Laurence De Cock reçoit Jean-Baptiste Clerico, directeur général des Ceméa

Où sont passées les jolies colonies de vacances ?

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C’est le mois de juin, bientôt l’été et surtout les vacances ! Enfin, pas pour tout le monde, puisque le Secours populaire rappelle qu’« aujourd’hui encore, un enfant sur trois ne part pas en vacances. »

Il existe pourtant toujours ce qui s’appelle officiellement des « accueils collectifs de mineurs avec hébergement », autrement dit des colos, qui sont l’un des héritages du Front populaire. En 1936, les ministres Jean Zay et Léo Lagrange sont en effet parmi les premiers à considérer les loisirs comme un enjeu de l’éducation des enfants.

Dans les années 1960, pas moins de 4 millions d’enfants partaient en colonies de vacances. Aujourd’hui, ils ne sont plus que 1,4 million. Où sont passées les colonies de vacances ? Pourquoi cette désaffection ? Les colonies de vacances sont-elles un enjeu politique ? Pourquoi les loisirs sont-ils plus importants qu’on ne le pense ? Pourquoi le gouvernement devrait davantage s’occuper des colonies de vacances que du service national universel, leur fameux SNU ?

Réponses avec Jean-Baptiste Clerico, directeur général des Centres d’entraînement aux méthodes d’éducation active (Ceméa), que Laurence De Cock reçoit dans ce nouveau numéro de « Si j’aurais su ».

Où sont passées les jolies colonies de vacances ?
par Là-bas si j'y suis

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[VIDÉO] Où sont passées les jolies colonies de vacances ?
C’est le mois de juin, bientôt l’été et surtout les vacances ! Enfin, pas pour tout le monde, puisque le Secours populaire rappelle qu’« aujourd’hui encore, un enfant sur trois ne part pas en vacances. » Il existe pourtant toujours ce qui s’appelle officiellement des « accueils collectifs de mineurs avec hébergement », autrement dit des colos, qui sont l’un des héritages du Front populaire. En 1936, les ministres Jean Zay et Léo Lagrange sont en effet parmi les premiers à considérer les loisirs comme un enjeu de l’éducation des enfants. Dans les années 1960, pas moins de 4 millions d’enfants partaient en colonies de vacances. Aujourd’hui, ils ne sont plus que 1,4 million. Où sont passées les colonies de vacances ? Pourquoi cette désaffection ? Les colonies de vacances sont-elles un enjeu politique ? Pourquoi les loisirs sont-ils plus importants qu’on ne le pense ? Pourquoi le gouvernement devrait davantage s’occuper des colonies de vacances que du service national universel, leur fameux SNU ? Réponses avec Jean-Baptiste Clerico, directeur général des Centres d’entraînement aux méthodes d’éducation active (Ceméa), que Laurence De Cock reçoit dans ce nouveau numéro de « Si j’aurais su ».

entretien : Laurence De Cock
image : Julie Dugué et Cécile Frey
montage : Jeanne Lorrain
son : Sylvain Richard

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  • Le mensonge prend l’ascenseur, la vérité prend l’escalier. Et Dillah s’en étonne « Pogrom » à Amsterdam : retour sur un déchaînement médiatique et politique Abonnés

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    C’est évident, c’est un pogrom. Le mot va être repris partout. Récupération, instrumentalisation, surenchère délirante. Il faudra plusieurs jours pour qu’un peu d’information et qu’un peu de réflexion parviennent à montrer un peu de vérité. Trop tard bien sûr, on connaît : le mensonge monte par l’ascenseur, la vérité prend l’escalier.

    C’est le leader d’extrême droite Geert Wilders qui a dégainé le premier en lâchant à chaud le mot POGROM. C’est, huit jours plus tard, Femke Halsema, la maire d’Amsterdam, qui regrette publiquement d’avoir utilisé ce mot-là et qui dénonce l’opération de « propagande » de la part du gouvernement Nétanyahou.

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    Il est bien sûr l’un des plus grands poètes palestiniens, mais aussi sans doute le poète de langue arabe le plus lu dans le monde, dont la renommée est toujours internationale, quinze ans après sa disparition.

    Riche de dizaines de publications en vers mais aussi en prose, son œuvre a été traduite dans le monde entier. C’est l’ancien ambassadeur de la Palestine auprès de l’UNESCO, Elias Sanbar, qui l’a traduit en français. Si on ne mesure pas forcément en France toute l’importance de Mahmoud Darwich, c’est que les Français n’accordent plus à la poésie la place qu’elle occupe toujours dans le monde arabe, et singulièrement Pour les Palestiniens. Comme l’explique Elias Sanbar, « dans la culture palestinienne, dans la mesure où c’est un peuple qui est privé de ses lieux, il peut habiter le poème. C’est pour cela que par exemple quand l’exil commence en 1948, les gens transportent avec eux des poèmes, et pas des romans ».

  • Mordre la main qui tient la laisse : la lettre hebdo de Daniel Mermet Dans le miroir que nous tend la folie Accès libre

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    Mets ton plus bel entonnoir, on va chez les dingues, les barjots, les cinglés, les déjantés, les détraqués, les siphonnés, les mabouls, les marteaux, les sinocs… On peut remplir un dictionnaire avec tous les noms de ces allumés qui travaillent du chapeau. Des noms d’oiseaux, bien sûr, ils étaient dans la lune bien avant toutes ces moches fusées.

  • Les salariés de Michelin ne sont pas toujours accueillants. Dillah s’en étonne… Vous êtes pour les gros ! Abonnés

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    Malmené il a été Monsieur Ferracci, notre ministre délégué chargé de l’industrie, lors de sa visite à l’usine Michelin de Cholet le vendredi huit novembre. « Vous êtes pour les gros ! » lui a même balancé un salarié.

