En moyenne, ce sont les classes populaires qui sont les plus vulnérables aux maladies : une personne avec des revenus faibles aura plus de risques de contracter une maladie grave qu’une personne aisée. Et l’épidémie de Covid-19 l’a illustré : la Seine-Saint-Denis, département le plus pauvre de métropole, a été le second département le plus touché par la maladie au printemps dernier [1]. Mais il y a une maladie qui échappe à cette règle : l’anorexie mentale. Sa particularité, c’est de frapper en priorité les jeunes femmes de moins de 25 ans, issues de milieux aisés. Pourquoi ? Explications avec Claire Scodellaro, maîtresse de conférences en démographie, autrice de l’article « L’anorexie, une maladie sociale » dans Le Monde diplomatique de septembre.
Programmation musicale :
– Sonic Youth : Tunic (Song For Karen)