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Les aventures de Ruffin reporter, deuxième partie (2/3) : deux rencontres historiques, une pipe et un enterrement

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Voici la deuxième partie des aventures de Ruffin reporter. Deux rencontres historiques, une pipe et un enterrement, cette semaine. Des documents qui pèseront lourds quand Ruffin voudra faire président . Mais lourd en bien ou en mal ?À vous de juger, dites-nous ce que vous en pensez.

En attendant rappelons que le député et journaliste, Francois Ruffin a été reporter pendant sept ans dans l’équipe de LÀ-BAS SI J’Y SUIS sur France Inter, de 2005 à 2012. Les collaborateurs qui sont passés par Là-bas poursuivent tous des carrières brillantissimes mais député c’était quand même inattendu. Dès sa création en 1989 sur France Inter, nous avons affiché notre engagement « Plus près des jetables que des notables » tout en pratiquant un journalisme rigoureux, populaire et inventif, essentiellement de reportages, en France comme à travers le monde, souvent dans les luttes sociales, avec (rappelons-le) toujours un grand succès d’audience. De quoi acquérir une expérience et des idées qui vous donnent l’absolue certitude que à la fin c’est nous qu’on va gagner.

Aujourd’hui, depuis sept ans, Là-bas continue de plus belle sur le net grâce à nos Abonnés Modestes et Géniaux, nos AMG chéris. Grâce à eux, comme cadeau pour tous, nous diffusons cette série gratos !
Bonnes fêtes à toutes et tous !

Là-bas
Les aventures de Ruffin reporter ! (2/3)
par Là-bas si j'y suis

Maurice Kriegel Valrimont

[RADIO] Maurice Kriegel Valrimont (02 mars 2006)

1ère diffusion le 02 mars 2006
Reportage : François Ruffin
Réalisation : Antoine Chao

Entretien entre François Ruffin et Maurice Kriegel Valrimont. Il évoque son anti fascisme et ses prises de position pendant la seconde guerre mondiale. Il renonce à faire carrière dans le droit à Strasbourg et arrive à Paris. La plupart des membres de partis politiques et des syndicats se regroupent pour des actes de résistances. Le STO (Service du travail obligatoire" est le réservoir pour la résistance, il met en avant l’adhésion de la population lorsque la résistance aides à soustraire les jeunes au STO. La diversité de la France se retrouve dans la résistance. La France de l’après guerre est déficitaire, mais se redresse grâce aux avancées sociales. Il se souvient de Marcel Cachin.
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Ambroise Croizat, militant de la Sécu

[RADIO] Ambroise Croizat, militant de la Sécu (10 février 2011)

1ère diffusion le 10 février 2011
Reportage : François Ruffin
Réalisation : Khỏi Nguyen et Franck Haderer

Chacun connaît une rue qui porte ce nom, un collège, une bibliothèque, mais qui était Ambroise Croizat ?
C’est à lui, ministre communiste à la Libération, que l’on doit la Sécurité Sociale et les retraites.
A lui et à ce peuple qui a poussé, derrière lui, des millions d’anonymes qui ont réclamé ces mesures, qui de leurs mains ont bâti les premières caisses. Mais ce fondateur de la Sécu nous prévenait, déjà : "Ne parlez pas d’acquis en face, le patronat ne désarme jamais."
Plus de 60 ans après sa mort, retour sur l’histoire de ce grand homme.
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Un pot-au-feu, une pipe et un enterrement

[RADIO] Un pot au feu, une pipe, un enterrement (12 octobre 2006)

1ère diffusion le 12 octobre 2006
Reportage : François Ruffin
Réalisation : Yann Chouquet

Les grandes passions d’un petit patron « Fils de bourge » devenu cuisinier, catholique et bisexuel, Jean-François nous balade en rigolant de ses cuisines à un enterrement.
Jusqu’à une visite « aux bois », le soir, dans le Limoges by night…

Écouter l'émission version radio

[RADIO] Un pot au feu, une pipe, un enterrement (12 octobre 2006)

journaliste : Daniel Mermet
réalisation : Jonathan Duong
image : Florent Michaux
montage : Amélie Brunet
son : Jules Krot, Jérôme Chélius,
Alexandre Lambert, Sylvain Richard
préparation : Zoé Marsault

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Chacun a en soi un bourgeois qui sommeille François Bégaudeau : « Je rêverais qu’une assemblée populaire administre France Inter » AbonnésVoir

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Je suis un bourgeois et j’en suis fier. Personne ne dit une chose pareille. Le bourgeois, c’est l’autre, le bobo, le faux-cul, le gras du bide. Et encore, ça se dit plus, bourgeois, c’est désuet. Depuis longtemps, le bourgeois a appris à se déguiser. Une casquette de pêcheur, une veste de paysan, un blue jean comme les ouvriers. Il a entonné des discours indignés et révoltés contre le mal, contre le fascisme et contre les cons. C’est un libertaire, le bourgeois. Contre l’impôt, contre le voile, contre les flux migratoires incontrôlés. Il proclame la révolution. C’est le titre du livre d’Emmanuel Macron, RÉVOLUTION. Il est progressiste aussi. Le mouvement qui soutient Macron se proclame « progressiste ».

C’est le printemps !!!! Accès libreÉcouter

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Musicale pour fêter l’arrivée des beaux jours...
avec Edith Piaf "Enfin le printemps", Jacques Prévert "Le temps perdu", Aznavour "C’est le printemps", Bourvil, Lester Young "Two to tango" et les Fabulous troubadours "Y des Garçons"

Connaissez-vous Gerhard Haderer ? AbonnésLire

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On ne remerciera jamais assez le cancer et Jésus.

Oui, tout d’abord, merci au cancer. Car s’il n’avait pas eu un cancer en 1985, à 34 ans, Gerhard Haderer aurait eu la vie indigente d’un « créateur » publicitaire. Or, c’est lorsqu’il fut opéré (et guéri) qu’il a tout laissé tomber et s’est tourné à fond vers le genre de dessins que vous allez (re)découvrir, si puissants, si violents qu’ils se passent de tout commentaire, à part quelques gloussements, quelques éclats de rire et pas mal de silences dans le genre grinçant.

Ensuite, merci à Jésus. Et surtout à Monseigneur Christoph Schönborn, cardinal, archevêque de Vienne. En 2002, Gerhard Haderer publiait La Vie de Jésus, un surfeur drogué à l’encens, ce qui faisait un peu scandale dans la très catholique Autriche, si bien que le cardinal archevêque, hors de lui, crut bon de donner l’ordre à l’auteur de présenter ses excuses aux chrétiens pour avoir ridiculisé le fils de Dieu. Au passage, on le voit, l’Islam n’a pas le monopole du refus des caricatures, mais celles-ci eurent beaucoup moins d’écho chez nos défenseurs de la liberté d’expression. Et bien entendu, comme toujours, la censure assura le succès de l’album, qui atteignit 100 000 exemplaires en quelques jours.

Le capitalisme est comparable à une autruche qui avale tout, absolument tout. Mais là, quand même, il y pas mal de dessins de Gerhard Haderer qui lui restent, c’est sûr, en travers de la gorge. On peut rêver et c’est déjà beaucoup.