    Les « gros » ? Un mot démodé qui renvoie à des luttes démodées. Luttes ouvrières, combats sociaux avec l’image de l’ouvrier maigre, le « salopard en casquette » et le patron gras du bide et chapeau claque. Démodé ? Quand une vague de fermetures et de licenciements est annoncée ? Quand Michelin annonce un montant record de 1,4 milliard d’euros pour ses bienheureux actionnaires ? Et que l’on répète la phrase historique du socialiste Jospin : « il ne faut pas attendre tout de l’État » ?

    En effet, c’est un peu gros.

    Et Dillah, ça l’étonne.

  • Le mieux est l’ennemi du bien Abonnés

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    À Amsterdam, le 7 novembre dernier, en marge d’un match de foot entre un club israélien et un club néerlandais, a eu lieu – comme le veut en général la tradition ordinaire de ce genre de fête populaire – une baston entre supporters. Bilan : cinq supporters israéliens « brièvement hospitalisés ». Les chiffres étant ce qu’ils sont, on parle évidemment de « pogrom » ou de « Shoah » un peu partout sur les ondes, relayant mot à mot le premier ministre Nétanyahou dont nos médias se font quotidiennement le porte-voix fidèle. Jusqu’ici, rien que de très banal.

    Cependant, une chronique parmi ce grand concert sans fausse note a retenu mon attention, celle de Dominique Reynié de la matinale de France Inter du 11 novembre. Le billet de l’illustre politologue abonde dans le sens du courant, à savoir que ce massacre de masse ne peut que rappeler l’Holocauste et que, par voie de conséquence, la France insoumise est un parti antisémite. Il n’y a toujours rien de très étonnant à ce stade. Mais ce qui différencie la chronique présente du reste du grand baroud médiatique, c’est que le très cavalier professeur à Sciences Po, loin de se tenir à simplement dérouler l’affirmation qu’on attendait de lui, a voulu en faire la démonstration. Et là, ça coince. Car pour peu qu’on la relise avec un tant soit peu d’attention, ladite démonstration tient à peu près la route comme une Twingo sur la neige. Ce qui est quand même ballot. Voici le courrier que j’ai donc adressé à notre très médiatique intellectuel de droite. Il ne m’a pas répondu.

  • Chaque mardi, Olivier Besancenot raconte les chansons de notre histoire Elvys Futur : « La vi chè » Abonnés

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    « La vi chè », c’est le mal qui pourrit la vie des Antillais depuis des années. « La vi chè », ça veut dire « la vie chère » en créole. « La vi chè », c’est le titre qu’a donné l’artiste Elvys Futur à sa chanson contre ceux qui les prennent « pour des vaches à lait », ceux qui les « oppressent ». La vi chè, c’est la chanson de la lutte contre la vie chère en Martinique, et c’est le chant de bataille que nous raconte Olivier Besancenot aujourd’hui.

  • 11 Novembre, à la mémoire des mutins de 1917 Le caporal Dauphin, fusillé pour l’exemple Accès libre

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    Je me souviens encore des petites patates de Mathilde et du gros rouge de Célestin. C’était le 11 novembre 1997 à Tauves, en Auvergne, après la cérémonie au monument aux morts où ils ne voyaient qu’un nom, celui de leur oncle, Joseph Dauphin, fusillé de la Grande Guerre et jamais réhabilité. C’était leur douleur et leur lutte éperdue, la réhabilitation du caporal Dauphin, fusillé pour l’exemple le 12 juin 1917, suite aux mutineries, 80 ans auparavant. C’était l’âge qu’ils avaient, Mathilde et Célestin. Ils ont quitté cette terre avec cette douleur mais en laissant l’exemple d’un combat pour la justice car Joseph Dauphin n’a jamais été réhabilité à ce jour.

Une sélection :

La lettre hebdo de Daniel Mermet La résistance d’un prof israélien accusé de trahison Accès libreLire

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On tue Nasrallah, on oublie Gaza, on danse à Tel Aviv, Nétanyahou exulte, BHL est de retour. Joe Biden pleure les enfants morts et fait l’indigné tout en livrant ses bombes à Bibi. Bonne nouvelle aussi pour le RN et Marine Le Pen, ses amis d’extrême droite remportent les législatives en Autriche. Le FPÖ (Parti de la liberté d’Autriche ) – qui soutient Israël – est un parti franchement nazi. Son leader Herbert Kickl veut devenir le VOLKSKANZLER, le « chancelier du peuple », titre emprunté à un autre autrichien, Adolf Hitler.

Hommage à Catherine Ribeiro (1941-2024) Catherine Ribeiro en concert aux Bouffes du Nord Accès libreVoir

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En 1995, la chanteuse Catherine Ribeiro créait au théâtre des Bouffes du Nord le spectacle « Vivre libre ». Elle y chantait ses propres chansons mais aussi celles d’Aragon, de Barbara, Brel, Ferrat, Ferré, Lluís Llach, Colette Magny, Gérard Manset, Danielle Messia, Anne Sylvestre et même, si vous allez jusqu’à la fin, une surprise à réécouter alors que nous célébrons le 80e anniversaire de la libération de Paris. En hommage, nous vous proposons de découvrir ce concert :

L’historien Gérard Noiriel publie PRÉFÉRENCE NATIONALE (Gallimard,3.90Euros) (Vidéo et podcast | durée : 51’23) Préférence nationale : cette vieille recette facho, un sujet urgent AbonnésVoir

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« Il y a toujours un groupe qui symbolise le rejet en fonction de la conjoncture du moment », dit l’historien Gérard Noiriel. Il est urgent de démonter le système de cet apartheid dont les électeurs du RN sont souvent eux-mêmes les premières victimes.