Demain la gauche au pouvoir ? Mais comment ça s’est passé dans le passé ? Entretien PODCAST

Serge Halimi : pourquoi la gauche a gouverné si peu, pourquoi elle a déçu si vite ? Abonnés

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Chahut à l’auberge de jeunesse de Villeneuve-sur-Auvers, 1937 (photo : Pierre Jamet, collection Corinne Jamet)

« Nouvelle union populaire écologique et sociale ». Soudain, en quelques jours, s’est formé un front commun inespéré en vue des législatives du mois de juin. Un immense espoir pour beaucoup et aussi bien sûr des flots de hargne chez les tenanciers de l’ordre établi. Un affolement pathétique et comique à la fois. Mais on entend aussi des questions et des critiques plus difficiles à balayer d’un revers de main ou de veste. Devant ces questions, il est utile de remonter dans l’histoire et d’aller voir comment ça s’est passé dans le passé avec SERGE HALIMI, et son bouquin QUAND LA GAUCHE ESSAYAIT.

[EXTRAIT] Serge Halimi : pourquoi la gauche a gouverné si peu, pourquoi elle a déçu si vite ?

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journaliste : Daniel Mermet
réalisation : Sylvain Richard, Khỏi Nguyen et Jérôme Chelius
montage : Jérémie Younes

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À lire

  • Nouvelle édition du livre de Serge Halimi : « Quand la gauche essayait : les leçons du pouvoir (1924, 1936, 1944, 1981) »

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    Les éditions Agone rééditent l’ouvrage de Serge Halimi, Quand la gauche essayait : les leçons du pouvoir (1924, 1936, 1944, 1981), la seule étude comparative sur les réalisations et les échecs de la gauche française, dont voici un (...)

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  • Quand la gauche essayait. Les leçons du pouvoir 1924, 1936, 1944, 1981

    Étudier et comparer les réalisations et les échecs de la gauche française, de cartel des gauches (1924-1926), au Front Populaire (1936-1938), à la Libération (1944-1947) et aux cinq premières années de la présidence de Mitterrand (1981-1986). Tel est l’exercice auquel s’est livré notre ami Serge Halimi, directeur du Monde Diplomatique. Il explique comment « la gauche au pouvoir a caboté entre deux récifs : tantôt sa volonté de transformation sociale butant sur les contraintes imposées par l’ordre capitaliste, tantôt sa pratique du pouvoir devançait les exigences de ses adverses ». L’étude de cette tension permanente entre audace et enlisement, espérance et renoncement est d’autant plus intéressante qu’elle éclaire les raisons de la dilution de la gauche qui s’est elle-même « construit les barreaux de sa cage de verre… Lire la suite

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