La Fondapol (Fondation pour l’innovation politique), la fondation Jean-Jaurès, la fondation iFRAP (fondation pour la recherche sur les administrations et les politiques publiques), l’institut Montaigne, Les Gracques, Terra Nova… On entend souvent leurs noms, mais derrière leurs titres ronflants, on ne sait pas vraiment qui ils sont, ni vraiment les intérêts qu’ils défendent. « Ils », ce sont les « think tanks », des associations dont le nom signifie « réservoirs à idées ». Lesquelles idées sont, pour les think tanks les plus connus et les plus invités sur les plateaux télés, garantes de l’ordre néo-libéral, souvent attentives à la réduction des « dépenses publiques » – toujours trop élevées –, et proches des milieux d’affaires.
Qui sont membres de ces think tanks ? Quelles idées sortent de ces boîtes ? Comment sont-ils financés ?
Un entretien de Jonathan Duong avec Grégory Rzepski, auteur de l’article « Ces viviers où prolifèrent les "experts" médiatiques » dans Le Monde diplomatique de décembre.
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– La Parisienne libérée : Les experts du Smic horaire