, pour se rassembler place de la Bastille, à l’angle du boulevard Beaumarchais et du boulevard Richard Lenoir. Départ à 14h00 arrivé à l’Hôtel de Ville à 16h00.

Programme

- 14h15, après une intervention sur la Bastille et la Commune, nous partirons en direction de la rue Saint-Antoine.
- 14h30, nous ferons une halte au 17 rue Saint-Antoine pour une intervention sur les femmes en lutte dans le IVe arrondissement.
Nous continuerons rue Saint-Antoine jusqu’à la rue de Birague, pour nous rendre place des Vosges.
- 14h50, place des Vosges, devant le musée Victor Hugo, nous parlerons de Victor Hugo et la Commune.
Nous prendrons ensuite la rue de Birague et la rue Saint-Antoine jusqu’à la Mairie du IVe arrondissement.
- 15h10, à la mairie du IVe arrondissement, nous ferons une intervention sur la Commune dans le IVe arrondissement.
Puis, nous prendrons la rue François-Miron jusqu’à la place Saint-Gervais.
- 15h35 : place Saint-Gervais, où nous parlerons de la répression dans le IVe arrondissement.
Nous suivrons le Quai de l’Hôtel-de-Ville jusqu’à la place de l’Hôtel-de-Ville.
- 15h45 : sur le parvis de l’Hôtel-de-Ville, nous entendrons une intervention sur l’Hôtel de Ville et la Commune.
- 16h00 : Fin du parcours

Un rassemblement est également prévu dans la matinée sur la Butte Montmartre, devant le sacré-coeur, square Louise Michel, de 08h00 à 11h00.

D’autres évènements autour du 18 mars sont prévus à Liège, Bruxelles, Montpellier, Grenoble... Retrouvez les informations à propos de la programmation sur le site : Faisonsvivrelacommune.org

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Chacun a en soi un bourgeois qui sommeille François Bégaudeau : « Je rêverais qu’une assemblée populaire administre France Inter » AbonnésVoir

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Je suis un bourgeois et j’en suis fier. Personne ne dit une chose pareille. Le bourgeois, c’est l’autre, le bobo, le faux-cul, le gras du bide. Et encore, ça se dit plus, bourgeois, c’est désuet. Depuis longtemps, le bourgeois a appris à se déguiser. Une casquette de pêcheur, une veste de paysan, un blue jean comme les ouvriers. Il a entonné des discours indignés et révoltés contre le mal, contre le fascisme et contre les cons. C’est un libertaire, le bourgeois. Contre l’impôt, contre le voile, contre les flux migratoires incontrôlés. Il proclame la révolution. C’est le titre du livre d’Emmanuel Macron, RÉVOLUTION. Il est progressiste aussi. Le mouvement qui soutient Macron se proclame « progressiste ».

C’est le printemps !!!! Accès libreÉcouter

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Musicale pour fêter l’arrivée des beaux jours...
avec Edith Piaf "Enfin le printemps", Jacques Prévert "Le temps perdu", Aznavour "C’est le printemps", Bourvil, Lester Young "Two to tango" et les Fabulous troubadours "Y des Garçons"

Connaissez-vous Gerhard Haderer ? AbonnésLire

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On ne remerciera jamais assez le cancer et Jésus.

Oui, tout d’abord, merci au cancer. Car s’il n’avait pas eu un cancer en 1985, à 34 ans, Gerhard Haderer aurait eu la vie indigente d’un « créateur » publicitaire. Or, c’est lorsqu’il fut opéré (et guéri) qu’il a tout laissé tomber et s’est tourné à fond vers le genre de dessins que vous allez (re)découvrir, si puissants, si violents qu’ils se passent de tout commentaire, à part quelques gloussements, quelques éclats de rire et pas mal de silences dans le genre grinçant.

Ensuite, merci à Jésus. Et surtout à Monseigneur Christoph Schönborn, cardinal, archevêque de Vienne. En 2002, Gerhard Haderer publiait La Vie de Jésus, un surfeur drogué à l’encens, ce qui faisait un peu scandale dans la très catholique Autriche, si bien que le cardinal archevêque, hors de lui, crut bon de donner l’ordre à l’auteur de présenter ses excuses aux chrétiens pour avoir ridiculisé le fils de Dieu. Au passage, on le voit, l’Islam n’a pas le monopole du refus des caricatures, mais celles-ci eurent beaucoup moins d’écho chez nos défenseurs de la liberté d’expression. Et bien entendu, comme toujours, la censure assura le succès de l’album, qui atteignit 100 000 exemplaires en quelques jours.

Le capitalisme est comparable à une autruche qui avale tout, absolument tout. Mais là, quand même, il y pas mal de dessins de Gerhard Haderer qui lui restent, c’est sûr, en travers de la gorge. On peut rêver et c’est déjà beaucoup.